
Quand vous êtes journaliste, il y a une question fantastique que les gens vous posent presque systématiquement en découvrant ce que vous faites dans la vie. « Comment va le pays ? ».
Cette question formidable me déroute à chaque fois. Pourquoi ? Parce que, primo, il est impossible de savoir s’il s’agit d’une question rhétorique, d’une interrogation philosophique, d’un point qui attend une réponse simple ou d’une énigme sur laquelle on a le droit de s’attarder pendant des heures. Mais, parce que, secundo (et surtout), je n’en connais pas la réponse. Oui, cela peut vous choquer sans doute, mais la réponse à cette question est aussi inconnue que déroutante. Par quoi commencer ? Quels aspects de la vie d’un pays aborder en priorité ? Et par quelle équation magique peut-on faire le calcul de ce qui va bien, et de ce qui va mal, pour arriver à donner une réponse simple à cette question. Doit-on privilégier le fait que le pays a échappé à une catastrophe sanitaire aux retombées socio-économiques que cela va engendrer ? Faut-il voir la transition démocratique comme une bénédiction ou se lamenter à la vue de la classe politique apocalyptique qu’elle a engendrée ?
J’envie tous ces gens qui ont réponse à tout. Qui peuvent vous dire, d’un coup de langue, si le pays va bien ou mal. Qui ont savent tout ou plutôt qui « croivent tout sachoir ». Qui débitent des contre-vérités et des insanités et se disent « verbum incarnatum » !
Mes chers compatriotes, ceux qui me donnent des sueurs froides tous les jours, dans la circulation, dans la file d’attente de la boulangerie ou en garant leur voiture au milieu de la route, oui vous. Je vous admire. J’admire en vous cette capacité extraordinaire à tout maîtriser, à ne jamais vous remettre en question, à ne pas réfléchir avant de répondre et à croire tout ce que vous dites.
2011 vous a révélés, elle nous a tous révélés. Elle a révélé nos travers, nos failles et nos pensées les plus enfouies. Elle a aussi révélé ces extraordinaires savants que vous êtes. Je vous ai connus brillants commentateurs sportifs, vous m’avez surpris fins analystes politiques, spécialistes en communication, experts économiques et, aujourd’hui, éminents médecins. Votre maîtrise de tous les sujets me fascine. Vous êtes capables de jongler entre un match de foot, et d’expliquer pourquoi l’arbitre a fait pencher la balance envers l’équipe adverse, un feuilleton ramadanesque pour critiquer le scénario, le jeu des acteurs et l’intrigue, mais aussi la stratégie gouvernementale de gestion de la crise sanitaire pour dire ce qui aurait dû être fait et ce qui n’aurait pas dû l’être.
Vous savez tout. Rien ne vous échappe. L’étendue de votre savoir est infinie et vos connaissances sont illimitées.
Moi par contre, je ne sais rien de tout cela. Je ne sais pas si Dieu existe, si les gentils iront au Paradis quand ils seront morts et si les méchants passeront sur la rôtissoire. Je ne sais pas s’il a existé un monde avant le Big Bang et si les trous de ver sont traversables. Je ne sais pas si la religion est réellement une création divine ou si c’est une invention humaine afin de mieux nous contrôler. Je ne sais pas si l’être humain est foncièrement bon ou mauvais et je ne sais pas si le pays va bien. Je suis de ceux qui laissent place au doute, qui ouvrent la porte aux interrogations, aux remises en question et aux indécisions. Ceux qui ne savent pas tout, qui ont besoin de preuves et qui ont des doutes. Beaucoup de doutes.
Dans « L’Art d’avoir toujours raison », Arthur Schopenhauer écrit : « La vanité innée, particulièrement irritable en ce qui concerne les facultés intellectuelles, ne veut pas accepter que notre affirmation se révèle fausse, ni que celle de l’adversaire soit juste. Par conséquent, chacun devrait simplement s’efforcer de n’exprimer que des jugements justes, ce qui devrait inciter à penser d’abord et parler ensuite. Mais chez la plupart des hommes, la vanité s’accompagne d’un besoin de bavardage et d’une malhonnêteté innée. [….] Leur intérêt pour la vérité, qui doit sans doute être généralement l’unique motif les guidant lors de l’affirmation d’une thèse supposée vraie, s’efface complètement devant les intérêts de leur vanité : le vrai doit paraitre faux et le faux vrai ».
Mais qu’est-ce que la vérité en somme ? Existe-t-il, pour tout, une seule vérité, unique et absolue, qui doit être débitée et gobée par tous ou est-ce que chacun a sa propre vérité ? Qu’en pensez-vous ? Moi, je donne ma langue au chat…
Je ne le crois pas, parce que la science n'aborde pas tous les sujets. Prenons un exemple: le désir.
Désir entre deux êtres, un homme et une femme, ou...tout autres sexes!
Il n'a échappé à personne que le désir, au début d'une relation, est puissant. N'importe quel homme peut faire l'amour avec passion à la piquante brunette ou à la douce blonde qu'il vient de croiser dans la rue, et réciproquement des femmes envers les hommes.
Mais tout le monde a constaté que cet état émotionnel s'émousse vite dans une relation durable. Le vrai défi du couple est la durée. Comment, un an, deux ans, dix ans plus tard, conserver le désir vivant, ou le faire glisser vers un mode relationnel assez puissant pour éviter la rupture, ou l'adultère?
Des penseurs comme le biologiste de formation Henri Laborit affirme qu'au début d'une relation, on désire, on aime, l'image qu'on se fait de l'autre. Image qui, immanquablement, vient se fracasser sur la vie commune: l'autre n'est pas notre fantasme incarné. Il, elle, est lui, elle. Point barre!.
Alors c'est foutu?
Quand on sait le pilier social qu'est le couple, notamment pour les enfants, mais aussi pour la société en général, on est en droit d'espérer d'autres solutions que la rupture, l'adultère, ou le butinage sexuel réciproquement consenti, qui engendre tellement de frustration.
Alors que disent les philosophes, puisque sur ce sujet vital la science ne dit rien?
Le fondateur est, pour moi qui ne possède qu'un très vague vernis philosophique, Platon.
Dans son Banquet, il fait parler des convives sur le thème du désire et de l'amour... faisons bref, sans injurier, j'espère, l'immense penseur que fut Platon, toujours d'actualité 2000 ans plus tard.
Selon lui, on aime ce qu'on désire, et on désire ce qu'on n'a pas. Donc l'homme désire la femme, ses seins, son sexe, son parfum, sa psychologie différente. Quelqu'un (alors là, qui? J'ai oublié!) a même affirmé que le sevrage est, pour un homme, une épreuve dont il ne se remet jamais. Brusquement, vers ses deux ou trois ans, fini le sein, sa chaleur, sa douceur... l'extase. Et toute sa vie, l'homme va tenter de retrouver le sein perdu. D'où la passion des hommes pour les seins (je confirme!).
C'est très différent pour les femmes qui, à l'adolescence, voient pousser sur leur corps l'objet du désir perdu. Les femmes sont plus complètes, psychologiquement, et de là vient peut être que l'on compte parmi elles beaucoup moins d'obsédées sexuelles que chez les hommes. Infiniment moins.
Bref, revenons à nos moutons.
Donc, selon Platon, dès lors que le désir est satisfait, il disparaît. Ben oui, ces seins dont je rêvais depuis des lustres se trouvent tout à coup dans mon lit, chaque nuit que Zeus fait!
Il faut donc trouver un truc pour éviter cette usure de la possession, et du temps qui passe.
On attribue à Platon la solution qui consiste à ne pas "consommer". On ne fait rien, donc le désir serait conservé. Mais cela ne marche pas, tous les hommes et toutes les femmes savent que si rien ne se passe, rapidement il ne se passera rien.
Au final Platon propose non pas l'abstinence, mais "consommer" peu, et bien.
Idée reprise 20 siècles plus tard par Jacques Salomé, pour qui "il est bien plus gratifiant de faire des choses différentes avec la même personne, que toujours la même chose avec des personnes différentes".
Tout cela est admirablement développé par Henri Comte-Sponville, philosophe, dans son admirable Le Sexe ni la Mort, à lire absolument.
Voilà bien un sujet d'importance essentielle que la science n'aborde pas. Nous avons besoin, pour vivre, de philosophie.
Je laisse tomber les religions, elles n'ont rien à apporter sur le sujet, sauf peut-être l'islam qui préconise la polygamie. Plusieurs femmes de 14 à ... ans, que monsieur consomme selon ses envies. Cette conception de la relation homme-femme est tellement méprisante pour les femmes qu'elle me fait gerber! Je passe donc.
Sur un autre thème, le temps, écoutez les conférences de l'astrophysicien Etienne Klein, quand il aborde les impacts sur la philosophie de l'évolution moderne de la conception du temps. C'est absolument génial!
Stop, si c'est long on ne lit pas, donc à vous le micro, bon appétit (l'heure approche, je crois)!
Hélas...
Ou comme tous les détenteurs de la vérité religieuse ils veulent tuer tout ce qui ne pense pas comme eux?
Eh oui ya Hassra, on VIT aujourd'hui ce qu'on a prédit il y a 8 ans , il s'avère que le gouvernement virtuel de 2012 a TOUT vu juste. La preuve, ou je dirai LES PREUVES.
Mes salutations à vous, et à tous.
Elle lance une phrase, et voilà tout le monde parti dans une discussion effrénée qui ne se terminera qu'à l'aube, par KO général.
Pendant ce temps, Synda sirotte son jus de fraise et picore dans les plats, un sourire malicieux dans les yeux...
Le sublime de connaitre le méconnaissable est de VOIR DIEU...
"Contradiction métaphysique encore!!!"
Eh oui, tu es humain, tu doutes... hi hi
Mais je vous laisse, j'emmène ma femme chez le coiffeur... si si, il faut, sinon elle va nous en coller pour 300 euros!
Bonne journée à vous (remarquez que je n'ai pas dit "bon appétit!)
Regardez les nouveaux missiles russes et leur vitesses de 33000 k/h?
On devient fou et il faut raison garder comme le disait "notre chichi national" paix à son âme.
Dieu vous garde (je croix en Dieu mais je me dis tjs "Ni Dieu ni maître?" Contradiction métaphysique encore!!!
Je réponds modestement:
Mais, Heureusement que vous êtes présent sur notre site et vous vous défoulez vraiment!
Merci qui?
Merci BN de publier nos âneries quotidiennes à défaut ...
Je suis heureux de retrouver mes ministres de notre Gt de 2012!!!Ya hassra! C'était bien, c'était chouette....
En cherchant. Qui eût cru il y a 3000 ans que la Terre tournait autour du Soleil selon des lois bien précises que l'on a fini par trouver? En cherchant...
Je ne crois pas que l'inconnaissable soit un concept réaliste, à moins de le comprendre comme un interdit (religieux). D'où la violence de mon propos, qui n'est pas contre vous, soyez en sûr!
Bonne journée, Dhej!
Eviter toutes ces questions métaphasiques "La métaphysique est l'une des branches traditionnelles de la philosophie" Questions qui "NOUS" dépassent et nous vivrons sereinement.
Vous savez, j'aime beaucoup l'histoire de la ficelle. SI on attache une patate au plafond par une ficelle, on matérialise la force: la ficelle est tendue, et si on la coupe la patate tombe!
Mais entre la Terre et la Lune, c'est quoi la ficelle?
Ben Einstein a dit y en a pas. C'est l'espace qui est courbe... Faaaaaabuleux!
SVP, il faut ménager nos amis!!
Et avec la fin du Ramadan, on oublie son St Coran ou quoi!!!
Bonne journée comme on dit chez ns les Kouffars Européens.
Bien à toi
Mais comment connaitre le méconnaissable?
On ne le connaît pas, mais on cherche, et on trouvera.
Votre phrase "Connaitre l'inconnaissable, seul un débile en prétendre!" sonne comme un coup de fusil: on ne doit pas chercher à connaître; et un jugement de valeur inacceptable: est débile celui qui cherche.
Et donc je vous réponds: NON, NON ET NON.
Chercher est la noblesse de l'Homme. Et trouver sa gloire! Aucune religion, aucune dictature (c'est la même chose) ne m'empêchera de penser.
Au xix e siècle notamment, plusieurs scientifiques comme Tycho Brahe, Johannes Kepler et Isaac Newton ont essayé d'expliquer le mouvement des astres célestes, à la suite de Nicolas Copernic. Kepler et Newton ont également proposé des lois physiques modélisant le mouvement des astres. Newton publie d'ailleurs en 1687 sa loi de la gravitation universelle, qui décrit la gravitation comme une force responsable du mouvement des planètes et des satellites, et plus généralement comme l'attraction à distance entre deux corps qui ont une masse.
'?' Cette force s'exprime par la relation suivante : F(A/B)=G'?mA'?mBd2 .
F A/B : force d'attraction gravitationnelle exercée par le corps A sur le corps B (unité : Newton N).
G : constante de gravitation universelle (G = 6,67 '? 10 '11 N m2 kg'2).
Exemple : l'attraction entre la Terre et la Lune
Exemple : l'attraction entre la Terre et la Lune
Ici, F(T/L)=G'?mT'?mLd2 .
On remarque que si la masse m A (ou m B ) des corps augmente, alors l'attraction est d'autant plus forte entre les corps. C'est logique ! Entre la Terre et le Soleil, la force d'attraction est plus grande qu'entre un ballon et le sol terrestre sur lequel il est posé'?' De même, on constate que la force F A/B est inversement proportionnelle à la distance séparant les corps au carré : en effet, il est raisonnable de penser que plus les corps sont éloignés, moins la force d'attraction qui s'exerce entre eux sera grande. Enfin, F A/B = F B/A .
'?' Autre exemple : calculons la force d'attraction exercée par la Terre (m T = 6 '? 1024 kg) sur une pomme (m P = 0,2 kg). La distance les séparant est environ le rayon de la Terre R T = 6,4 '? 103 km = 6,4 '? 106 m. FT/P=6,67'?10('11)'?6'?1024'?0,2(6,4'?106)2'2N.
II. Force de pesanteur
'?' La force d'attraction gravitationnelle est une force exercée entre deux corps qui ont une masse (par exemple, entre vous et ce livre'?'). Dans le cas où l'un des deux corps est un astre (une planète, un satellite'?'), on appelle aussi cette force la « force de pesanteur » : c'est le poids P = m '? g.
'?' On retrouve le fait que le poids d'une pomme sur la Terre soit égal à la force d'attraction gravitationnelle exercée par la Terre sur la pomme : P = mp '? g = 0,2 '? 9,81 ' 2 N.
(Traduction d'1 cours sur la gravitation-(St Petersbourg-Russia Space University 1978) par diehk?!!!!!
Cette mayonnaise on la trouve dans toutes les langues sauf chez les "Zarabes"!!
Pourquoi?
Zislam don't wan't it !maybe Yes,maybe Not?
Aigain why ?
because : Zislam! sure....
Have a nice day dear Gg
Et pas d'accord avec vous!
La Science est l'étude de la nature, sans but applicationnel, sans but mercantile.
Quand on a inventé le Laser, on a dit oui oui, c'est amusant ce truc. Mais ça ne sert à rien! Il a fallu attendre plus de 20 ans pour cela devienne utile, passant ainsi du domaine de la Science à celui de la technologie.
Cette différence est fondamentale: si les crédits n'étaient alloués qu'à la technologie, on n'aurait trouvé ni la relativité, ni la mécanique quantique, ni les ondes gravitationnelles...
Bref, la Science appartient à la Connaissance, la technologie à l'industrie!
Pour la philosophie, encore pas d'accord avec vous. Les Scientifiques pensent la Science, les philosophes pensent la place de la Science dans les sociétés humaines.
Clairement, je fais partie de ceux qui souhaitent le retour de la philosophie dans les écoles d'ingénieurs!
Ne serait-ce que pour ne pas laisser tout ce champ de réflexion existentiel aux religions. Ce n'est pas la philosophie qu'il faut éradiquer, c'est la religion.
Ca voir...
C'est la liberté d'expression à laquelle s'oppose la liberté d'écoute!!!
Tout savoir! C'est le MOIISME, c'est le BOURGUIBISME pire c'est le MINISTERE PUBLIC qui dit tout savoir sur les délits et crimes commis!
Alors comment la VOIR cette VERITE?! Et si on ne la VOIT pas alors on LA CROIT!
Alors on croit tout savoir sans pouvoir le prouver!
Alors à nous les chemins du savoir, savoir quoi?
Ce qui se passe? ce qui s'est passé ou ce qui se passera?
Hélas le verset 188 sourat AL-AARAF:
« ...Et si je connaissais l'Inconnaissable, j'aurais eu des biens en abondance et aucun mal ne m'aurait touché. Je ne suis, pour les gens qui croient, qu'un avertisseur et un annonciateur ».
Connaitre l'inconnaissable, seul un débile en prétendre!
Un ami, chrétien très croyant, m'a un jour posé la question. Puis, devant mon silence assourdissant, a dit: la vérité est ce qui ne change pas.
Ce en quoi je ne suis pas d'accord: il est chrétien, et voit le monde à travers ses lunettes chrétiennes. Or il existe d'autres religions, qui ne sont pas en accord sur des vérités qui devraient donc être universelles et intangibles. Il n'y en a pas, ou alors je n'ai pas bien suivi...
Pour moi, la seule affirmation se rapprochant d'une vérité sur des bases religieuses, serait les Dix Commandements. Parce que ce petit texte d'une trentaine de lignes, si on le respecte, fonde des civilisations depuis des milliers d'années. Il est plus solide et fécond, dans ses 30 liges, que toutes les constitutions et codes civils!
Tu ne tueras point, tu ne commettras pas de faux témoignage, tu ne commettras pas l'adultère, tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas le bien d'autrui etc... sont des valeurs civilisationnelles fondatrices et éternelles. Elles constituent donc une forme de vérité.
C'est ainsi qu'en même temps que je découvrais l'Islam à travers ma femme, j'ai découvert, par opposition de valeurs, que je suis profondément chrétien. De culture chrétienne. C'est ma vérité.
Comment, dès lors, pouvons nous vivre ensemble? Justement en acceptant que la vérité de l'un n'est pas la vérité de l'autre. Par la tolérance, et l'amour qui semble, de par sa capacité à passer outre ces concepts, appartenir à la Vérité.
En dehors de ce champ éthique, ma vérité serait... le doute.
Un scénariste a fait dire à Hypathie d'Alexandrie, astronome, philosophe et mathématiciennes de la Grèce antique, s'adressant à un chrétien des premiers temps:
"Ce en quoi tu crois, tu ne peux douter. Moi, je le DOIS".
Voilà, tout est dit, et magnifiquement dit!
La science est un chemin vers la vérité, fondé sur le doute et la confrontation aux faits.
Si un concept résiste au doute, à la remise en question, et aux faits, il relève de la Vérité.
A suivre... à moins que des considérations orthographiques ne tuent le sujet!
Permettez moi, bien modestement... c'est bien "trou de ver".
Dans la théorie du multivers (plusieurs univers, par opposition à l'univers, unique), le trou de ver serait un hypothétique raccourci qui permettrait de passer d'un univers à un autre. On est là dans la pure spéculation de la science théorique, à la différence du trou noir, qui existe bel et bien.
Le trou noir a été imaginé par le fou merveilleux et génial Einstein. C'est lui qui, en pleine discussions sur l'espace et le temps et la nature de la force gravitationnelle, a débarqué dans le débat comme un chien dans un jeu de quilles, affirmant que la force gravitationnelle n'existait pas. Newton, déjà, n'était pas satisfait de ses équations -il l'a dit et écrit. En particulier, il avait énoncé la formidable équation de l'attraction universelle F=kMm/Dcarré, mais lui même voyait bien qu'il avait quantifié un truc -mais quoi, quel truc? Cette force qui attire la Terre vers le Soleil et réciproquement, qui attire toute masse vers toute autre masse, cette force c'est quoi? Où est la "ficelle"?
Einstein, comme à son habitude, a tranché dans le vif en affirmant que cette force n'existait pas. Il a énoncé (et calculé, wouaouh!) que la Terre ne tourne pas autour du Soleil, mais avance en ligne droite dans un espace courbé par la masse du Soleil. Un peu comme une boule de pétanque, lancée en ligne droite sur un terrain en pente, tourne. Aucune force ne la fait tourner, il n'y a pas de moteur qui la fait tourner, c'est le terrain qui est en pente.
Encore fallait-il le montrer, le vérifier.
Pour cela, les scientifiques ont eu une idée: la lumière n'ayant pas de masse (toutes les équations de Maxwell, Poincaré etc... avaient besoin de cette propriété de la lumière, de ne pas avoir de masse), si elle était déviée par une masse, Einstein avait raison. Si la lumière n'était pas déviée par une masse, Einstein avait tort.
Donc, on a utilisé une éclipse de Soleil (en 1919, je crois). Durant l'éclipse, on a photographié les étoiles (rendues visibles par l'éclipse), et on a comparé ces photos à d'autres, prises de nuit, sans le Soleil entre les étoiles et l'appareil photo (donc 6 mois plus tard).
Et bingo, les photos prises durant l'éclipse ont montré que les étoiles proches (sur les photos) du Soleil, n'étaient pas à la même place que sur celles prises durant la nuit.
Donc Einstein avait raison, la lumière était déviée par le Soleil, l'espace est bien courbé par la masse du Soleil.
Pour tenter de représenter ce qui se passe, on peut imaginer que l'espace est un drap tendu. Au milieu, on place une boule de pétanque, qui fait donc un puits dans le drap. Si on lance une bille en ligne droite à partir du'un bord du drap, la bille va tourner vers la boule, et si elle est lancée assez vite, elle va tourner plusieurs fois autour de la boule de pétanque, avant de s'effondrer dessus.
Dans l'Univers, il se passe la même chose. Certaines étoiles, très massives, en mourant s'effondrent sur elles mêmes et créent une... une... une chose dont la densité de masse est tellement grande, que tout objet s'en rapprochant, quelle que soit sa vitesse, finira par s'effondrer dessus. Même la lumière, en s'approchant de ce monstre de densité, est avalée et ne peut en ressortir. On ne peut donc pas voir cette chose, aucun téléscope ne peut montrer cet endroit de l'espace où même la lumière est engloutie ad vitam aeternam: la chose apparaît comme un trou noir.
Allez voir sur le net ces concepts de trou de vers, et cette réalité des trous noirs, c'est plus passionnant que les plus passionnants romans! On a même récemment photographié des trous noirs, ou plus exactement ce qu'il se passe à proximité. Toutes les galaxies, en leur centre, possèdent un trou noir... "le nôtre" se trouve dans la constellation du Sagittaire.
Bien amicalement, bonne journée!
Et vous êtes étonnée Madame que ses disciples détiennent toute vérité ?
Vous n avez pas vécu l époque du président à vie sinon vous n aurez pas certainement pas fait exception en donnant votre langue au chat.
Voilà ce que ma petite cervelle a modestement pensée.
Par contre et pour rester humble il me semble que le texte contient une faute de frappe,il fallait taper
« trou noir au lieu de trou de ver «
Bien à vous
Un délice de grâce et de volupté.
Bravo Madame.
Cependant, si on peut affirmer sans risque d'être démenti, que toute vérité est relative à l'époque, aux traditions, au niveau d'éducation et de développement du lieu où l'on vit, on peut quand même définir ce qui rend un peuple heureux sans risque de se tromper. A commencer par un système de santé qui prenne en charge tous les citoyens sans exception qu'ils aient ou non les moyens. Et des revenus décents qui permettent de se nourrir, se loger, se vêtir, se cultiver, pouvoir voyager et se distraire, élever ses enfants dans de bonnes conditions.Et un bon niveau d'éducation pour exercer un métier qualifié. Enfin des droits et libertés avec comme limite de ne pas empiéter sur ceux des autres.Et dans ces conditions, on aura tout loisir de s'interroger sur les questions métaphysiques que tout un chacun se pose pour donner un sens à sa vie.
Votre article nous mène un tant soit peu dans l'univers de Camus, chantre de l'absurde, de la foi difficile (il le reconnaît d'ailleurs dans son même discours)...
Vos posts sont souvent pertinents.
Nb:ils en savent tout.... Plutôt que "ils ont savent tout"
Mais, par contre le bon dieu nous a donné un outil qui s'appelle une jugeote. Par exemple soutenir la mafia au détriment d'un pays et tout un peuple et dormir tranquille. Car les conséquences sont fâcheuses.
On ne sait pas tout mais on essaye de comprendre surtout l'être humain est fait en quoi !! De quelle manière il réfléchit, de quelle manière il vit, de quelle manière il manipule sa conscience, de quelle manière arrive-t-il a mettre sa tête sur l'oreiller et dormir tranquille quand la majorité de son peuple vive dans misère et la faim..ect..
Bonne nuit
Et puis sur la question conjoncturelle du pays les avis dépendent de leurs classes sociales qui ont énormément varié depuis une décennie.
Notre correspondance a des ailes, ce sont des oiseaux de papier qui volent de chez moi jusque chez vous, des nuées de pensées qui sillonnent le pays. Une fois la lettre ouverte, une connexion s'établit. Nous ne sommes pas seuls au monde.
Je suis de la génération qui s'appauvrit, je suis de la génération qui paie les retraites, je suis de la génération qui apprend à avoir peur des vieux, je suis de la génération qui perd ses fonctionnaires, je suis de la génération à qui on a brandi le modèle scandinave, je suis de la génération qui a honte de faire des fautes en anglais puisque ce n'est plus une langue étrangère pour personne, je suis de la génération qui passe à droite par désespoir devant le paysage de gauche, je suis de la génération devant qui on démantèle l'?tat providence, je suis de la génération travailler plus pour gagner plus, je suis de la génération mal conseillée par les conseillers d'orientation, je suis de la génération des hedge funds et de Jérôme Kerviel, je suis de la putain de génération où l'on peut perdre 5 milliards en passant une porte et faire semblant qu'on n'a rien vu - Excusez-moi vous n'auriez-pas vu cinq milliards ? J'ai dû les perdre en sortant. Non ? Sûr ?