
Le bureau exécutif d’Ennahdha qui s’est réuni hier, s’est dit satisfait de la libération des députés du bloc Al Karama, Seif Eddine Makhlouf et Nidhal Saoudi et a appelé à la libération des « autres détenus et séquestrés » dont l’ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri, assigné à résidence depuis fin décembre.
Dans un communiqué rendu public ce mardi 18 janvier 2022, le parti islamiste a condamné la campagne de diabolisation visant ses membres et dirigeants et les accusations calomnieuses qui les concernent et qui n’ont aucun fondement juridique.
Ennahdha a également appelé à la libération des personnes arrêtées en marge des manifestations du 14 janvier et condamné les violences policières commises à l’encontre des manifestants.
Le mouvement a, en outre, déploré l’absence et le silence du gouvernement devant la détérioration des conditions de vie des citoyens, l’accusant d’être accaparé par la promotion du projet unilatéral de Kaïs Saïed et de sa consultation électronique « qui connaitra un échec cuisant ».
Ennahdha a enfin renouvelé son appel à tous les acteurs politiques pour proposer, dans un cadre participatif, des alternatives de réformes politiques, économiques et sociales.
M.B.Z