
Le directeur de l’hôpital Abderrhamen Mami, une médecin, le superviseur de la garde de nuit, le superviseur général, la directrice financière de l’hôpital, le directeur en charge de la patientèle, deux gardiens et un technicien supérieur et le propriétaire d’une société de pompes funèbres, arrêtés la semaine dernière, passeront 48 heures de plus en garde à vue, selon le porte-parole du Tribunal de première instance de l’Ariana, Nizar Laouaj.
Dans une déclaration à Mosaïque FM, il a précisé, au micro de Jihene Miled, que les prévenus avaient comparu devant le parquet qui a décidé la prolongation de la garde-à-vue jusqu’à leur comparution demain. Ils sont entre autres accusés de dilapidation de deniers publics, de faux et usage de faux et d’usage de sa qualité de fonctionnaire public pour se procurer à lui-même ou à un tiers un avantage injustifié, et causer un préjudice à l’administration.
Les prévenus ont, rappelons-le, été arrêtés dans le cadre d’une information judiciaire sur l’enterrement du corps d’un Subsaharien contrairement aux règles. Le corps a été transféré à l’hôpital Abderrahmen Mami il y a de cela deux mois et devait être placé dans la morgue. Ce qui n’a pas été fait par manque de place dans le réfrigérateur mortuaire. Le corps a été laissé à l’air libre pendant quatre jours, ce qui a causé sa putréfaction.
D’après Nizar Laouaj, la société de pompes funèbres a été sollicitée et payée par l’hôpital pour l’inhumation du corps décomposé. Or, selon la loi, l’enterrement est à la charge de la famille du défunt.
N.J
A BN il faut préciser quelque chose dans cette information n'est pas claire et l'acquisition ne tient pas !!