
La chambre des mises en accusation près la Cour d’Appel de Tunis, a décidé, jeudi 11 mai 2023, la libération de l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui. Il faisait l’objet d’un mandat de dépot dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent et d’abus de pouvoir.
Toutefois, il reste en prison sous l’effet du deuxième mandat de dépôt émis contre lui par le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Sousse 2, dans le cadre de l’affaire Instalingo, depuis le 21 juin 2022.
Pour rappel, le ministère public avait ouvert, en septembre 2021, une enquête visant l’entreprise Instalingo, implantée à Kalâa Kebira et spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique, pour attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal.
S.H