
Tarak Mahdi, député à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), est intervenu mardi 3 juin 2025 sur les ondes de Jawhara FM afin de revenir sur la crise migratoire et la situation économique en Tunisie. Les propos tenus par le député sont d'une violence inouïe et relèvent clairement d’un discours raciste.
Invité de l’émission Sbeh El Ward, le député a d’abord précisé que la migration est le problème majeur et principal de notre pays et de la région, en soulignant que la situation en Mauritanie est devenue incontrôlable. « Il n’y a aucune personne qui connaisse le chiffre exact des Subsahariens sur le territoire tunisien », a-t-il précisé.
« Depuis notre prise de fonction, nous avons lancé des cris de détresse face au nombre de Subsahariens qui se multiplie à la suite des accouchements », a déploré M. Mahdi, tout en précisant que c’est le pouvoir exécutif qui détient les solutions, et que celles-ci ne peuvent venir que d’une échelle politique internationale.
« Nous avons dépassé toutes les lignes rouges. Il faut savoir que, dans un court intervalle de temps, nos hôpitaux ont enregistré six mille nouveaux accouchements », a indiqué M. Mahdi, qualifiant ces naissances de « grand danger imminent » pour la Tunisie.
« Ces enfants ne connaissent pas leur terre d’origine et considèrent la Tunisie comme leur propre pays », a poursuivi Tarak Mahdi. Il a ensuite indiqué que c’est le président de la République qui détient l’ensemble des leviers pour faire face à ce fléau.
« Aujourd’hui, la politique consistant à leur inspirer du dégoût envers eux-mêmes est une politique relativement bonne », a estimé le député, saluant ainsi la politique adoptée par les autorités envers les Subsahariens. Il a rappelé que, selon lui, les migrants représentent un danger majeur pour la nation. Il a également précisé que le nombre de retours volontaires est très faible. « Ils se propagent aujourd’hui comme un cancer en phase de métastase », a conclu le député au sujet de la migration.
Tarak Mahdi est ensuite revenu sur la situation économique et les initiatives parlementaires relatives au recrutement des diplômés. Il a dénoncé les procédures et la bureaucratie qui bloquent des projets et des investissements de plusieurs milliers de millions de dinars. « Aujourd’hui, le président de la République reçoit les ministres avec un beau discours, tel un grand leader s’adressant aux hauts responsables de notre pays », a ajouté Tarak Mahdi, en précisant que les instructions du président de la République ne sont pas traduites sur le terrain et que l’administration a besoin de sang neuf.
Au sujet de l’initiative législative relative à l’embauche des diplômés âgés de plus de quarante ans, il a précisé qu’il ne manque plus qu’une dernière révision du brouillon final du projet de loi.
« Il faut que nos élites soient recrutées dans l’administration et aux postes clés afin de rompre avec la forme médiocre de l’administration tunisienne », a conclu Tarak Mahdi.
H.K


Or, la politique des autorités tunisiennes affirment et confirment que la Tunisie ne pourrait être ni une terre de passage ni une terre de refuge. C'est uniquement la couleur de leur peau dont se basent les détracteurs de notre député patriotique et consciencieux pour clamer haut et fort qu'il s'agit d'un acte raciste. Ceux qui ont évoqué le racisme ici, ne pourraient être qu'eux les racistes. Or, ici, il s'agit d'une question d'intérêt national : déséquilibres démographiques, économiques, culturels éducationnels, sociaux, '?'
qu'il soulève afin de trouver une solution pour ce problème épineux.
Par ailleurs, une situation similaire pour être envisagée et qui a trait à nos frères libyens et qui ont traversés par milliers nos frontières pendant la guerre civile pour s'établir en Tunisie. Sauf que ici, les sub sahariens sont dans leur majorité sans papiers contrairement aux libyens.
Et puis déshumaniser des êtres humains n'est pas dans notre culture. Ce type fait honte à la Tunisie, aux tunisiens et au genre humain : de tels mots sont dangereux pour la paix civile. Nous ne sommes pas des Blancs et devons être solidaires avec les individus en détresse. Si certains ne respectent pas le pays, cela relève de la Justice. Et force doit rester à la loi.
Sous couvert de traiter la crise migratoire, le député a multiplié les stigmatisations envers les migrants subsahariens, qualifiant les naissances dans les hôpitaux tunisiens de « grand danger imminent », et allant jusqu'à comparer les migrants à un « cancer en phase de métastase ». Ce langage déshumanisant n'a pas sa place dans une démocratie digne de ce nom, encore moins dans la bouche d'un législateur.
Comment peut-on, en tant que député, dénoncer à juste titre le racisme de certains Européens envers les Tunisiens, tout en légitimant un discours haineux et raciste envers d'autres populations africaines ? Cette contradiction morale révèle une hypocrisie choquante. Un élu du peuple ne peut pas défendre les droits des siens en piétinant ceux des autres. La dignité humaine est indivisible.
Ce genre de propos n'est pas une simple erreur de communication. Il s'agit d'un discours structuré, réfléchi, qui justifie une politique de rejet et de violence institutionnelle envers les migrants. Pire encore, Tarak Mahdi a ouvertement salué des politiques visant à « inspirer du dégoût » aux migrants envers eux-mêmes. Cette formulation, insoutenable, en dit long sur la vision qu'il a de l'Autre : non pas un être humain porteur de droits, mais une menace à éradiquer.
Un député doit être à la hauteur des principes fondamentaux que sont le respect de la dignité humaine, la lutte contre les discriminations, et la promotion du vivre-ensemble. Tarak Mahdi, par ses paroles, a clairement failli à cette mission. Ses propos ne relèvent pas simplement d'une opinion controversée : ils incarnent une menace pour la cohésion sociale, la démocratie tunisienne, et les valeurs universelles des droits humains.
Il est temps que le Parlement assume ses responsabilités. La fonction de député n'est pas un simple mandat électif : c'est un engagement solennel envers les valeurs républicaines. Lorsqu'un élu s'en éloigne de manière aussi grave, sa place n'est plus dans l'hémicycle.
J'espère que c'est lui qui attrapera le cancer métastasé!
Espérons que le président actuel le mettra aux arrêts.
de deux, pourquoi le souci ne se pose pas quand c'est des libyens
L on est vraiment sur une difference de race et d'origine
Quelqu'un peut -il lui apprendre l'art de la communication ?