Par Sofiene Ben Hamida
Dans un sens, peu importe lequel, nous sommes un peuple vraiment extraordinaire. Ce n’est pas tant parce que nous avons fait une révolution qui a émerveillé le monde. Il revient à celui qui croit à cette ineptie d’en apporter la preuve. Mais c’est surtout parce que nous avons réussi l’exploit de réunir sur ce petit lopin de terre millénaire, au même moment, les pires dirigeants et responsables qui puissent exister sur terre et leur donner les rênes de notre pays. Le résultat c’est que les déboires passés et futurs, les crises politiques, économiques, sociales et sanitaires ne sont pas une surprise. C’est juste une catastrophe annoncée.
Pour en avoir la conviction, il n’y a qu’à voir les trois présidences qui se disputent les prérogatives depuis presque deux ans, prêts à mettre le pays à feu et à sang, pas pour l’intérêt des Tunisiens mais pour satisfaire leurs égos surdimensionnés. Sans oublier bien entendu leurs conseillers panégyristes qui ne leur sont d’aucune aide, les ministres sans pouvoir, les députés censés représenter le peuple et les partis politiques au pouvoir comme ceux de l’opposition qui sont passés maitres dans l’art de la magouille et de la connivence. On pourrait même leur rajouter, pour compléter le tableau, un large pan d’hommes d’affaires, de journalistes, de policiers et de magistrats crapuleux. En somme toute la classe politique et la quasi-totalité de ceux qui agitent l’espace public. Les exceptions, qui existent certes, mais qui sont tellement rares, ne peuvent être prises en compte pour brosser ce tableau.
Voyons du côté du président de la République. En une année et demie, il n’a présenté aucune initiative législative, il n’a cité aucun nom parmi tous ceux qu’il ne cesse d’accuser d’agir depuis les chambres obscures. Au pire moment de la crise sanitaire, il se cramponne à ses propres priorités qui sont la révision du régime politique, une nouvelle constitution et l’organisation d’un référendum. Il a tellement mis de conditions à l’organisation du débat national qu’il a semblé accepter au départ, qu’il devient sans intérêt. En vérité, le président de la République n’a jamais été convaincu par le bien fondé du débat national mais ne voulait pas le dire franchement. Il a certes gagné quelques mois en soufflant le chaud et le froid, mais il a fait perdre des opportunités au pays. Surtout, le président de la République a démontré qu’il n’est pas une force de proposition, capable d’insuffler une dynamique positive dans le pays. il est juste une force de blocage.
Le président du parlement est pire. Depuis quarante ans, il est associé, d’une manière directe ou indirecte, à toutes les crises du pays. La veille de son retour d’exil londonien à la fin du mois de juin 2011, il avait écrit lui-même qu’il ne compte se présenter à aucune élection présidentielle ou parlementaire ni briguer aucun poste. On connait la suite. Depuis dix ans, il n’a fait que servir les siens au détriment des Tunisiens. On le soupçonne même d’avoir protégé des terroristes et d’être le chef du bras militaire de son parti. Aujourd’hui, il concentre entre ses mains tous les pouvoirs au sein de sa fratrie et au parlement. Mais comme cela ne lui suffit pas, il a mis le gouvernement sous son emprise et tente de grignoter sur les prérogatives du président de la République.
Quant au pauvre chef du gouvernement, par charité ou par lassitude, autant ne pas s’attarder sur son cas. Les Tunisiens cherchent toujours ne serait-ce qu’une seule réalisation ou une initiative orpheline à mettre à son actif.
Comme la démocratie a besoin de démocrates, les Etats ont besoin d’hommes d’Etats pour les diriger. On pourrait changer la constitution, le régime politique, la loi électorale et toutes les lois qu’on veut, cela n’y changerait rien tant qu’on n’a pas les femmes et les hommes capables de se hisser au niveau de leurs missions. Chez nous, ces femmes et ces hommes font atrocement défaut. Ceux qui se meuvent actuellement sur la scène politique ont montré leurs limites. C’est pourquoi toute la classe politique doit partir.
En premier lieu l'ennemi de la Tunisie est bien Ghannouchi, il a trahi tout le monde y compris le pays.
En fin de compte et comme par hasard, cette dictature s'est avérée favirable à ce clan et à leurs soudoyés et leche-bottes qui cherchaient un os à ronger et ce en les votant lors de législatives manigancées par une nouvelle constitution rédigée sur mesure en leur faveur et sortie du temps des ténèbres pour être validée étonnement vers la fin de 2011.
Toutefois il y a lieu de préciser que ce caricaturale printemps arabe s'est révélé valable que pour la Tunisie et non d'autres pays qui n'ont quant à eux aucune frontière avec le pays libyen et ses gigantesques champs pétroliers qui étaient, lors de cette période des années deux mille, le point de mire et l'objectif de saisie de quelques malfrats qui cherchaient leur fortine personnelle d'une part et l'enrichissement illicite de leurs pays respectifs, ils sont même parvenus à commettre les assassinats forts connus par tout le monde des plus crapuleux dont le prestigieux chef libyen Maammer Gaddafi, et ces assisdinats se poursuivent en Tunisie pour éliminer les opposants à ce complot,
Le régime en Tunisie est essentiellement parlementaire, avec des prérogatives limitées à la présidence de la république (défense nationale, diplomatie'?'). C'est un régime moderne et il n'est pas mauvais. Mais il est un peu fragile, voir la 4ème république en France. Il a besoin d'ajustements.
Actuellement, il y a un problème au parlement : des partis plus ou moins représentatifs, pas très honnêtes, font ce qu'ils veulent'?' Et il devient nécessaire et urgent de limiter le rôle des partis dans le fonctionnement de cette assemblée.
Donc, le constat est clair : le scrutin législatif actuel (proportionnel au plus fort reste) est inadapté.
Autre constat : les électeurs forment, à peu près, une population tripolaire, avec trois pôles antagonistes :
'?' 24 % des électeurs votent à un premier parti et jamais au second,
'?' 16 % des électeurs votent à un deuxième parti et jamais au premier,
'?' Le reste, soit la majorité des électeurs, ne votent jamais à ces deux partis.
Donc une piste vraiment sérieuse serait d'adopter un scrutin plurinominal majoritaire à trois tours aux élections législatives.
De plus, ce mode de scrutin garantit, in fine, au bout du 3ème tour, que les candidats élus soient tous élus par une majorité d'électeurs. Ce qui est un des buts ultimes de toute élection. Et cela permettra de vraiment de renouveler l'ARP.
On en reparlera !
Il faut arrêter l'hémorragie provoquée par ce projet de dialogue national et passer à autre chose . Assez de temps perdu et assez d'enfantillages.
Le changement ne viendrait que par le peuple. Le peuple devrait fixer une période de grâce de 6 mois pendant laquelle KS devra sortir les dossiers qu'il prétend posséder et qu'il travaille dans l'intérêt du pays et pas pour assouvir ses propres désirs personnels. S'il n'y arrive pas, c'est qu'il n'est pas fait pour ce poste et en bon patriote il devra reconnaître son incompétence et démissionner.
Il va de soi que les voyous et les clowns de l'ARP, ils doivent partir. Mchichi finira par être délogé, il est le maillon faible de cette chaîne.
Tout ça suppose que le Tunisien moyen est un citoyen responsable et civilisé. Hélas, les événements ne cessent de nous prouver le contraire.
Ce grand peuple a élu comme président un inconnu sans programme. Il a été élu parce qu'il est honnête. C'est comme si une équipe de football choisi une personne obèse et pas sportive du tout comme un gardien de but, en espérant que sa corpulence bloquerait le ballon de rentrer. KS est comme ce gardien de but il ne fait que bloquer les coups bas des islamistes grâce à son honnêteté ou peut-être plus grâce à son conservatisme, mais il ne sait rien faire d'autre et ne fera rien d'autre ni pour le pays, ni pour son peuple.
Oubliez ses yeux larmoyants
Charcutez sans tenir compte
De son long râle gémissant
C'est aujourd'hui qu'il faut le faire
Demain ça sera sûr trop tard
Profitez de cette nouvelle ère
Empiffrez-vous de gras et lard
LA VACHE
Ecrit par A4 - Tunis, le 08 Septembre 2016
La pauvre vache est à terre
Sortez vite vos longs couteaux
Sans retenue et sans prière
Servez-vous quelques bons morceaux
Elle est là, raide, sans défense
Son doux museau est dans la boue
Préparez vos chants et danses
Amusez-vous comme de vrais fous
Sortez-nous vos vieilles gamelles
Aiguisez vos canines et dents
L'occasion est des plus belles
Attaquez poitrine et puis flancs
Découpez, n'ayez pas honte
Oubliez ses yeux larmoyants
Charcutez sans tenir compte
De son long râle gémissant
C'est aujourd'hui qu'il faut le faire
Demain ça sera sûr trop tard
Profitez de cette nouvelle ère
Empiffrez-vous de gras et lard
Charcutez, peuple d'affamés
Gavez-vous, c'est de la vachette
Qu'elle soit crue ou même cramée
Ne laissez-en aucune miette
Enfoncez encore vos hachettes
Faites jaillir et couler son sang
N'ayez pitié de la "pauv' bête"
Le temps n'est pas aux sentiments
Taillez encore, la chair est fraîche
Ce n'est pas elle la vache qui rit
Le temps n'est pas du tout aux prêches
Le temps est à la barbarie !
On essaie de comprendre !!!
Pfffff !!!
Bourguiba lui même avait cessé de faire du bourguibisme .Quand il vous a vu !!!
Pppffff !!!
Pfffff !!!! Pppff et re pffff
Bonne continuation dans votre ouvrage
A.
Je suis surpris que certains ou certaines disent qu il faut degager le peuple. '? quoi ça sert un président d un pays sans peuple? Peut être c'est le président qui va creuser pour construire des ponts pour qu il puisse rouler dessus? Ou bien c'est lui qui va arroser les oliviers du Sahel, il va les exporter et ramasser l argent? Ou bien c'est lui qui va piloter les avions vides? Ou bien c'est lui qui va aller à l Ecole.
Le peuple est la et il le restera. Seuls des politiciens à la bourguibienne et à la ben alienne qui sont capable de diriger la Tunisie. La démocratie ce n est pas un mot mais c est une valeure. Que ni le peuple ni les politiciens ne connaissent en Tunisie. Alors vivement une dictature civilisée en attendant une vraie démocratie. Il faut former les politiciens, il faut les envoyer aux science po de l Europe et l Amérique. Il faut exiger un diplôme en science politique pour devenir un politiciens tunisiens en attendant de former des générations prêtes à la démocratie. Est ce que les députés de la secte et de qalb tounis sont des politiciens? Mon '?il si c'est le cas'?'. Ce sont des profiteurs. Les députés de qalb tounis au renversé la terre entière pour leur Nabil Kar oui mais incapable de faire le 1/100 pour le peuple. La secte on n en parle pas. C'est le cauchemar de la politique. Karama les bandit et terroristes blanchis. Pdl peut être'?' mme abbou peut être aussi'?' sans que les 2 soient convaincants'?' les politiciens sont peut monsieur al Kari, nabli, jimaa, trabelsi. Mais ils ne peuvent pas survivre en politique tunisienne s ils ne s associent pas au pdl. Le pdl fera le sale boulot pour eux de nettoyer la scène politique. Mais'?'..
Ceux qui ne nomment pas l'ENNEMI de la Tunisie et des tunisiens.
Ceux qui continuent à trouver et à voir le sourire de Ghannouchi.
Ceux qui n'énumèrent pas ses méfaits et ses caprises
Ceux qui papotent sans projet pour la Tunisie et les tunisiens.
Ceux qui refusent d'être objectifs sous divers prétextes
Ceux qui continuent à accorder de l'espace à des députés voyous, corrompus, vulgaires, indignes pour l'image du pays.
Un sacré travail d'autocritique s'impose à beaucoup de journalistes.
Quant aux députés, les prochaines élections feront le nécessaire.
Parlement cirque
Presidence sans Aucune experience politique
La justice fait la politique de l autruche
Le ministere de l interieur est entrain de diviser notre fameuse classe politique
Il est temps de sauver le pays avec de nouvelles elections
Mais nos politiciens sont bien ancres et bien payes dans leurs fauteuils qui vont un jours etre des fauteuils ejectables
C'est le moment ou jamais de dégager tout le peuple !!! enfin qu'il se dégage lui meme !!
Non moi ça y-est ,y-a longtemps que mes parents nous ont dégagé !!!
Toutes les forces libre du pays doivent se mobiliser et s'unir autour du Président de la République et de son 1er Ministre. Ca devient extrêmement urgent
Par manque de courage evidement, et par oppotunisme
Cette caste de clochards promus decideurs, leaders d'opinion, responsables publiques, c'est le fruit d'une evolution societale
C'est le resultat direct et logique de 40 annees d'effondrement de nos reperes identitaires et socioculturels
Nous ne sommes plus au temps des Mohamed Naceur Hedi Nouira Bahi Laghdam Ahmed Mestiri Habib Bourguiba Abdelaziz Zenaidi etc etc
finis le temps des gentlemen place aux ouroubas affames opportunistes et intrigants
le Tunisien de 2021 c'est essentiellement un gueux arrogant et clownesque tellement il est debile et incompetent
Essayez donc d'analyser les causes veritables de cette impensable decheance du fait tunisien sous un angle sociohistorique et anthropologique plutot que de barboter dans la mare au canard du bedouinement correct ; vous savez pertinement que vous perdez votre temps et celui de vos lecteurs et vous devenez puerils a force de derobades devant les faits