
Le diplomate et ancien ministre-conseiller du président de la République, Abderraouf Betbaïeb, a considéré que face aux enjeux nationaux, il n’y avait plus lieu de parler d’amitié. « La situation est grave. J’espère que le président de la République entendra raison », a-t-il dit.
Invité le 9 novembre 2021 par la radio Mosaïque Fm, Abderraouf Betbaïeb a révélé qu’il avait essayé de contacter le président de la République avant et après le 25 juillet 2021.
Abderraouf Betbaïeb a, aussi, considéré que la reprise des négociations avec le FMI ne devait pas induire le peuple en erreur. « Nous ne devons pas créer une illusion. Nous devons améliorer l’atmosphère politique… Le FMI est composé de pays. Ces derniers ont affirmé qu’ils étaient prêts à entamer des négociations après la réinstauration du cadre constitutionnel légitime. Le FMI n’acceptera de négocier qu’après la reprise du processus démocratique. D’ailleurs, les deux paragraphes du communiqué de la Banque Centrale de Tunisie émis à ce sujet sont des formules bateau », a-t-il insisté.
Au sujet de l’interdiction de la tenue d’une conférence de presse par l’initiative « Citoyens contre le coup d’Etat », Abderraouf Betbaïeb a déclaré : « le président de la République aurait dû affirmer qu’il était contre toute interdiction de se réunir. Je ne pense pas que le président aurait évoqué la question si cette initiative n’avait pas de poids ! ».
Abderraouf Betbaïeb a affirmé que la souveraineté nationale représentait une ligne rouge. Néanmoins, ceci doit être maintenu dans le cadre du respect de l’autre. Les pays étrangers ont demandé des éclaircissements par rapport au futur de la Tunisie, selon lui.
« Il est tout à fait normal que le président soit porteur d’un projet politique et qu’il soit soutenu par plusieurs personnes. Je respecte cela. Néanmoins, l’application de ce projet doit avoir lieu dans le cadre de la démocratie et non-pas à travers la diabolisation des autres et les accusations de trahison », a-t-il ajouté.
Abderraouf Betbaïeb a affirmé que le peuple attendait des changements. Il a expliqué qu’il était en faveur de cela mais pas au sujet de la façon dont ceci a eu lieu.
« Je veux que le président de la République réussisse à gouverner le pays. Or, les discours du président ne peuvent pas faire avancer le pays… J’avais espoir qu’il soit symbole de l’unité, de la mobilisation de l’administration, de la réinstauration de la valeur du travail et non-pas celui évoquant les sifflements des vipères. Comment un ministère devrait-il agir face à ces mots ! », a-t-il déploré.
« Nous allons causer la perte de l’Etat ! L’initiative de l’UGTT a été délaissée ! Avec qui devons-nous dialoguer ? N’y a-t-il que des amis et des ennemis ? La raison doit l’emporter… Après trois mois à la présidence de la République et lorsque j’avais constaté qu’on ne faisait pas attention à mes paroles, j’ai choisi de partir », s’est-il exclamé.
Abderraouf Betbaïeb a expliqué qu’il aurait souhaité en parler avec le président de la République en tête à tête mais qu’il n’en a pas eu l’occasion. « J’avais appelé à ne pas se prononcer publiquement sur des affaires sans décisions judiciaires. Je croyais au dialogue et à l’ouverture aux médias. Ces derniers peuvent me montrer mes défauts », a-t-il expliqué.
Il a, également, expliqué que Kaïs Saïed n’avait pas exprimé son intention d’annoncer les mesures exceptionnelles lorsqu’il était encore conseiller à la présidence de la République
Abderraouf Betbaïeb a, également, considéré que la réinstauration du parlement devait avoir lieu afin de tenir des élections législatives et présidentielles anticipées. Il a expliqué que l’initiative « Citoyens contre le coup d’Etat » attendait une réponse à cette requête.
S.G
On verra qui aura raison vous où moi, chacun est responsable de ses paroles attention le mensonge ne sert à rien et la vérité est une qualité , il ne faut jamais mettre les bâtons dans les roues à Kaïs Saïed de cette façon, il faut combattre son adversaire pour l'intérêt général du peuple tunisien et non l'intérêt personnel
un texte redige d avance dans des chambres noires,le journaliste signe en contre partie de privileges divers....
Bravo , dites moi vous en Tunisie où bien à l'extérieur
Comment affirmer des choses pareils....

