
Le dirigeant du Front de salut national, Ahmed Nejib Chebbi, a indiqué, lors d’une conférence de presse, tenue ce lundi 13 novembre 2023, que le Front est favorable à la loi sur la criminalisation de la normalisation.
« Il y a des infiltrations israéliennes réelles dans la société tunisienne et dans plusieurs domaines. Les domaines culturels et académiques, les domaines artistiques, sportifs et commerciaux et tout cela doit cesser dans la mesure où il s’agit d’actions dans un état de guerre (…) la normalisation n’est pas une position ou une opinion politique et nous sommes contre la criminalisation des opinions, mais les actions sont soumises à la loi » a-t-il souligné.
Une réunion des présidents de blocs, est prévue demain, mardi 14 novembre 2023, pour discuter de la loi sur la normalisation. Le bureau de l’ARP se réunira, pour sa part, mercredi 15 novembre 2023, pour examiner les propositions et recommandations présentées par les présidents de blocs.
La plénière consacrée à la discussion et au vote de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël, tenue le 3 novembre, a été ponctuée par des perturbations dues à des différends entre le président du Parlement Brahim Bouderbala et certains députés. M. Bouderbala avait levé la plénière après avoir informé les députés des réserves émises par le président de la République.
Les députés à l’origine de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation ont fait pression au sein de l’Assemblée pour accélérer l’examen de ladite loi et l’adopter dans la précipitation alors que les bombardements israéliens dans la bande de Gaza s’intensifiaient. D’autres ont estimé que la proposition de loi était vague et donc « dangereuse » et que des consultations avec d’autres parties prenantes, dont le ministère des Affaires étrangères, étaient indispensables lors de son élaboration, chose qui n’a pas été faite.
Selon des députés, si les discussions au Parlement sur la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation se trouvent aujourd’hui bloquées c’est à cause du président du Parlement, Brahim Bouderbala qui « a cédé aux pressions américaines ».
Le rapporteur de la Commission parlementaire des droits et libertés, Mohamed Ali, a affirmé que les États-Unis ont menacé la Tunisie de sanctions économiques et militaires si une telle loi venait à être adoptée. Il a indiqué que l’ambassade des États-Unis en Tunisie avait formulé ses menaces dans une correspondance envoyée au ministère des Affaires étrangères.
Selon la même source, le président du Parlement a évoqué ces menaces à plusieurs reprises pour expliquer son opposition à la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël et pour faire peur aux élus.
M.B.Z
Je vais finir par regretter Ben Ali, Maître en matière de relations internationales et qui a su préserver les INTERETS de la Tunisie.
Depuis 2011, on voit une succession de connards (à part un peu BCE) plus cons les uns que les autres...
Et comme ce type, autant que le Dictateur en place, n'a RIEN à proposer au pays...voilà qu'ils se refait une "virginité" grâce à Israel et à la Palsetine..
Pauvre pays....
PS : Il ne nous reste qu'un seul espoir dans cette vie et elle s'appelle Abir Moussi...espérons que le Dictateur ne lui fasse pas l'irreparable en prison.
Ce gars, survivant du parti des girouettes du salut, est le meilleur surfeur de l'équipe.
La démagogie et le populisme sont ses seuls et uniques atouts.
A la moindre opportunité, il prend son surf et accourt vers la vague porteuse.