
Selon l’article 114 de la loi organique n°2015-26 du 7 août 2015, relative à la lutte contre le terrorisme et la répression du blanchiment d'argent. tel que modifié par l’arrêté du ministre des Finances du 24 juillet 2019 portant amendement de l’arrêté du 1er mars 2016, relatif à la fixation des montants prévus dans les articles 100, 107, 108, 114 et 140 : « Toute opération d’importation ou d’exportation de devises, dont la valeur est supérieure ou égale à un montant déterminé qui sera fixé par arrêté du ministre chargé des finances, doit, à l’entrée ou à la sortie ou lors d’opérations de transit, faire l’objet d’une déclaration aux services douaniers ».
A cela s’ajoute, l’article 35 du code de change et commerce extérieur tunisien prévoyant que « les infractions ou tentatives d’infraction à la réglementation des changes sont punies d’un emprisonnement d’un mois à cinq ans et d’une amende de 150 dinars à 300.000 dinars sans toutefois que cette amende puisse être inférieure à cinq fois le montant sur lequel a porté l’infraction ».
Ces articles de loi s'appliquent au cas de la juge qui a été arrêtée par les services de la douane en possession d'une grosse somme d'argent en devises étrangères. La juge en question avait déclaré transporter cet argent et les agents de la douane ont prouvé qu'elle est membre d'un trafic de devises opérant entre le centre-est du pays et la frontière sud.
Ainsi, l’article 98 de la loi organique n°2015-26 du 7 août 2015, relative à la lutte contre le terrorisme et la répression du blanchiment d'argent devient le champ d’application : « Sont interdites, toutes formes de soutien et de financement de personnes ou organisations ou activités en rapport avec les infractions terroristes prévues par la présente loi et autres activités illégales, qu’elles leur soient accordées de manière directe ou indirecte, à travers des personnes physiques ou morales, quelqu’en soit la forme ou l’objet, même si le but qu’elles poursuivent est à caractère non lucratif ».
Toutefois, le procureur de la République a décidé de remettre en liberté la juge en question après son audition. L’article 310 du code douanier stipule que : « Le suspect doit être mis en garde à vue et conduit directement, accompagné du procès-verbal de saisie, devant le procureur de la République territorialement compétent ».
Sans oublier que les procès-verbaux douaniers disposent de la force probante selon l’article 312 du même code, à savoir : « Les procès-verbaux de douane rédigés par deux agents des douanes ou par deux agents parmi ceux visés à l'article 301 paragraphe premier du présent code, font foi jusqu'à inscription de faux des constatations matérielles qu'ils relatent ».
Selon l’article 104 de la constitution : « Le magistrat bénéficie d'une immunité pénale, il ne peut être poursuivi ou arrêté tant qu'elle n'a pas été levée. En cas de flagrant délit d’infraction, il peut être arrêté et le Conseil de la magistrature dont il relève décide de la suite à donner à la demande de levée de l'immunité ».
Auquel s’ajoute l’article 22 de la Loi n° 67-29 du 14 juillet 1967, relatif à l’organisation judiciaire, au conseil supérieur de la magistrature et au statut de la magistrature, stipulant que : « Aucun magistrat ne peut sans l’autorisation préalable du Conseil Supérieur de la magistrature être poursuivi ou arrêté pour crime ou délit. Toutefois, s’il y a flagrant délit, il peut être procédé à son arrestation. Dans ce cas, le Conseil Supérieur de la magistrature en est informé sans délai ».
Encore une fois, la loi s’applique selon votre fonction en Tunisie et les interrogations relatives à l’immunité s’imposent puisque l'article 21 prévoit : " Les citoyens et les citoyennes sont égaux en droits et devoirs. Ils sont égaux devant la loi sans aucune discrimination".
J.B

Ils veulent salir la justice !!!
Pour la soumettre !!
Si vous voulez savoir qui a assassiné CB et MB et les attentats terroristes, ne tombez pas dans ce piège a con !!!
Tebbini est une petite ordure qui a participé au simulacre de l'élection de KS !!!
C'est pour ca que les fachos s'affolent et veulent soumettre la JUSTICE !!!
Depuis 2011 ses malfaiteurs se sont enrichis en négociants tous les dossiers des malfrats de l'ancien régime,hommes politiques et hommes d'affaires véreux...
Tout le mal de ce pays vient de ce ministère....
Sans justice" propre", et sans juges et avocats intègres ,on ne pourra jamais avancer..
Expliquez moi dans quels pays et par quels miracles des malfrats comme fehri et makarouna sont toujours dehors....On n'oubli jamais les 200 autres familles mafieuses qui détiennent l'économie du pays...
Des sommes colossales ont été empruntés à des banques publiques ,même la banque centrale n'avait pas échappé à leurs magouilles.....
Emmenez -les tous dans les sous sols du ministère de l'intérieur et appeler les anciens tortionnaires de ben Ali ,ils vont les faire parler.....
Pourquoi
Parce qu'ils sont tous impliqués dans ce genre de trafic et toutes autres sortes de trafic qui dépassent de très loin notre imagination !!!!
Elle aura probablement droit à cette réponse :
On a reçu un coup de fil de montplaisir. L'incident est clos.
Désolé pour ce contretemps !
Passez une bonne soirée.
Vous récupèrerez vos biens plus tard, à votre QG !!!!!
Faux!
Nos constitutionnalistes ne sont pas au diapason de l'EVOLUTAION:
Ils sont égaux devant la loi en conformité avec leurs ENRGIES LEGITIELLES!
Ces ENERGIES LEGITIELLES sont camouflées dans les textes de loi comme pour les AVOCATS, LES JOURNALISTES, LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT ETC...
'?a ne sera pas beau à voir...
Sauf qu'en fait et selon les textes juridiques contradictoires qui servent d'échappatoires " Les citoyens et les citoyennes ne sont pas égaux en droits et devoirs. Ils ne sont pas égaux devant la loi avec toutes les discriminations imaginables".