
La chambre des mises en accusation a rejeté aujourd'hui les trois requêtes formulées par les avocats de Saber Laâjili dans l'affaire de Chafik Jarraya.
Le directeur général de la sûreté touristique et ancien chef de la brigade antiterroriste d'El Gorjani, Saber Laâjili, a comapru ce mercredi 13 décembre 2017 devant la chambre des mises en accusation. Ses avocats avaient demandé sa libération et le transfert de son affaire devant le pôle antiterroriste.
Les avocats de Saber Laâjili avaient également requis le report de cette affaire en attendant que l'impartialité de ladite chambre soit prouvée, compte tenu des accusations faisant état d'une "justice sur-mesure" dans ce dossier.
Dimanche 10 décembre 2017, le député d’Al Horra, Sahbi Ben Fredj a dénoncé, dans un statut Facebook, d’énormes pressions sur la justice pour enterrer ce dossier.
Tout en affirmant qu'une grande pression a été exercée sur la juge chargée de l’affaire à la cour d’Appel pour délaisser le dossier, il a indiqué qu’une nouvelle chambre de mises en accusations a été formée le 4 décembre pour se charger, exclusivement, d’examiner les affaires de la justice militaire. « Deux jours par la suite, les avocats des accusés intentent un procès en référé pour la libération de leurs clients et la remise de l’affaire devant la justice judiciaire. Heureusement, que le procureur général a refusé la demande de la juge, et que la décision de création de la nouvelle chambre de mise en accusations a été gelée », a-t-il écrit.