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Affaire Instalingo : mandat de dépôt contre Mohamed Ali Aroui
21/06/2022 | 10:08
2 min
Affaire Instalingo : mandat de dépôt contre Mohamed Ali Aroui

 

L’affaire « Instalingo » impliquant une société de création de contenu portant ce nom a refait surface ses derniers jours suite à l’arrestation d’un nombre d’anciens hauts cadres. L’affaire a encore une fois fait parler d’elle suite à l’interpellation de l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui.

 

Le ministère public a autorisé, vendredi 17 juin 2022, les agents de la direction de la police judiciaire à placer en garde à vue l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui. L’avocat et ancienne figure du mouvement Ennahdha, Samir Dilou a annoncé, tôt le matin du 21 juin 2022, qu’un mandat de dépôt a été émis au nom de ce dernier.

Dans la même publication, Samir Dilou a annoncé la libération du dirigeant nahdhaoui et ancien chargé de mission auprès de la présidence du gouvernement en temps de Habib Essid, Adel Daâdaâ et de l’activiste Bechir Youssfi. Plus tôt dans la soirée, il avait, également, annoncé la libération du journaliste Lotfi Hidouri. Tous avaient été interpellés dans le cadre de la même affaire.

 

D’un autre côté, le substitut du procureur de la République près du tribunal de première instance, Sousse 2, Rochdi Ben Romdhane avait révélé dans une déclaration accordée à l’agence Tunis Afrique presse du 21 juin 2022, que le ministère public avait ouvert une enquête au sujet de 28 suspects impliqués dans l’affaire concernant l’entreprise Instalingo. Selon la même déclaration, Rochdi Ben Romdhane a indiqué que ces individus sont suspectés de blanchiment d’argent, d'abus de pouvoir et des avantages accordés pour qualité de fonctionnaire, d'incitation à s’armer les uns contre les autres, d'attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement ou de provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien et pour atteinte à la sécurité nationale extérieure.

 

Pour rappel, le ministère public avait ouvert, en septembre 2021, une enquête visant cette entreprise, implantée à Kalâa Kebira et spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique, pour attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal. Lotfi Hidouri, une ancienne officière de police, Adel Daâdaâ, l’ancien attaché à la présidence du gouvernement, Achraf Barbouche et le blogueur Salim Jebali avaient été placés en garde à vue, plusieurs mois après l’ouverture de l’enquête à savoir en juin 2021. Le 1er mars 2022, le juge d’instruction a transféré le dossier de l'affaire au pôle judiciaire antiterroriste pour suspicion de crime ayant un caractère terroriste et blanchiment d’argent.

 

S.G

21/06/2022 | 10:08
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