
L’équipe des journalistes d’El Hiwar Ettounsi a été agressée, par des sécuritaires, ce mercredi 12 février 2020, devant l’Assemblée des représentants du peuple.
L’équipe composée de trois journalistes Ali Mejri, Ines Ezzeddine et Walid Hichri. L’équipe était en train de préparer son intervention en direct devant le parlement.
Ils ont été agressés et conduits au poste de police de Bardo, après la saisie de leur matériel. Ils ont par la suite été libérés.
Après la libération de l’équipe, Ali Mejri est intervenu en direct sur le plateau « Tounes Al Yaoum » de Myriam Belkadhi pour revenir sur les raisons de l’incident.
« Nous étions en train de préparer notre intervention en direct, quand une patrouille sécuritaire est venue vers nous. Les agents nous ont demandé une autorisation de tournage. Nous avons présenté nos cartes d’identité ainsi que nos cartes de presse, tout en leur expliquant que nous n’avions pas l’autorisation dont ils parlent et que nous avions synchronisé notre intervention avec les agents sécuritaires au sein de l’assemblée ».
Ali Mejri explique que la patrouille a ignoré les explications des journalistes : « Ils ont saisi le matériel ainsi que la caméra. Nous avons été agressés et conduits de force au poste de police du Bardo. Toutefois, je tiens à remercier le chef du poste du Bardo ainsi que le chef de district qui ont rapidement réagi à cet incident, tout en présentant leurs excuses ».
S.H
Hum. . . on dirait qu'elle est l'objet de vos fantasmes sinon de vos désirs refoulés, non ?
Maxula.
Si jamais un agent me demande de présenter mes papiers d'identité, serais-je en droit de me considérer comme "agressé" !
Si j'ai envie d'aller manifester devant l'Assemblée et de filmer mes exploits en même temps, les flics n'auront pas le droit de m'en empêcher sinon je me considérerais comme "agressé" !
Et il se trouve que l'équipe de "Hiwar" ne se distinguait pas des autres citoyens aux abords de l'Assemblée, autrement que par des moyens techniques(*) largement à la portée de n'importe qui !
Comment dans ses conditions, et dans la pénombre du crépuscule d'un mois de février, distinguer une honnête équipe de "journalistes" sur un reportage en direct, d'une fine équipe(**) d'agents fourbes du Mossad qui prépareraient un attentat contre un élu quelconque, autrement qu'en embarquant tout ce beau monde en direction de la maison poulaga la plus proche pour vérifier tout ça ?
Alors, "interpellation" des plus banales dans un pays du tiers-monde des plus banals, ou "agression" des plus extraordinaires dans un pays qui ne l'est pas moins ?
A force de crier "au loup !", il finira pas sortir du bois !
Maxula.
(*) Caméras, micros, etc.
(**) Ou des sicaires sectaires qui s'apprêteraient à exécuter un contrat !
Et ca ne paye pas, au contraire. Donnez leurs un doigt, ils vous arrachent le bras.
L'?mergence de castes superieures en Tunisie se fait de plus en plus ressentir.
Bientôt la prochaine révolution qui emportera tout le monde
Il est plus que évident que ces journaleux sont chargés de mission auprès de puissances étrangères.
Il est plus que urgent de fermer définitivement cette chaîne de Télé