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Tunisie - Un hôtelier fait le diagnostic du secteur en ces temps de crise

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Dans le cadre de ses rencontres qu’il veut périodiques et biannuelles, avec les représentants des médias nationaux, le directeur du Regency Tunis Hotel, Nébil Sinaoui, accompagné d’une pléiade de hauts cadres de l’établissement a offert, mercredi 2 décembre, un déjeuner de presse au cours duquel il a lancé tout de go et fièrement : "En dépit de la crise économique, l’année 2009, a été plutôt bonne pour nous avec un chiffre d’affaires en hausse de 30% et une augmentation de 50% des bénéfices"
Le directeur, M. Sinaoui, qui partant de ses expériences, plus particulièrement à la tête du Regency, a finalement exposé sa vision et sa conception du secteur hôtelier.
Le secret de la réussite ? Contrairement à certains, au lieu de brader les prix, le Regency , qui n’appartient à aucune chaîne internationale, a opté pour le renforcement des investissements en vue d’améliorer la qualité de ses services. Le premier souci a été, donc, de miser sur les ressources humaines. Pour ce, il a fallu parier sur de hautes compétences en procédant à des recrutements ciblés, à l’organisation de sessions de formation, y compris à l’étranger, à l’introduction de nouveautés en matière de restauration, dont notamment la pâtisserie, et d’animation. Des créneaux qui constituent les maillons faibles du secteur hôtelier en Tunisie.
D’autre part, et vu l’éloignement du site de l’hôtel que certains considéraient comme un handicap, la direction a été sensible à ce point et n’a pas lésiné sur les moyens en assurant le transfert gratuit des clients entre l’hôtel et l’aéroport (à l’arrivée comme au départ) grâce à la mobilisation de deux minibus et de quatre véhicules. Ce transport est même garanti pour les déplacements des hommes d’affaires vers leurs lieux de travail ou de rendez-vous, ce qui a été hautement apprécié par la clientèle.
Une fois, ces dispositions mises en place, les résultats n’ont pas manqué de suivre, précise M. Sinaoui qui souligne le dynamisme de l’équipe marketing et ventes. "En effet, prenant conscience de l’importance des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ajoute t-il, nous avons misé sur le web, ce qui a contribué à augmenter le nombre des réservations de plus de 30%.
Le volet environnemental n’est pas demeuré en reste puisque la direction, grâce à des petits gestes, est parvenue à mettre en place tout un programme destiné à réduire la consommation de l’énergie et de l’eau, à assurer le recyclage des déchets, notamment, en plastique et en verre. D’ailleurs, le Regency vise, désormais pour l’année 2010, la certification environnementale 14001, après avoir obtenu l’ISO 9001 depuis 2007.
"Il ne faut jamais s'endormir sur ses lauriers et quand on réalise des bénéfices, il faut réinvestir, du moins une partie, pour rénover et innover et améliorer l'existant. D’ailleurs, il assure qu’il reste ouvert à toutes les propositions tendant à améliorer les prestations et à présenter de nouveaux produits de nature à booster l’affluence d’une clientèle versée dans les affaires, les séminaires et autres congrès.
Evoquant la stagnation, voire le recul de certaines unités rachetées par des chaînes internationales de renommée, M. Sinaoui trouve "qu’il n’est pas normal, à titre d’exemple, qu’une chaîne telle qu'Accor, réussisse à gérer près de trois mille hôtels à travers le monde et échoue en Tunisie. C’est dire qu’il faut chercher la défaillance chez nous."
Concernant l’ouverture sur le monde par le biais de la participation aux salons internationaux du tourisme, le directeur a sa petite idée sur ce point. "Oui à la participation, mais là aussi, il faut qu’elle soit bien étudiée et bien ciblée", précise t-il. Tout en indiquant, qu’en ce moment même, une de ses collaboratrices se trouve à un salon international, M. Sinaoui estime "qu’ils sont révolus les temps où l'on dépensait des milliers de dinars pour faire de la figuration avec un tout petit coin de 2 mètres carrés et quelques brochures au sein du stand de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT)", assure t-il avant d’ajouter : "Nous sommes pour une sélection d’un nombre de salons où notre représentant participe d’une manière dynamique et avec l’établissement de contacts sérieux, crédibles et concrets de manière à se répercuter sur la vie de l’hôtel et ses résultats".
L’intérêt aux aspects culturels fait partie des préoccupations de la direction qui recherche, non seulement, le confort, mais également, et surtout la diversification des produits offerts à sa clientèle exigeante et dont la fidélisation demeure l’un des objectifs majeurs.
En somme, la direction du Regency, ouverte, ambitieuse et rigoureuse, place la barre assez haut en visant la perfection et l’excellence malgré la conjoncture difficile, ce qui rend son mérite encore plus grand. Car, lors des périodes fastes, tout le monde "réussit" en prenant sa part du gâteau.
La rencontre a été, également, une occasion pour faire l’annonce du programme de la soirée de la Saint Sylvestre qui sera animée par la vedette de la chanson nationale et arabe Saber Rebaï. Un choix fait délibérément. D’abord pour le niveau et l’aura de la star tunisienne et ensuite pour répondre aux propositions quant à la nécessité d’encourager les vedettes nationales et de ne pas se limiter, comme le reprochent certains, à un cercle de stars de nationalité libanaise ou égyptienne. La direction s’attend, à l’instar des soirées précédentes, à une salle comble et à un grand succès artistique.
Le directeur du Regency a réitéré, enfin, sa promesse de maintenir cette tradition consistant à rencontrer les représentant des médias nationaux au rythme de deux fois par an dans le sens où il croit, fermement, à l’importance et à l’impact positif de la communication sur l’opinion publique. Un choix qu'il est quasiment seul à faire en Tunisie et qui ne fait nullement exception si l'on compare le Regency aux autres unités dans le monde.
Le directeur, M. Sinaoui, qui partant de ses expériences, plus particulièrement à la tête du Regency, a finalement exposé sa vision et sa conception du secteur hôtelier.
Le secret de la réussite ? Contrairement à certains, au lieu de brader les prix, le Regency , qui n’appartient à aucune chaîne internationale, a opté pour le renforcement des investissements en vue d’améliorer la qualité de ses services. Le premier souci a été, donc, de miser sur les ressources humaines. Pour ce, il a fallu parier sur de hautes compétences en procédant à des recrutements ciblés, à l’organisation de sessions de formation, y compris à l’étranger, à l’introduction de nouveautés en matière de restauration, dont notamment la pâtisserie, et d’animation. Des créneaux qui constituent les maillons faibles du secteur hôtelier en Tunisie.
D’autre part, et vu l’éloignement du site de l’hôtel que certains considéraient comme un handicap, la direction a été sensible à ce point et n’a pas lésiné sur les moyens en assurant le transfert gratuit des clients entre l’hôtel et l’aéroport (à l’arrivée comme au départ) grâce à la mobilisation de deux minibus et de quatre véhicules. Ce transport est même garanti pour les déplacements des hommes d’affaires vers leurs lieux de travail ou de rendez-vous, ce qui a été hautement apprécié par la clientèle.
Une fois, ces dispositions mises en place, les résultats n’ont pas manqué de suivre, précise M. Sinaoui qui souligne le dynamisme de l’équipe marketing et ventes. "En effet, prenant conscience de l’importance des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ajoute t-il, nous avons misé sur le web, ce qui a contribué à augmenter le nombre des réservations de plus de 30%.
Le volet environnemental n’est pas demeuré en reste puisque la direction, grâce à des petits gestes, est parvenue à mettre en place tout un programme destiné à réduire la consommation de l’énergie et de l’eau, à assurer le recyclage des déchets, notamment, en plastique et en verre. D’ailleurs, le Regency vise, désormais pour l’année 2010, la certification environnementale 14001, après avoir obtenu l’ISO 9001 depuis 2007.
"Il ne faut jamais s'endormir sur ses lauriers et quand on réalise des bénéfices, il faut réinvestir, du moins une partie, pour rénover et innover et améliorer l'existant. D’ailleurs, il assure qu’il reste ouvert à toutes les propositions tendant à améliorer les prestations et à présenter de nouveaux produits de nature à booster l’affluence d’une clientèle versée dans les affaires, les séminaires et autres congrès.

Concernant l’ouverture sur le monde par le biais de la participation aux salons internationaux du tourisme, le directeur a sa petite idée sur ce point. "Oui à la participation, mais là aussi, il faut qu’elle soit bien étudiée et bien ciblée", précise t-il. Tout en indiquant, qu’en ce moment même, une de ses collaboratrices se trouve à un salon international, M. Sinaoui estime "qu’ils sont révolus les temps où l'on dépensait des milliers de dinars pour faire de la figuration avec un tout petit coin de 2 mètres carrés et quelques brochures au sein du stand de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT)", assure t-il avant d’ajouter : "Nous sommes pour une sélection d’un nombre de salons où notre représentant participe d’une manière dynamique et avec l’établissement de contacts sérieux, crédibles et concrets de manière à se répercuter sur la vie de l’hôtel et ses résultats".
L’intérêt aux aspects culturels fait partie des préoccupations de la direction qui recherche, non seulement, le confort, mais également, et surtout la diversification des produits offerts à sa clientèle exigeante et dont la fidélisation demeure l’un des objectifs majeurs.
En somme, la direction du Regency, ouverte, ambitieuse et rigoureuse, place la barre assez haut en visant la perfection et l’excellence malgré la conjoncture difficile, ce qui rend son mérite encore plus grand. Car, lors des périodes fastes, tout le monde "réussit" en prenant sa part du gâteau.
La rencontre a été, également, une occasion pour faire l’annonce du programme de la soirée de la Saint Sylvestre qui sera animée par la vedette de la chanson nationale et arabe Saber Rebaï. Un choix fait délibérément. D’abord pour le niveau et l’aura de la star tunisienne et ensuite pour répondre aux propositions quant à la nécessité d’encourager les vedettes nationales et de ne pas se limiter, comme le reprochent certains, à un cercle de stars de nationalité libanaise ou égyptienne. La direction s’attend, à l’instar des soirées précédentes, à une salle comble et à un grand succès artistique.
Le directeur du Regency a réitéré, enfin, sa promesse de maintenir cette tradition consistant à rencontrer les représentant des médias nationaux au rythme de deux fois par an dans le sens où il croit, fermement, à l’importance et à l’impact positif de la communication sur l’opinion publique. Un choix qu'il est quasiment seul à faire en Tunisie et qui ne fait nullement exception si l'on compare le Regency aux autres unités dans le monde.
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