Le directeur de la coopération avec l'Europe au sein du ministère du Commerce et du développement des exportations Nabil Arfaoui, a affirmé ce matin que les entreprises tunisiennes devront être formées et habilitées à conquérir les marchés européens après la mise en place, en 2026, de la taxe carbone aux frontières.
Cette taxe, qui entre dans le cadre du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (MACF), ne concernera pour commencer que le fer, l’acier, le ciment, les engrais, l’aluminium, l’hydrogène et l’électricité.
Ce mécanisme contraindra, à partir de 2026, les entreprises exportatrices à réduire leurs émissions pour rester concurrentielles dans la mesure où les entreprises européennes importatrices, seront obligées à payer une compensation pour les émissions issues de la production des produits indiqués.
« Nous espérons que cette nouvelle mesure n’aura pas d’impact sur nos industries car tous les ministères concernés ont entamé, depuis un certain moment, un programme visant à sensibiliser les institutions à l'origine d'émissions de gaz dépassant les niveaux autorisés et à les pousser à réhabiliter les méthodes et mécanismes de production et à s'orienter davantage vers les énergies propres afin de réduire les émissions et les coûts de production et de maintenir la compétitivité. Cette taxe sera, par la suite, étendue à d'autres secteurs, tels que le textile, l’agroalimentaire et les l’artisanats, » a souligné le responsable.
Le président de la Banque africaine de Développement (BAD), Akinwumi Ayodeji Adesina, a estimé que cette nouvelle taxe aura un impact négatif sur les pays africains, étant leur partenaire le plus important.
Il a précisé qu’une étude montre que l’Afrique pourrait perdre 35 milliards de dollars chaque année sur ses exportations et donc cela aura certainement des conséquences sur le continent.
« Lorsque l’Europe veut réaliser son objectif, il faut aussi reconnaitre la situation particulière de l’Afrique », a-t-il souligné, ajoutant, dans une déclaration à Business News que « l’Afrique ne contribue qu’avec 3% des émissions mondiales de CO2 et qu’elle ne doit pas être pénalisée, parce qu’elle n’a pas contribué largement à ces émissions. On ne doit pas être aussi pénalisés pour les exportations parce que cela empêche l’industrialisation à cause de ce type de mécanisme ».
M.B.Z
La tunisie impacte le monde en pollution carbone a hauteur de 0.004% , l afrique tout entiere a 3% des emissions globales.
L europe et les usa ont pollué pendant plus de 100 ans et c est eux qui veulent nous imposer une taxe carbone .
Si les politiciens africains dont Tunisien etait intelligent et pas corrompu , l afrique dont la tunisie imposerait a l europe une taxe carbone par default pour la pollution globale effectué depuis 150 ans sur tout leur produit spécialement sur leur voiture sur leur agriculture subventionnée par la Pac . Sur leur ligne telephonique et cable qui passe par la tunisie , leur interdire le survole de leur satellite au dessus de la Tunisie .
On pourrait aussi les taxer pour leur impact negatif de leur colonisation et bien + encore .
La reciprocité est la clé du respect
