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Affaire du décès des nouveau-nés : le pharmacien condamné est un bouc émissaire, selon le Cnopt
08/07/2023 | 12:42
2 min
Affaire du décès des nouveau-nés : le pharmacien condamné est un bouc émissaire, selon le Cnopt

 

Le chef de service de la pharmacie à l’hôpital La Rabta condamné à dix ans de prison dans l’affaire des décès des nouveau-nés (huit mois de prison pour chacune des quinze affaires) est un « bouc émissaire ». C’est ce qu’a estimé, vendredi 7 juillet 2023, le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens de Tunisie (Cnopt) dans un communiqué signé par son président, Ali Bsila.

 

Dans ce même document, le conseil a exprimé son étonnement face à ce « verdict sévère » et « la présentation de leur collègue comme un bouc émissaire pour couvrir le manquement du ministère de la Santé et qui est le résultat de l’échec des politiques sanitaires de l’État dans le secteur public depuis des dizaines d’années ».

Le conseil s’est aussi étonné de ce « verdict sévère, malgré les preuves présentées par le comité de défense prouvant sans aucun doute la non-responsabilité de leur collègue pharmacien dans cette tragédie ».

 

Le Cnopt appelle à la nécessité de faire la lumière sur l’entière vérité et à faire justice. Il a aussi exprimé son total soutien au pharmacien condamné, en appelant les organisations, les syndicats, les associations professionnelles et tous les pharmaciens à exprimer leur solidarité à leur collègue.

 

La veille, le 7 juillet 2023, la directrice du Centre de maternité et de néonatalogie de Tunis et le chef de service de la pharmacie à l’hôpital La Rabta ont été condamnés, chacun, à dix ans de prison dans l’affaire des décès des nouveau-nés (huit mois de prison pour chacune des quinze affaires). Un non-lieu a été prononcé en faveur du troisième accusé, le directeur de la maintenance de l’hôpital.

Le tribunal a aussi statué en faveur d’une indemnisation financière au profit des familles, qui ont entamé les poursuites, à hauteur de 30.000 dinars par famille, toujours selon cette même source.

En mars 2019, 13 décès de nouveau-nés ont été constatés dans le centre de maternité et de néonatalogie de Tunis, à cause d’une infection nosocomiale due au produit d'alimentation parentérale et survenue entre la préparation du produit et son administration aux nouveau-nés.

 

I.N

08/07/2023 | 12:42
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Commentaires
BOBBY
le quatrième pouvoir toujours au rendez vous...
a posté le 09-07-2023 à 18:47
On avait presque oublié cette effroyable tragédie qui avait coûté à la vie à tous ces bébés, après plus de 4 ans (mars 2019). Vous imaginez ce que doivent vivre les familles depuis tout ce temps. Choquante affaire. 13 bébés. allah yarhamhom. Grâce à nos extraordinaires journalistes nous avons compris, nous la populace, les tenants et aboutissants de cette affaire. merci pour vos efforts d'investigation!! On peut toujours compter sur vous , vous le quatrième pouvoir, pour comprendre ce qui s'est réellement passé (matériel faute humainecoupure de courantinfection?allez savoir...) , surtout face à ce genre de catastrophes hors normes..
Limou
La responsabilité de l'état
a posté le 09-07-2023 à 01:32
Le pharmacien a alerté le ministère sur les anomalies de la salle blanche. Les responsables n'ont pas réagi ( faute de budget je suppose). Le pharmacien pouvait refuser de préparer l'alimentation dans des conditions non conformes, il aurait été taxé de quelqu'un qui trouve des prétextes pour ne pas travailler et aurait pu même être sanctionné. Le vrai responsable est l'état qui refuse d'instaurer des normes de fonctionnement pour les hôpitaux, auquel cas la plupart des services seraient fermés.
Flore
Santé publique
a posté le à 11:23
Le problème relève du manque de budget et des hauts responsables en charge de la santé publique et non du chef de service de la pharmacie transforme pour l'occasion en bouc émissaire dans cette histoire tragique
Mon.
Comment
a posté le 08-07-2023 à 22:51
Je profite de cette occasion malencontreuse pour attirer l'attention du Ministère de la Santé Publique pour qu'il envoie une note interdisant aux pharmaciens et surtout à leur personnel de jouer au médecin pour délivrer des médicaments comme les antibiotiques et les corticoïdes entre autres, sans ordonnance, de même je constate rarement que les pharmaciens sont au comptoir pour vérifier et diriger le travail du personnel sans compter les conseils utiles à donner aux patients pour éviter qu'ils n'achètent n'importe quoi. La pharmacie en Tunisie est devenue une épicerie et a perdu sa vocation première : le conseil, l'explication de l'ordonnance et surtout l'abstention de donner les médicaments inscrits au tableau des médicaments interdits sans ordonnance.
Flore
Rectification
a posté le à 11:20
Hors sujet Mon
Les pharmaciens sont dans l'obligation de recruter des pharmaciens assistants
Le personnel comme vous dite est essentiellement composé de pharmaciens avec toutes mes compétences nécessaires pour vous conseiller Mon
Alya
Le drame
a posté le 08-07-2023 à 14:39
Le problème est que l on ne peut rien déléguer quand on travaille dans un secteur médical. La responsabilité incombent toujours au chef . C est notre sacerdoce
Juan
Attar-Pharmacien incompétent mérite la pendaison.
a posté le 08-07-2023 à 14:08
dans ma famille, un enfant est mort , suite à une overdose: le Attar-Pharmacien a délivré un médicament pour adulte !!!
en fait, il n'étatit pas dans sa boutique. c'est l'un de ses apprentis non-pharmacien, qui a délivré.
il ne mérite pas 10 ans, mais la pendaison devant sa boutique , pour l'exemple.

un bébé n'a pas de prix .
Flore
Blabla Juan
a posté le à 13:10
Hors sujet JUAN
N'importe quoi!
takilas
Quand on leur dit que la compétence n'est pas une plaisanterie.
a posté le 08-07-2023 à 12:57
Ils se fâchent et prétendent, comme à leur accoutumé, d'accuser les honnêtes et les nationalistes de régionalistes, et ce au nom et la (caricaturale) révolution de cirque.
Samar
N'importe quoi !
a posté le à 10:41
Hors-sujet M. Beldi !