
La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi a affirmé que son parti estimait que la situation sociale et économique était catastrophique. Le parti a souligné l’imminence d’une crise sociale majeure menaçant la sécurité et la stabilité du pays.
Dans une conférence de presse tenue le 21 février 2022, Abir Moussi a insisté sur l’entêtement du président de la République. Evoquant « l’absence de poursuites envers les islamistes et les acteurs de son système corrompu », Abir Moussi a considéré qu’il n’avait pas répondu aux attentes du peuple.
« Nous restons attachés aux fondements de l’Etat de droit et aux principes de la République… Nous soutenons la démocratie, la diversité et la séparation des pouvoirs… Nous refusons tout processus portant atteinte aux droits des Tunisiens, aux libertés, consacrant l’exploitation des pouvoirs, manipulant la souveraineté du peuple et déformant sa volonté… Nous participerons aux élections municipales, législatives et présidentielle… Nous mettons le président du pouvoir en place en garde contre toute tentative de porter atteinte aux leaders du parti et ses militants…ou le recours à des mesures visant à l’expulser et lui porter préjudice », a-t-elle ajouté.
Le PDL a appelé, par le biais de sa présidente, à la dissolution de l’Assemblée des Représentants du Peuple et à la tenue d’élections législatives anticipées tout en respectant les dispositions de la loi électorale. Le parti a, également, appelé au démantèlement du réseau d’associations formé par les islamistes.
Le parti a, aussi, appelé à la révision des structures et des textes relatifs à l’Instance Supérieure indépendante pour les élections (Isie).
Abir Moussi a enfin lancé un appel à la mobilisation pour la tenue d’une manifestation à la date du 18 mars afin de sauver l’Etat et le peuple de la pauvreté et d’une crise financière.
Abir Moussi a, également, annoncé que son parti l’avait choisie pour être sa candidate lors de la prochaine élection présidentielle.
Elle a dénoncé l’attitude du chef du gouvernement et la désintégration des institutions de l’Etat sous prétexte des mesures exceptionnelles et dans le but de réaliser son projet personnel. « Nous ne reconnaîtrons pas les résultats de ce que l’on appelle Consultation électronique. Nous allons continuer à poursuivre les responsables de ce programme pour dilapidation de l'argent public, violation des procédures, atteinte à l’administration et déformation de la volonté des citoyens… Nous refusons le changement des lois par décret émis par le président du pouvoir en place…en dehors des institutions démocratiquement élues », a-t-elle ajouté.
Abir Moussi a insisté sur l’illégalité des textes promulgués par le président concernant le régime politique, des résultats du référendum et des élections basées sur le dol et la déformation de la réalité.
S.G
Ce que Bokassa a oublier à réaliser jusqu´ici, le fait Abir Moussi avec grande bravoure (le sahel applaudit ..)
le partage du programme de travail et la complémentarité des RCDistes, ne pouvaient pas être ignorées maintenant!
Evidemant, je ne suis pas étonné par cet attitude de cette partie ou sa representante qui respire le totalisme depuis des décenies mais j'adresse à mon peuple de faire attention à ces acquis qui sont les resultats des sacrifices chers par des milliers de martyrs et des patriotes.
Protégez l'ISIE de ces injures, c'est un acte de patriotisme n'oubliez pas mes chers !!!
Je suis sûr que la majorité des citoyens ne saven pas ce que ça veut dire ISIE..
Bravo madame

