
Le député Majdi Karbai est revenu, ce lundi 27 février 2023, sur l’affaire des migrants subsahariens, visés par des propos jugés racistes émanant de la présidence de la République.
Au micro de Zina Zidi dans l'émission Studio Shems sur Shems FM, Majdi Karbai, a affirmé que la Tunisie et l’Italie ont signé un PV obligeant l’État tunisien à lutter contre la migration clandestine visant les frontières italiennes.
« Il s’agit d’un PV certes mais c’est un document officiel et la Tunisie reçoit de l’argent de la part de l’Italie, soit huit millions d’euros par an, pour l’appliquer. Il s’agit de protéger les frontières italiennes et de récupérer les migrants expulsés. Des migrants se retrouvent donc rapatriés sur le sol tunisien à faire des petits boulots pour ramasser assez d’argent et retenter de traverser la mer. Les migrants africains sont donc interceptés et ramenés en Tunisie, mais les migrants n’ont aucune intention de rester en Tunisie, l’objectif était de partir en Europe mais la Tunisie a accepté d’être un point de rassemblement des migrants refoulés après quoi on s’étonne de la crise qu’on a créé et on parle d’afflux et d’appliquer la loi. Des gens veulent partir en Italie, de quoi se mêle-t-on pour les ramener en Tunisie alors qu’on n’a ni programme, ni argent, ni vision ni rien pour les accueillir ? » a-t-il souligné.
Majdi Karbai a estimé que la présidence doit retirer le communiqué du 21 février, où le chef de l’État évoquant le « phénomène de l’afflux d’un grand nombre de migrants irréguliers subsahariens en Tunisie », affirme que cette situation est anormale et qu’il y a « un plan criminel préparé depuis le début de ce siècle pour métamorphoser la composition démographique de la Tunisie ».
M.B.Z

Vous parlez des migrants tunisiens refoulés d'Italie et que le gouvernement tunisien s'engage à
"reprendre" sur son sol contre une aide financière fournie par l'Italie. M. Karbaï, si j'ai bien compris, parle de migrants subsahariens refoulés d'Italie accepté d'accueillir sur son sol.
Ce n'est, me semble-t-il pas la même question.
Il serait éclairant d'avoir les termes précis de cet accord. Ce à quoi s'engage la Tunisie pour qu'elle contrepartie.
L'autre question est, le président savait-il l'existence de ce pacte.
Comment ne pouvait-il pas le savoir,
premier magistrat du pays, juriste de formation qui plus est.
@MBZ, pourriez vous publier in extenso ou en résumé l'accord évoqué par M. Karbaï.
Par Arianna Poletti | 26 Novembre 2020
Le président Kais Saied a raison. C'était sous la gouvernance des islamistes : Mchichi ministre de l'Intérieur puis chef du GVT.
Reste à savoir qui ont touché de l'argent?
Il faut, en bonne logique, rendre à ce gouvernement hommage pour sa vision, et ne pas mettre la déconfiture à laquelle on assiste au débit des autres.
Beaucoup de gens auraient choisi une voie alternative.
L'expérience du flux de réfugiés lors de la guerre entreprise par les Occidentaux contre la Lybie pouvait servir.
Ainsi, si l'on est honnête et on a le désir de comprendre, on devrait interroger la responsabilité des fauteurs de guerre, parce qu'au moins beaucoup de ces pauvres réfugiés, aujourd'hui migrants en Tunisie, trouvaient du travail en Lybie.
Enfin, si nos très démocrates avaient été à la hauteur, ils auraient protégé le pays de ce flux qui n'est là qu'en transit.
Puisque le terme du voyage pour ces malheureux est l'Europe.
Alors, arrêtez de nous raconter des salades.
Les victimes sont ces migrants.
La vérité est la seconde victime.
Vous avez assez flatté les bas instincts, la misère qui n'est pas bonne conseillère, sur ajoute à cette avanie.
Voilà ce pays mis au niveau de certaines contrées où racisme et xénophobie sont théorisés.
Il a tout fait ce ***
.............suivez mon regard
Kaies Saied + Ennahdha = MEME COMBAT OBJECTIF : DTRUIRE la Tunisie, son image, son économie et son peuple.