
Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Samir Cheffi, a rappelé que le bureau exécutif de la centrale syndicale a estimé que les mesures exceptionnelles annoncées par le président de la République, Kaïs Saïed, répondent aux attentes des Tunisiens.
« Près de 25% de la population est sous le seuil de pauvreté ! Un taux de chômage pouvant dépasser les 18%. Une croissance économique de près de -10%! Tous ces chiffres montrent que le pays est dans une situation chaotique. Nous avions proposé un dialogue, hélas …. », a déclaré Samir Cheffi sur les ondes de Shems FM. Il a expliqué que la crise sanitaire a amplifié les tensions.
« Nous avions considéré que le système était périmé. C’est ce qu’avait déclaré le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, le matin du 25 juillet 2021. Par la suite, les événements n’ont fait qu’affirmer cette déclaration », a poursuivi Samir Cheffi.
Samir Cheffi a, également, considéré que l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), qui devait transmettre la voix des Tunisiens, est l’une des composantes de la crise politique. « Les actes de violence et les agressions entre députés nous ont poussé à lancer un appel auprès de la présidence de l’ARP, avant le 25 juillet 2021, afin d’éviter que l’hémicycle ne se transforme en espace de règlement de comptes et de porter atteinte aux organisations nationales et principalement l’UGTT. Le bloc Karama, à titre d’exemple, s'adonnait à ce genre de pratique. L’incapacité de l’ARP et le refus de son président, Rached Ghannouchi d’intervenir, nous ont poussé à boycotter les travaux de l’assemblée », a-t-il précisé.
Pour ce qui est de la situation actuelle, Samir Cheffi a appelé à la formation d’un gouvernement dans les plus brefs délais. « Le prochain chef du gouvernement doit avoir un minimum de connaissances en matière économique. Il doit, également, être capable de rassembler et d’inspirer la confiance au peuple. Nous devons créer un gouvernement loin des alliances politiques. Il est indispensable qu’il se munisse d’une feuille de route claire et un programme réaliste répondant aux objectifs de la révolution », a souligné le syndicaliste. Samir Cheffi a considéré que la composition du gouvernement doit traduire la volonté, le courage et l’audace d'apporter un changement et de réformer. « Le gouvernement ne doit pas comporter plus de 20 portefeuilles », a-t-il considéré. Le secrétaire général adjoint a, aussi, souligné l’importance de former un gouvernement en dehors des ambitions des partis politiques.
« Avec tous mes respects aux noms que les réseaux sociaux relayent ces derniers temps, je considère que l’élément le plus important dans le choix du chef du gouvernement est la compétence, l’intégrité, l’audace et la capacité à gérer la situation… Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Marouen Abbassi, à titre d’exemple, est une personnalité nationale économique respectée », a-t-il ajouté.
Samir Cheffi a, également, considéré qu’il y a un retard au niveau de la nomination du chef du gouvernement. « Nous devons faire vite mais sans se précipiter », a-t-il précisé.
Concernant les déclarations et les appels de certains leaders du mouvement Ennahdha lancés à l’international, Samir Cheffi a déclaré : « Les peuples qui marchandent avec le colonisateur leurs libertés signent en même temps l'acte de leur esclavage. Nous devons pousser vers une Tunisie occupant une position stratégique et symbolique importante à l’internationale, loin de la politique d’alignement. La situation actuelle résulte de dix années de tentatives d’aligner la Tunisie sur certains pôles. Nous n’accepterons pas une tutelle ou une pression étrangère sur nos décisions. Nous acceptons uniquement la collaboration dans le cadre du respect mutuel. L’UGTT considère que plusieurs déclarations des leaders du mouvement Ennahdha, appelant à la suspension des aides et dons, représente un crime antipatriotique ».
« Maintenant, l’espoir renaît auprès de nos jeunes et des citoyens Tunisiens. Nous devons instaurer la souveraineté des institutions de l’Etat afin de bâtir la Tunisie de demain… Nous devons envisager de nouvelles mesures et réformes sociales. Néanmoins, nous estimons que la situation ne permet pas de nouvelles négociations sociales… Nous devons, également, avoir une réponse aux assassinats de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi. Évidemment, la justice doit se prononcer loin de toute intention de vengeance », a conclu Samir Cheffi.
S.G
" dégage" tout comme il l'a fait avec le parti du gourou
Cheffi, Taboubi et co. vous n'avez rien à donner à la Tunisie. Aidez votre pays par votre silence
Toutefois, vous n'avez pas à vous mêler des affaires du président.
Vos commentaires d'ignares, ne merites meme pa
Par la suite, arrêtez de prendre les patriotes pour des cons !
Concernant tous les chiffres que vous annoncez en vrac,
"Près de 25% de la population est sous le seuil de pauvreté ! Un taux de chômage pouvant dépasser les 18%. Une croissance économique de près de -10%! Tous ces chiffres montrent que le pays est dans une situation chaotique. Nous avions proposé un dialogue, hélas '?'. », a déclaré Samir Cheffi sur les ondes de Shems FM. Il a expliqué que la crise sanitaire a amplifié les tensions".
n'oubliez surtout pas que vous y responsables à plus de 80%.
On n'a pas oublié les milliers de grèves sauvages que vous aviez mené de 2011 à 2013, particulièrement.
Il s'ajoute à ceci la productivité, les réformes des sociétés publiques ou privées ,les licenciements de la fonction publique etc.. etc'?'
Sur votre communiqué de Hammamet , vous oubliez une chose très primordiale pour l'avenir de notre économie, c'est de faire aucune revendication les trois années à venir( Houdna) . c'est impératif afin que l'investisseur puisse projeter à court terme la profitabilité de ses investissements et programmer l'avenir sous meilleurs augures.
Vous êtes l'institution la plus respectable du pays ,alors soyez respectueux auprès du peuple!!

