Le professeur en réanimation et membre de la commission scientifique de lutte contre le Coronavirus, Amen Allah Messaâdi, a précisé que l’administration d’une troisième dose est en cours de préparation. « Nous allons créer une nouvelle plateforme qui sera consacrée aux demandes d’injection de la troisième dose pour les personnes âgées de plus de cinquante ans », a-t-il dit.

A l’occasion de son intervention du 28 septembre 2021 sur les ondes de la radio Shems FM, Amen Allah Messaâdi a déclaré : « Le Coronavirus est une épidémie récente. Nous en suivons encore les effets et conséquences. L’immunité fournie par les deux doses du vaccin pourrait diminuer après quatre à cinq mois. Ainsi, les individus souffrant de maladies chroniques pourraient se trouver en danger ».

Le médecin a expliqué que la stratégie nationale vise principalement à éviter les cas critiques et la mise en danger des individus dont le système immunitaire est fragile. Pour ce qui est de la commission scientifique, les membres se sont mis d’accord sur l’administration d’une troisième dose. Le ministère a entamé les préparatifs. La plateforme citée précédemment devrait être opérationnelle à partir de la semaine du 4 octobre 2021. Les citoyens concernés seront sélectionnés et convoqués à travers les données disponibles sur la plateforme Evax.

En ce qui concerne les personnes non-inscrites sur Evax et ayant des intérêts au sein de pays qui ne reconnaissent pas certains vaccins, Amen Allah Messaâdi a précisé qu’elles doivent s’inscrire sur Evax. Par la suite, ces personnes seront convoquées et recevront l’un des vaccins reconnus par ces pays-là.

Amen Allah Messaâdi a rappelé qu’une troisième dose sera administrée aux personnes âgées de plus de cinquante ans et souffrant de maladies chroniques. « Même les personnes ayant reçu le vaccin Johnson & Johnson sont concernées par cette nouvelle disposition puisque plusieurs études scientifiques soulignent l’importance d’une deuxième dose pour renforcer l’immunité », a-t-il ajouté.

Au sujet de l’élargissement de l’administration d’une troisième dose, Amen Allah Messaâdi a expliqué qu’il s’agit d’une question de priorité. « Il est possible d’administrer plus tard une troisième dose à l’ensemble de la population », a-t-il déclaré.

 Par ailleurs, Amen Allah Messaâdi a considéré que les médicaments anti-corona ne seraient pas disponibles en décembre comme l’ont affirmé certaines sources. « Il y a encore des essais cliniques à faire. Ces laboratoires ont juste présenté quelques expériences », a-t-il poursuivi.

S.G