
« Les référendums sont les outils déguisés de la dictature. Avez-vous déjà vu un référendum dans un pays arabe sur lequel le peuple n’a pas dit oui ?... Je rêve du jour où, dans un pays arabe, l’issue soit négative, que le peuple dise non ! » avait affirmé Kaïs Saïed, en 2017, bien avant qu’il ne devienne président de la République et sans doute bien avant qu’il n’y songe.
Depuis qu’il a annoncé son référendum constitutionnel prévu le 25 juillet courant, ces propos ont été sortis des tiroirs pour souligner l’absurdité de son projet et surtout pour rappeler au chef de l’Etat que son projet est, en effet, d’asseoir une dictature… la sienne.
Afek Tounes a saisi cette belle occasion pour lancer une campagne appelant à voter « Non » au référendum. « Ensemble pour réaliser le rêve de Kaïs Saïed, participe et vote non ! » dit le slogan du parti.
Afek Tounes est parmi les rares partis politiques à participer à la campagne référendaire, adoptant une position claire contre le projet de la nouvelle Constitution.
Hier, le président du parti, Fadhel Abdelkefi a affirmé qu'en cas de victoire du "non" à l'occasion du référendum du 25 juillet 2022, rien n'obligeait le président de la République, Kaïs Saïed à céder sa place au président de l'Assemblée des représentants du peuple et du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi. Il a rappelé que le chef de l'Etat avait dissous le parlement tunisien. Il a affirmé que Brahim Bouderbala, président de l'Ordre national des avocats tunisiens, cherchait par ce genre de déclaration à faire peur aux Tunisiens.
Fadhel Abdelkefi a, aussi, rappelé que le chef de l'Etat considérait, selon une déclaration de 2017, que le référendum était un instrument de dictature. Le chef de l'Etat avait, également, exprimé son souhait de voir un peuple arabe dire "non" à l'occasion d'un référendum. « Nous espérons pouvoir réaliser ce souhait ! », a ajouté Fadhel Abdelkefi. Il a déploré l'exploitation de l'administration tunisienne et des ressources de l'Etat au profit de la campagne référendaire et plus précisément pour pousser vers le "oui". Il a critiqué l'attitude hostile de certains gouverneurs à l'encontre des opposants au projet de la nouvelle Constitution. Il a évoqué l'absence de réaction du gouverneur de Sidi Bouzid lors de l'agression des militants de Afek Tounes à l'occasion d'une réunion autorisée par l'Isie et les autorités locales.
Le président de Afek Tounes a, aussi, critiqué l'attitude du chef de l'Etat par rapport au référendum. Il a assuré que ce dernier n'était pas inscrit comme participant à la campagne référendaire. Il a estimé qu'il devait s'inscrire, lui aussi, auprès de l'Isie avant de publier une lettre incitant les électeurs à voter en faveur du projet. « Le président, ses ministres, ses gouverneurs, son administration et ses diplomates représentent le clan du "oui"... je tiens le président de la République, la cheffe du gouvernement et le ministre de l'Intérieur pour responsables de l'intégrité physique des militants de Afek Tounes », a-t-il ajouté.
Fadhel Abdelkefi a affirmé que le projet de la nouvelle constitution était un bon en arrière. Il a rappelé que son parti avait multiplié les appels au dialogue. Il a affirmé que le problème résidait en la situation socio-économique et non-pas en la constitution de 2014. Ainsi, il a considéré qu'un accord avec le Fonds monétaire international n'allait pas résoudre les problèmes auxquels faisait face la Tunisie. Il a rappelé que le président de la République avait créé une commission sans lui attribuer de prérogatives. Il a ensuite insisté sur le mystère entourant l'identité de la personne ayant rédigé le brouillon présenté par la commission au président de la République.
M.B.Z
Et je participe immédiatement et volontiers aux frais de voyage !
Tout homme politique est généralement armé de quelques vestes qu'il doit retourner en fonction des aléas du moment et selon sa convenance.
Saied ne déroge pas à cette pratique efficace.
Nous avons un personnage
à différentes facettes.
Un Saied, simple citoyen-candidat, un Saied, président en exercice puis un Saied autoproclamé dictateur par anticipation, avant même l'aboutissement de sa dynamique tyrannique.
Tout au long de son périple court et insignifiant politiquement, Saied a fait des déclarations, a pris des positions erronées, contradictoires,...
Et comme, nous dit le proverbe " il n'ya que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ".
Saied est un personnage "politique", bien conseiller par Essissi et quelques énergumènes arrivistes.
La preuve et à ce jour, son plan diabolique fonctionne à merveille et ce, jusqu'à nouvel ordre.
Le terrain politique est bien desservi et ratissé dans la mesure où il a fait disparaitre tous les acteurs politiques et bloqué le fonctionnement de toutes les institutions.
Depuis juillet 2021, il a mis à dos tout ce qui constitue un obstacle à son projet pharaonique, même le peuple qu'il a élu en nous faisant croire qu'il il '?uvre fermement pour son bien et répondre à ses attentes.
Comme tout politicien " averti " Saied a désigné l'ennemi intérieur, Ennahdha en premier, technique qui lui permet de s'assurer l'adhésion naïve d'une majorité du peuple.
Mais jusqu'à quand !?!?!?
De ma part, je suis plus que convaincu que tous ceux qui militent pour le "OUI" seront les premières victimes du plan astucieux de ce président obsédé par le trône.
Et, une fois les bases de la nouvelle dictature mises en place et consolidées il sera trop tard de s'en sortir ce piège.
Mais j'estime que ce pari fou de Saied risque de subir un échec cuisant car pour remettre le pays sur les rails, le chantier me paraît vraiment gigantesque.
La situation économique et financière n'aide guerre ce president qui, quoi on dise, est un novice en matière économique (voire mal conseillé) surtout que l'exécution des exigences du FMI sera la principale source d'un probable soulèvement populaire.
Je rappelle juste qu'en 1983, le binôme Bourguiba -Mzali a sauvé de justesse sa peau, ...la révolte du pain !!!
Vous en souvenez !
Un peuple dont le ventre creux ne reste jamais les bras croisés.
Enfin, je rappelle que la dette globale de la Tunisie dépasse l'entendement puisqu'elle se chiffre à plus de trente cinq milliards de dollars.
C'est hallucinant !
Cette situation de cessation de paiement date depuis les années quatre-vingt-dix en concert avec le soulèvement du bassin minier.
Mais que se passe-t-il une fois la nouvelle constitution nous est imposée !?
C'est évidemment l'inconnue à "X" équations dont notre nouveau monarque aura peut-être, avec l'aide du DIEU ESSISSI et compagnie, l'intelligence et le génie pour la résoudre en usant de plus de lois, de décrets et de décisions nocturnes.
Bon vent à la populace.
Ce sera pour le prochain.
Voilà donc Jupiter face à ses propres contradictions, même s'il ne s'agit que de déclarations un tantinet trop osées et imprudentes, dans la bouche de présumés "politiciens" qui n'ont jamais eu de la politique qu'une notion des plus vagues et des plus fragiles !
Bravo, donc, à Fadhel Abdelkéfi, qui a une bonne mémoire, ou des assistants constamment sur le qui-vive !!
Bravo Abdelkefi et Afek !
Continuez à résister
D'abord, on peut noter que le climat en Tunisie est différend, puisque chacun peut exprimer son choix, et toutes les parties qui le souhaitent participent de la campagne politique.
Secundo, personne n'est menacé ou empêche de mener campagne contre le projet du Président et de ceux qui le soutiennent.
Ainsi, certains ont choisi de ne point participer au vote et appellent en ce sens tous les citoyens à s'abstenir.
D'autres optent pour le vote contre et mettront un bulletin Non.
Beaucoup, pris dans une frénésie hystérique qualifient de dictateur, putschiste, le Président et insultent ses soutiens dont ils dépeignent les agissements avec les mots les plus durs les assimilant à ce que nous avons, hélas, connu sous Ennahdha et consorts.
Ce qui est faux et injuste.
Dans le même temps, on laisse de côté les faits, les personnes poursuivies pour des actes très graves et attentatoire à la paix civile, à la sécurité du pays.
Il se pourrait que nos, très chers démocrates du moment aient jeté par-dessus bord toutes leurs compromissions avec les islamistes.
D'autres tiennent ferme et poursuivent, en catimini, leur soutien assidu aux "frères" qui seraient poursuivis injustement.
Du reste, quels que soient les faits, les éléments rapportés, les islamistes invoquent keyr état de santé, et font les mourants, et leurs suppôts crient au danger et se lèvent pour clamer au déni de droit.
C'est un scénario bien rodé,les acteurs ont bien intégré le rôle et comptent sur le spectateur nombreux pour plébisciter le spectacle.
Seule anicroche, font nombre désormais ceux qui trouvent le scénario un peu fade et le film un navet.
Assistant constitutionaliste en Peluche
Version présidentielle Marque TOY FACTORY, TAILLE 22 cm,
Multi couleur, Yeux marron noir et blanc
Certifié Lutte contre la spéculation : Fer rond à béton à usages multiples e en barres en plusieurs diamètres : 8 - 10 - 12 - 16 - 20 - 25 - 32 mm
FONCTION SATURDAY NIGHT FEVER EN OPTION
Avec sa cape et son projet de Constitution en très bon état
ENVOI RAPIDE ET PROT'?G'?.
Chacun de son côté afin qu'on leur fasse apprendre, que les Tunisiens ne sont pas des Egyptiens.
Vive la Tunisie.