Abdessatar Messaoudi, membre du parti Nidaa Tounes et avocat, s’est exprimé ce lundi 11 septembre 2017 dans la matinale de Cap FM sur l’audition du chef du gouvernement, Youssef Chahed, à l’ARP qui doit avoir lieu ce jour.
« Après le show qui aura lieu à l’ARP ce jour, vous allez voir que d’ici une semaine à 10 jours, de nouvelles polémiques verront le jour pour demander la démission de ces nouveaux ministres. La guerre politique est une guerre continue ! », a déclaré Abdessatar Messaoudi.
Pour l’avocat, la priorité actuelle réside dans le changement de régime politique. A ce sujet, il a avancé que le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, devait l’annoncer lors de son discours le 13 août dernier mais que cette partie a été ôtée de son speech. « BCE ne l’a pas annoncé durant son discours du 13 août sur l’égalité successorale mais la priorité politique actuelle est de modifier le régime parlementaire qui mène à la ruine du pays » a mentionné M. Messaoudi.
A propos des blocages économiques à répétition, l’invité a déclaré : « Les gens ne veulent pas travailler, ils adoptent une position d’assisté vis-à-vis d’un Etat providence. Ils sont constamment en train de tendre la main tout en bloquant les routes et les usines. C’est la cacophonie ! ».
K.H
Commentaires (25)
Commenter@rafaat Mrad Dali
Perspicace et authentique.
Le "Bavard" est contre l'Etat providence? contre les mouvements sociaux des "assistés" qui empêchent les nantis d'augmenter leurs profits, contre le Parlement qui freine les velléités autoritaires d'un président sur le retour... et bien sûr il trouve des échos chez des Tunisiens , tous, experts en sciences politiques et plus particulièrement constitutionnalistes!
Les vrais assistés
Foutaise
Avez vous bien réfléchi à la question ?
Autrement dit, à travers les quelques commentaires qui ont suivi, il semble que nombreux sont celles et ceux qui pensent que Béji Caïd Essebsi en tant que président de la République ne dispose pas de tous les pouvoirs nécessaires pour pouvoir gérer convenablement la Tunisie et que par conséquent, vous souhaitez lui accorder des pouvoirs supplémentaires. En d'autres termes, ainsi vous pensez que les choses iraient mieux?
Par ailleurs imaginez un instant que les choses sont faites et que vous êtes installés dans un système présidentiel. Des élections ont lieu et la Tunisie profonde vote en majorité pour Ennahdha. Donc, de ce fait, Ennahdha va disposer automatiquement d' une majorité absolue à l'Assemblée nationale et ils élisent le président de la République ainsi que le premier ministre et le gouvernement. Accepteriez-vous alors la décision du vote final ? Quelles seront alors les conséquences pour le pays? C'est une hypothèse à laquelle beaucoup devrait y penser et imaginer également...!!!
Drôle de régime parlementaire ?
Pauvre Ali Larayadh qui démontre pour la énième fois que c'est un ignorant.
Ce minable perd son temps à vouloir parler de politique et de finance.
Ses propos sont très vagues, vides et sans intérêts, et ce malgré son écrit préparé à l'avance.
Le régime parlementaire n'est pas adapté au peuple tunisien !
@SASSI TT A FAIT - la Tunisie besoie Erdogane Turc
les memes pas de T-Rjeb Erdogane
Le President BCE et son maitre Georg Sorros preparent pr le vrait president RACHED GHANNOUCHI in background un Kalifat sys qui roule