
L’avocat et membre du comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, Abdennaceur Aouini a indiqué, mardi 6 février 2024, lors de son intervention à l’émission Mosaïque+ avec Chaker Besbes, que l’audience des plaidoiries concernant l’assassinat de Chokri Belaïd était importante, mais non décisive dans le dénouement de l’affaire.
Abdennaceur Aouini a affirmé que l’audience d’aujourd’hui, était relative au premier dossier pour révéler ceux qui ont planifié, exécuté et tenté de dissimuler et d'effacer la vérité. L’avocat a confirmé qu'il y avait ceux qui ont délibérément caché la vérité dans les affaires d'assassinat, mais que le comité de défense n'ont pas cédé et ont collecté des preuves pendant onze ans.
Il a continué : « L'événement d'aujourd'hui est la présence d'environ 85 % des accusés, qui auparavant refusaient de comparaître devant la justice, ce qui est très symbolique. Ils ont finalement décidé de parler car la couverture politique commence à disparaître ».
Il a ajouté : « L'un des accusés a révélé aujourd'hui lors de l'audience qu'il avait été menacé de mort en prison, ainsi que sa famille, s'il déclarait la vérité, et il était terrifié à l'idée de révéler les faits devant les autres accusés, étant l'un des dirigeants des groupes terroristes ».
Abdennaceur Aouini a déclaré : « nous avons des enregistrements d'éléments du mouvement Ennahdha planifiant l'assassinat de Chokri Belaïd, mentionné nommément, et tout cela est inclus dans le dossier. Demain, nous prouverons cela lors d'une conférence de presse ».
S.H
Ecrit par A4 - Tunis, le 04 Février 2017
Lève-toi l'ami
Et fais comme moi
Je n'ai point dormi
Depuis bien des mois
Lève-toi, allez
Je te tends la main
J'ai les doigts gelés
J'ai le coeur chagrin
Allez, prends ma main
Tout seul je n'ai pu
Vaincre assassins
Et juges corrompus
Viens, ouvre tes yeux
Et serre fort ma main
Nous saurons à deux
Trouver l'assassin
L'assassin se cache
Derrière sa moustache
Ses lunettes de myope
Et son regard de taupe
L'assassin s'inquiète
En baissant la tête
Ni tranquille ni fier
Il vit un enfer
Il nous guette, le lâche
Mais il faut qu'il sache
Que tourne le vent
D'arrière au devant
Que même bien caché
Dans son vieux bûcher
Il n'évitera guère
La prise par derrière !