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Affaire Abir Moussi : refus implicite de la demande de libération
28/12/2023 | 21:05
3 min
Affaire Abir Moussi : refus implicite de la demande de libération

 

Le comité de défense de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a tenu, jeudi 28 décembre 2023, une conférence de presse pour revenir sur les derniers développements de l’affaire.

 

Le comité de défense a affirmé que le juge d’instruction ne s’est pas prononcé sur la demande de libération, qui lui a été soumise le 22 décembre 2023, dans les délais légaux. Cette action est considérée comme étant un refus implicite de la libération de Mme Moussi. En conséquence, le comité soumettra la demande de libération directement à la chambre des mises en accusation.

 

Le membre du comité de défense, Karim Krifa a indiqué que le comité s’est adressé au ministère de la Justice pour connaitre les issues des plaintes déposées concernant les falsifications des PV et les suspicions autour de l’expert désigné pour l’examen du contenu des téléphones d’Abir Moussi. « Le ministre nous a appris que le dossier de l’expert en question était devant les services judiciaires du ministère », assure l’avocat.

Dans ce contexte, il a indiqué que le comité de défense ne parvient pas à comprendre comment le juge d’instruction ait pu confier des travaux d’expertise à une personne dont le dossier serait examiné par les services judiciaires du ministère.

Par ailleurs, il a assuré que la présidente du parti, leur a indiqué lors de la dernière visite qu’elle n’était pas étonnée des toutes ces manœuvres et qu’elle se considère actuellement, comme étant une otage politique, dans la mesure où il n’existe aucun crime commis, encore moins de procédures judiciaires respectées tout au long du processus de son affaire. 

 

Karim Krifa, avait appelé, le 12 décembre, le ministère de la Justice à fournir des informations sur l'expert désigné pour mener les expertises dans l'affaire d'Abir Moussi et de prouver qu'il est bien répertorié dans la liste des experts judiciaires. Il a alors précisé que le comité de défense signalera des cas d'usurpation d'identité dans ce dossier au ministère et au doyen des juges d'instruction.

Karim Krifa a expliqué que les résultats des laboratoires de l'État tunisien, chargés des tests et de l'examen du téléphone de la présidente du parti, Abir Moussi, étaient favorables à sa cliente. Cependant, le parquet a chargé un troisième expert, selon les recherches et l'enquête effectuées par le comité de défense, qui ont révélé qu'il n'était pas répertorié dans la liste des experts judiciaires et qu'il travaillait pour une société non-résidente sur le territoire tunisien. De plus, il n'était pas résident en Tunisie mais en France, en violation de la loi sur les experts judiciaires.

Il a ajouté que le traitement des données personnelles d’Abir Moussi par une personne physique sans son autorisation constitue une violation claire de l'article 57 de la loi sur la protection des données personnelles, qui interdit la transmission de données personnelles à des tiers sans le consentement de la personne concernée. Il a demandé au ministère de la Justice de clarifier cette question.

Abir Moussi faisait face, initialement, à trois chefs d’accusation : attentat ayant pour but de provoquer le désordre, traitement des données à caractère personnel sans l’autorisation de la personne concernée, et entrave à la liberté du travail. L’accusation a ensuite modifié le chef d’accusation prenant en considération l’ensemble de l’article 72 du Code pénal sur les attentats contre la sûreté intérieure de l'État. Dans son article 72 le Code pénal stipule : « Est puni de mort, l'auteur de l'attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d'inciter les gens à s'armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien ».

 

S.H


 

 


28/12/2023 | 21:05
3 min
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Commentaires
MH
KK perd son temps
a posté le 29-12-2023 à 18:32
A mon humble avis, elle croupira en prison tant que le quasi-président sera au pouvoir. C'est-à-dire à vie. Heureusement qu'elle est plus jeune.
Anti-islamiste
Très grave !
a posté le 29-12-2023 à 17:40
Non seulement la justice est aux ordres mais ce qui est plus grave c ' est qu ' elle est aux ordres de qui au juste ? Quand on nous laisse entendre que le dossier Abir moussi est entre les mains d' un individu non identifié au ministère de la justice comme etant expert non résident , ayant pignon sur rue à l' étranger travaillant en collaboration avec les ministère de la justice manipulant les donneés personnelles de Abir Moussi sur son téléphone laisse sérieusement des questions sur qui dirige le.pays et sa souvereneté réelle..
hourcq
Une justice au ordres.....
a posté le 29-12-2023 à 15:19
.......De l'autocrate mamamouchi qui s'est arrogé tous les pouvoirs sous couvert de lutte contre les corrompus dans ce pays. Tel un nouveau Robespierre tunisien, il fait tomber les têtes surtout celles de ses principaux opposants dont Abir Moussi est la plus courageuse représentante. Les motifs d'accusation ne tiennent pas debout mais comme le dit fort justement le proverbe: "Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage". Idéal pour écarter tout opposant sérieux dans les présidentielles à venir. Dans ces conditions, pas étonnant que les tunisiens votent avec leurs pieds avec la participation la plus faible du monde démocratique. Je ne souhaite évidemment pas à K.S la fin de "l'incorruptible" Robespierre mais il devrait méditer sur le fait qu'il n'y a pas loin du Capitole à la roche tarpéienne, du pouvoir absolu à la chute brutale.
MADOU
EN ATTENDANT,,,,,
a posté le 29-12-2023 à 14:11
Apres avoir anime les jours de l`ancient parlement, Abir devrait faie de meme a "Boufarda".
Donnez la son megaphone et son casque a mobylette pour faire une bonne ambiance et distraire ses comperes.
EL OUAFI
Le vrai visage de celle prise pour, Jeanne d'arc à la tunisienne.
a posté le 29-12-2023 à 11:48
Cette dame(Abir Moussi) n'est qu'une de la face cachée d'un héritage qui a failli,et qui nous a mené à cette situation donc souffre nos concitoyens lambda.
La poursuite de l'oeuvre de ben Ali, déguisée des sous-entendus funestes d'une devenue caduc.
Il ne faut pas se leurrer cette dame obsédée pour un retour de la bande du type TRABELSSIA ( en fuite avec l'argent spolié des
tunisiens).
ANTIRELIGION
LELLA A. MOUSSI
a posté le 29-12-2023 à 11:09
Vous voulez que A. MOUSSI soit célèbre là voila martyre de quoi vous vous plaignez ?
Un lecteur
De l'acharnement politique !
a posté le 29-12-2023 à 08:31
Abir est déjà quoi qu'en dise ses détracteurs devenu une icône de la résistance à cette cabale ignoble et sur ce plan elle a déjà gagné une grande bataille pour être le jour dit au rendez vous avec l'histoire du pays cela est inéluctable
madou
hahaha
a posté le à 14:12
Ha Ha Ha
naceur fah
Article 57
a posté le 29-12-2023 à 00:47
Pour être plus précis, l'article 57 dit clairement "aux personnes privées" et non "à des tiers" comme vous l'avez mentionné. Juridiquement, La nuance est de taille, surtout dans notre cas.
Tanit
La seule opposante crédible et capable de remporter les présidentielles
a posté le 28-12-2023 à 22:37
Est en prison injustement.
madou
Hahaha
a posté le à 14:12
Hahaha
Abir
Inadmissible et inhumain
a posté le 28-12-2023 à 22:25
Eheeh ya Welles, la jalousie et la dictature sont très dangereuses ! Il a caché le criminel ganouchi au chaud et séquestré sa rivale en prison ! Ya ks tu ne peux pas être fier de tes massacres contre une femme innocente et loyale
Welles
Inadmissible !
a posté le 28-12-2023 à 21:27
Comment osent-ils faire ça ! Même Ben Ali ne l'a pas fait.
madou
well deserved
a posté le à 14:13
bien merite au contraire