
Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Anouar Ben Gaddour, a critiqué, lundi 20 juin 2022, la non-intervention du chef de l’Etat pour éviter la grève générale dans le secteur public qui a eu lieu le 16 juin dernier, d’autant plus que la centrale syndicale avait exprimé son ouverture au dialogue et la possibilité d’annuler la grève.
Au micro de Myriam Belkadhi dans la Matinale de Shems FM, le syndicaliste s’est interrogé : « Pourquoi Kaïs Saïed n’est-il pas intervenu pour éviter la tenue de la grève ? ». Pour lui, le président de la République devait recevoir le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi et la cheffe du gouvernement pour les encourager à dialoguer et empêcher la tenue de la grève.
Le dirigeant de la centrale syndicale a aussi profité de l’occasion pour condamner ce qu’il considère comme une entrave au langage du dialogue. Il pense que l’absence de la raison est derrière l’échec de la réunion tenue avant la grève entre l’UGTT et le gouvernement Bouden.
Sur un autre volet, M. Ben Gaddour a affirmé que l’organisation va présenter sa vision par rapport à l’amendement de la Constitution de 2014.
Il pense qu’il y a un manque d'harmonie et de cohérence entre les ministres du gouvernement Boden, en estimant que le gouvernement n’a pas de vision claire.
Le syndicaliste a annoncé qu’une instance administrative de l’organisation se tiendra les 26 et 27 juin pour évaluer la grève et faire le suivi de la situation générale.
I.N
C'est la preuve d'une incroyable absence de capacité de réflexion, d'innovation et de propositions concrètes de la part de la centrale syndicale, c'est aussi grave affligeant et insultant pour les classes laborieuses que l'UGTT, par sa vocation, est censée représenter et défendre.
Saied n'est pas Macron et la Tunisie n'est que la petite province de France.
Divaguer trop nuit au fonctionnement du cerveau.
Et un peu de modestie fait grandir l'esprit.
Sans rancune.
Le curieux...
Divaguer ? Sans aucun doute.
Mais, quel est votre argument, sinon nous ressasser que la la Tunisie serait une province de la France ?
Et, si tel était le cas, il me paraît juste de regarder du côté de l'empire dont elle est partie.
Cela nuit à votre logiciel ?
Ne lisez pas mes posts.
Et puis, aimez, adorez qui vous plaît, cela m'importe peu.
Juste, regardez comme est le monde.
Ce monde si adoré, porté aux nies de ces agents du fric, du lucre si suffisants.
Ce n'est pas ce que je préfère chez l'humain.
Macron, par exemple. I' est Chef d'Etat d'un pays aussi loué que honni, chéri par les admirateurs et mis au premier rang de toute l'humanité, ou traîné dans la boue avec ou sans motif.
Macron a commencé par trahir son pygmalion.
Il a fait un mini coup en utilisant son rang et placé de ministre pour snacoquiner aux puissants qui ont vite empli son escarcelle de quelques 13 millions d'euro avant que débute la cérémonie.
Il a "renversé la table" avec la promesse de faire du neuf, de l'inédit.
Plus de partis politiques, de syndicats, et leur existence est réduite à la figuration.
Le Parlement aussi. Il n'a d'utilité que pour donner la couleur legislative aux ukases du Roi. Pardon:Jupiter.
Il a fait éborgner les manants qui le contestaient, arracher des mains, et traité d'analphabetes les femmes ouvrières, et du haut de son magistère conseillait de "traverser la rue pour trouver un travail".
Il aura tout fait d'autorité, niant à quiconque le moyen de faire, décider, disputer autre chose que ses choix.
L'enfant-chéri de la Banque, que certains adorent, trouvent "bon président" vient de subir une décolletée de première.
Il aura contribué à faire du parti fasciste un parti du Parlement, et ses suiveurs nombreux, et tout aussi opportunistes que lui, renégats et fiers, n'auront pas sauvé la boutique qui en 5 ans aura changé de nom, la façade ripolinée, pour atteindre 245 sièges.
Ils auront crié à l'anarchie, au danger, il n'ont pas osé les chars soviétiques, puisque celle-ci est enterrée depuis lors, ils auront menti, offert le pays aux prétendants, vendu des bijoux de famille.... ils se pensent encore nécessaires.
Notre Rubempré ne semble plus attirer les foules.
Je lui prédis des mois chauds, très chauds, et vive la Sociale.
Cela pour donner du grain moudre aux empressés et aux applaudisseurs.
Les fiers d'être Français, et les chauvins de tous bords, car à l'image de notre prétendant, ces agents du fric, du capital, n'ont pas de patrie.
Leur patrie est le lucre.
Nous en avons tant en ce pays, ce qui rend au moins assez pertinente ma parabole.
- un chef d'état digne de nom n'a pas à intervenir dans la gestion des affaires courantes du pays.
- le " dialogue " de sourds est entre la cheffe du gouvernement (plutôt entre la collaboratrice du président) et la centrale syndicale ne peut pas aboutir puisque le fonds du problème est d'ordre politique entre L'UGTT et le locataire de Carthage.
- le monarque Saied a mis à la poubelle la constitution de 2014.
Par conséquent, il ne s'agit pas de son amandement.
Le nouveau dictateur a déjà préparé une nouvelle constitution sur mesure pour s'asseoir à vie sur le trône.
Il n'a jamais chercher à discuter, à parler, à consulter, à causer avec quiconque.
Il ne reconnaît personne sauf les membres de son cercle fermé, son clan.
Il a délaissé la carotte et il use sans modération du bâton.
Donc, il faut arrêter de rêver les amis.
C'est terminé, les dix glorieuses de la révolution sont déjà bien enterrées.
La troisième république et la nouvelle dictature sont en marche.
Bon vent pour la populace.

