
L’UGTT, l’Ordre des avocats, la FTDJ, le SNJT et la LTDH ont appelé à travers un communiqué rendu public, jeudi 8 décembre 2022, au retrait du décret 54 considérant qu’il était contraire aux objectifs de la révolution, tout en soulignant que ce décret représentait une menace contre toute personne exprimant une opinion contraire au pouvoir.
Les organisations signataires ont annoncé le lancement d’une campagne nationale à cet effet. Elles ont appelé les journalistes, les patrons des médias et tous les activistes de la société civile et politique à faire face aux tentatives de porter atteinte à la liberté d’expression et des médias, tout en les invitant à participer effectivement à la campagne nationale contre le décret 54.
Dans ce contexte, les signataires du même communiqué ont appelé les magistrats à former une barrière capable de se dresser contre toute atteinte aux libertés fondamentales et individuelles, dans la mesure où ils sont les garants des droits, des libertés et de la justice.
Ils ont, également, rappelé que la condamnation des journalistes et des professionnels du métier ne pouvait se faire qu’en vertu des dispositions des décrets 115 et 116.
Rappelons que le directeur de la rédaction de Business News, Nizar Bahloul, a été convoqué par la Criminelle pour être interrogé, conformément aux dispositions du décret 54 du 13 septembre 2022 relatif aux crimes liés aux systèmes d’information et de communication, à propos d’un article dans lequel un journaliste a exprimé librement son opinion sur le travail gouvernemental. Une affaire intentée par le ministre de la Justice pour le compte de la cheffe du gouvernement.
S.H
Dans tous les pays on trouve un code de la presse qui organise ce 4ème pouvoir et qui décrit les limites ainsi que les sanctions en cas dépassement
Les médias tunisiens font d'énormes dépassements et aberrations arrivant à demander l'intervention étrangère dans les affaires intérieurs en plus des attaques et insultes contre les responsables au pouvoir
La liberté d'expression a des limites pour dire les vérités et défendre les vérités mais dans le respect et sans basesses
On est en train de voir des articles hors sujet plein de haine et de désinformation de la réalité et en cachant les vérités et de plus ils osent censurer les commentaires des lecteurs et de les insulter
Ce décret ne doit en aucun cas être supprimé et doit être appliqué à tous ceux qui ne le respectent pas
d'abroger cette loi.

