Deux faits saillants cette semaine, en cette période de confinement, le ministère de l’Agriculture qui augmente le prix de l’eau avec des pourcentages dépassant tout entendement et la déclaration de Tarak Cherif à propos de la réduction des salaires des fonctionnaires non actifs.
Deux faits qui démontrent que notre Etat tunisien est dictateur dans l’âme, si jamais il a une âme. On parle bien de l’Etat et non du gouvernement ou du régime ou du système. Qu’est ce qu’un Etat ? C’est cette grosse machine composée par le gouvernement, l’Armée, la magistrature, les forces de l’ordre, les ministères, le fisc, la CNSS, les gouvernorats, les délégations, etc. Cette grosse machine, on a beau mettre à sa tête le plus juste et le plus démocrate des dirigeants, elle aura raison de lui. La machine de l’Etat est plus forte que nous tous, car elle tire sa légitimité de nous tous, citoyens.
Quel rapport entre les deux faits saillants et l’Etat ? Le ministère de l’Agriculture décide l’augmentation du prix de l’eau à des pourcentages atteignant les 55%, sans informer quiconque au préalable. La décision tombe et à nous d’exécuter. Nous n’avons pas le choix, car l’Etat a le monopole de la distribution de l’eau. Et comme il a le monopole, c’est lui qui décide.
Aussi bien le pourcentage que le timing sont indécents en cette période où une bonne partie de la population n’a pas de revenus. Le gouvernement semble bien conscient de la chose et dit chercher des solutions pour aider les entreprises, leurs salariés et les classes frappées de plein fouet par la crise du coronavirus. Dans les faits, au lieu d’une aide, le gouvernement a décidé d’augmenter les prix, pressé en cela par la grosse puissance de la machine de l’Etat.
Pour justifier la mesure, Mosbah Helali, PDG de la société monopolistique de distribution de l’eau (Sonede pour les intimes), a indiqué que l’augmentation ne touche pas 43% de la population (prière de le croire) et que les revenus actuels ne couvrent que 65% du coût de la production (prière de le croire également).
Si tel est vraiment le cas, pourquoi ne pas en parler lors d’un débat public ? Pourquoi le Tunisien continue à compenser 35% du prix de l’eau ? Pourquoi ne pas communiquer à l’avance et en toute transparence qu’on va subir une augmentation ?
C’est l’Etat qui décide et c’est comme ça. C’est cet esprit de l’Etat superpuissant qui doit être cassé, sans pour autant casser la machine de l’Etat. Comment cela ? En imposant à cet Etat de nouvelles lois modernes épousant l’époque et au service du citoyen.
Pourquoi doit-on encore compenser le prix de l’électricité et de l’eau, alors que plusieurs parmi nous n’ont pas besoin de cette compensation ? Plutôt que de faire des paliers de facturation, la Sonede et la Steg peuvent facturer en fonction des zones. Pourquoi celui qui habite un quartier chic où le m² vaut deux mille dinars paie-t-il le même prix que celui d’un quartier populaire ? Un découpage basé sur l’argus immobilier, révisable tous les dix ans, peut être imposé de telle sorte que l’on arrête définitivement avec la question de la compensation de l’eau et de l’électricité sans que quiconque trouve à redire. On va dire que c’est injuste, mais l’injustice se retrouve dans cette facturation par paliers, puisque le père d’une famille pauvre composée de deux ou trois enfants va se retrouver avec une facture d’eau ou d’électricité dix fois supérieure à un riche qui vit seul.
Cette idée est, cependant, rejetée par l’Etat car ses commis (les fameux fonctionnaires) n’en veulent pas et empêchent les gouvernants (élus) de la pratiquer. C’est que le plus souvent, les hauts commis de l’Etat habitent dans les quartiers chics (ce sont eux qui décident de la classification des quartiers à la base) et ne vont pas accepter de mettre en pratique une idée qui va leur porter un préjudice direct.
L’autre fait saillant, la question de retenue sur les salaires des fonctionnaires inactifs. Mohamed Abbou, super ministre chargé de la gouvernance, a agi comme un véritable ministre d’Etat ce matin à la Radio nationale (radio d’Etat) sans trouver en son interlocuteur Hatem Ben Amara (animateur d’Etat) de la contradiction. Ça en dit long, d’ailleurs, sur l’esprit de ces ministres qui préfèrent les animateurs aux journalistes.
Qu’a fait Mohamed Abbou ? Interrogé sur la question des salaires, M. Abbou a répondu qu’on ne peut pas réduire les salaires des fonctionnaires, car c’est l’Etat qui leur a demandé de rester chez eux. C’est la loi dixit celui qui se prépare, aujourd’hui même, à assister à un conseil ministériel chargé de pondre une série de décrets-lois.
Et voilà comment a été Mohamed Abbou un ministre d’Etat, ou plutôt ministre de l’Etat, plutôt qu’un ministre de la République. Il a préféré défendre l’Etat et ses commis plutôt que les citoyens tunisiens.
Jadis, Mohamed Abbou a été un véritable chantre de la justice, mais ça c’était jadis. Le ministre d’Etat oublie que c’est ce même Etat qui a demandé aux chefs d’entreprises de rester chez eux, tout comme il l’a demandé aux fonctionnaires. Confinés, les chefs d'entreprise n’ont pas les moyens de payer leurs salariés sans que l’Etat ne décide, à ce jour, quoi que ce soit de concret pour eux.
Ce même Etat a également demandé aux avocats, aux architectes, aux comptables, aux journaliers, aux maraichers, aux restaurateurs et aux cafetiers de rester chez eux. Pourquoi tout ce beau monde (c'est-à-dire l’écrasante majorité de la population) va rester confiné chez lui et sans source de revenu aucune, alors que les fonctionnaires (qui sont aussi restés chez eux à la demande de l’Etat) touchent leurs salaires en entier ? Sans parler des autres fonctionnaires (Santé, Défense, Intérieur) qui ont bien travaillé, mais qui vont toucher un salaire égal à ceux qui n’ont pas travaillé. Est-ce ça la justice Mohamed Abbou ? C’est ça la force de l’Etat et c’est pour cela que je parle de dictature d’Etat, car même les chantres de la justice se retrouvent dans des positions de dictateurs en imposant aux citoyens des choix qu’ils n’imposent pas aux commis de l’Etat !
Il y a des dizaines d’autres exemples où l’Etat donne le pire des exemples dans sa propre gestion. La séance unique par exemple. Cela fait des lustres que les entreprises privées qui se respectent ne l’appliquent plus, car les canicules qui justifiaient cet horaire ne pouvaient plus être évoquées depuis la « démocratisation » des climatiseurs.
Le travail à distance est pratiqué depuis des années dans le secteur privé, mais il demeure un mystère pour les commis de l’Etat.
Ici et là, on parle de commerce informel, d’évadés fiscaux, d’un impôt additionnel sur le bénéfice et autres idées où puiser de l’argent, comme solution alternative, face à cette crise. Mais quel est mon tort à moi contribuable lambda si l’Etat n’a rien fait contre le commerce informel, contre les évadés fiscaux ou en offrant des compensations coûtant des milliers de dinars à des personnes qui n’en ont pas besoin et qui n’ont rien demandé ? Quel est mon tort si l’Etat est moins productif que le privé, si la machine de l’Etat est pleine de corrosion et refuse tout huilage propre ? Pourquoi c’est aux contribuables, notamment ceux qui travaillent et réussissent le plus, de mettre la main à la poche et payer les décisions aberrantes de l’Etat ?
Le FMI, la Banque mondiale et l’ensemble des experts tunisiens sont d’accord pour dire que le nombre de fonctionnaires est énorme. Tous sont unanimes pour dire que la machine de l’Etat coûte très cher et qu’il faut l’alléger. Aucun gouvernant, depuis la révolution, n’a pourtant réussi cet exercice. Tous, jusqu’à Mohamed Abbou ce matin, ont tourné le dos à leurs principes et à leurs idées pour servir la machine de l’Etat et sa bêtise (parée de lois) au détriment du bon sens, de l’équité, de la productivité et de l’efficience ! Au détriment surtout des citoyens et de l’Etat lui-même !
Ou un Etat Providence qui favorise l'économie productive, la seule qui crée des richesses, quitte à en redistribuer une partie aux plus défavorisés .
Enfin un Etat de Droit qui fixe des règles valables pour tous les citoyens avec une justice réellement indépendante du pouvoir.
Je n'ai rien contre les fonctionnaires-dont j'ai fait moi-même un temps partie- mais point trop n'en faut. Une entreprise privée qui embaucherait du personnel à tout va sans tenir compte de sa productivité ferait faillite rapidement. Pourquoi n'en serait-il pas de même dans le secteur public avec des outils d'évaluation qui mesurent l'efficacité et le rendement de ses agents?
Trop d'Etat tue l'Etat . Le budget de la fonction publique a quasiment doublé entre 2009 et 2020 pour des raisons électoralistes. Et pour quels résultats ? Une cure d'amaigrissement est nécessaire pour favoriser l'investissement privé mais aussi les travaux publics tels que les voies de communication, les écoles, les hôpitaux etc...Trop d'argent dépensé pour le fonctionnement pas assez pour l'investissement voilà tout le problème de l'Etat en Tunisie comme dans tous les pays qui préfèrent la cigale à la fourmi.
J'ai toujours apprécié vos papiers globalement!
J'admire vos analyses pertinentes et surtout courageuses,même si certains de vos propos me dérangent(on ne peut pas plaire à tout le monde;je vous l'accorde)!
Je vous prie de ne pa prendre mal le reproche que je vais vous faire:"Je ne comprends pas qu'un grand journaliste tel que vous,ayant eu comme mentor Jean Daniel,puisse avoir de l'admiration pour un Blablateur prétendument ministre d"Etat(sic NB) et le qualifier de chantre de la justice (re-sic NB)!
Cher Nizar,je ne suis pas complotiste,et je n'ai aucun problème avec les originaires de la Mauritanie ni du Soudan!
Bien vu NB.
décevant et trés orthodoxes en contradiction avec leurs vociférations quand ils étaient dans l'opposition Qu' a fait ABBOU DANS l'affaire de la voitura AUDI Q6 détruite par la fille de son collègue!! Qu'a t il fait pour améliorer le rendement de l'administration,et pour soulager le contribuable de lamasse de papasserie éxigée pour toute démarche administative banale.QuE FAIT CE CALAMITEUX MINISTRE DU Commerce incapable de gérer la pénurie surfaite de la farine et de la semoule!Il n' a pas trouvé mieux que de fermer un jour sur deux le marché de gros pénalisant les agriculteurs et permettant aux spéculateurs de faire flamber les prix des fruits et légumes.A croire qu'il a été placé à ce poste pour détruire les paysans et le pouvoir d'achat du citoyen! Une telle bourde aurait du entraîner sa démission ou à défaut son limogeage.
Loffice de Medjerdah c'est la société SECADENORD... une société qui exploite surtout le canal dit de l'amitié tuniso-chinoise...
80 % payés par les prêts acquis des banques mondiales juste pour la période acrltuelle; mais comment les payer par la suite ? Faut-il ramener Chahed pour satisfaire les caprices de nahdha ? Et de rajouter indéfiniment d'autres prêts.
Vous êtes tous hors sujet et insouciants des graves fiascos financiers qui attendent La Tunisie, et ce indépendamment de l'épidémie qui n'est pour rien, car ceci était prévisible quelle que soit la situation conjoncturelle.
Il n'y a pas de véritable débat entre experts !!!!
De nombreux journalistes semblent également se sentir obligés à l'heure actuelle de transmettre la stratégie de crise du gouvernement largement sans critique - "comme une sorte de journalisme de service".
Il convient de noter que même en temps de crise, il n'appartient pas aux médias de jouer le rôle de bras armé du gouvernement et de mettre en scène des campagnes à la "Nous contre le virus", comme l'ont fait de nombreux journalistes des médias sociaux.
J'ai l'impression que vous passez des nuits blanches à cause de M. Bourguiba.
Vous n'arrêtez pas de le dénigrer,pourtant,lui,il ne vous a rien fait...
La descente aux enfers a debute des le debut des annees 80
L"exemple du Ministere de l'Interieur de l'Equipement du Commerce ou encore des Finances est plus que parlant.
'?n fait toute la fonction publique tunisienne est virusee par des coteries mafieuses qui detournent systematiquement le bien public l"interet collectif voire la securite nationale ( il y a beaucoup a dire a ce sujet mais personne ne pope mot) au profit de clans associant haut commis de l' Etat, contrebandiers trafiquants de drogue medias responsables securitaires et entrepreneurs tres ....dynamiques
Tous les grands investisseurs beneficient d'une veritable impunite et beneficient d'une main mise individuelle (une holding informelle ) sur les structures de l 'Etat : ils achetent en vrac deputes politicards chefs de districts juges avocats directeurs centraux commerce equipement agriculture finance developpement regional si ce n'est affaires religieuses
ils achetent meme la Loi la modifient la creent devenant ainsi une source juridique a part entiere
Transparency International estimait en 2016 a plus de 30 milliards euros les fonds publics tunisiens detournes depuis 2003
En 2020 l'administration tunisienne constitue donc une entrave decisive pour le developpement du pays.La resistance face a la digitalisation du service public doit etre surmontee coute que coute et rapidement.
Et la Loi appliquee
Dommage que je ne suis pas fonctionnaire car ils auront 100% de leur salaire, et le syndicat veut aussi garder les tickets restaurant même en restant à la maison.
Kaddafi a dit un jour que le pays le plus riche c est la Tunisie.
Puisque on demande l intégralité du salaire et les tickets restaurant même quand on est à la maison
Ecrit par A4 - Tunis, Août 2009
Ce n'est ni la roue
Ni les vis-écrous
Ni même le rail
Ou d'autres trouvailles
Qui sont les plus belles
Les plus sensuelles
Les meilleures en somme
Inventions de l'homme
C'est plutôt l'état
Dans tous ses états
Qui sûr à mes yeux
Se classera le mieux
C'est l'état de guerre
Qui tue et enterre
Dans des fosses communes
Lors de nuits sans lune
C'est l'état de folie
Qu'on attache au lit
Et qui chante et danse
Puis qui entre en transe
C'est l'état de manque
Qui braque les banques
S'agrippe et s'accroche
Et te vide les poches
C'est l'état-major
Qui te fait du tort
Affame ta mémé
Et gave son armée
C'est l'état liquide
Des eaux pas limpides
Qui coulent et qui glissent
Puis qui t'envahissent
C'est l'état d'ivresse
Qui t'oblige sans cesse
A remplir son pot
De taxes et d'impôts
C'est l'état civil
Qui tel un débile
Note tes pointures
Et progénitures
C'est l'état de siège
Qui tourne en manège
Et où bien s'asseoir
Constitue un art
C'est l'état de fuite
Qui sait agir vite
Détournant les malles
De la banque centrale
C'est l'état de ruine
Qui crie et qui couine
Et te rode autour
Tel un vrai vautour
C'est l'état d'alerte
Qui cherche ta perte
Se frottant les mains
Te sachant défunt
C'est l'état de choc
Qui agit en bloc
Et qui par surprise
Te rafle la mise
C'est l'état gazeux
mouvant et vaseux
Qui grogne et aboie
En langue de bois
C'est l'état des lieux
Qui se prend pour dieu
Construit des enfers
Sur terre comme en mer
C'est l'état statique
Où des gars s'appliquent
A freiner encore
Des gars au point mort
C'est l'état de grâce
Qui devant la glace
Admire sa bedaine
Huit jours par semaine
C'est l'état d'esprit
Qui veut que tu pries
Au moins par décence
Et obéissance
C'est l'état de santé
Atteint de cécité
Ne sachant quoi dire
Ment comme il respire
C'est l'état de crise
Sans matière grise
Formé de tarés
Vivant à tes frais
C'est l'état solide
Serrant fort ses brides
Te rouant de coups
Et te tordant le cou
Puis c'est l'état d'âme
Qui pour rien s'enflamme
Spoliant un à un
Veuves et orphelins
Rappelez vous si Nizar que l'Etat ne distribue pas de l'argent arbitrairement à ses employés .il y a un statut de la fonction publique qui régie la relation entre les deux et bel et bien un article dans ce statut qui prévoit la rémunération du fonctionnaire en contre partie d'un congé exceptionnel
En aucun cas un fonctionnaire ou un salarié va se trouver comme ça et subitement sans salaire.comment va t il honorer ses engagements dans le court terme et d'ailleurs c'est pour cela que le code de travail a prévu deux mois de préavis en cas de licenciement
Mr tarek chrif a tort de parler en ce moment des salaires des fonctionnaires qui doivent etre réduites c'est pas son affaire c'est l'affaire de leurs employeur et c'est à lui aussi en tant qu'employeur en ce moment difficile de trouver des formule de paie de ses salariés
Par contre L'Etat portant son autre casquette de tuteur social est appelé obligatoirement à subvenir aux besoins de toute la population se trouvant sans aucun sous en cette période de crise
Nous savons tous que le pays compte 800 mille fonctionnaires quo n'achètent tout avec facture a commancer par le pain!
On voit certains pays proches se déliter par le fait du non ETAT.
Pour le cas d'espèce sonede ou autre organisme étatique, c'est le fonctionnaire donc l'administration qui gère
ces ou ses (!!) prestataires .
Je parlerai donc plus du "PARTI de l'ADMINISTRATION" omniprésent et paralysant toute action sortant des sentiers battus de textes datant parfois d'un demi siècle !!!
Depuis l'indépendance de notre pays, l'état qu'on a voulu bâtir est d'abord un un Etat Parti (PSD, RCD, Nahdha et ses acolytes...), un état autoritariste, mercantile doté d'institutions archaïques, d'une bureaucratie absurde et aberrante, un état dépourvu de projets, de visions et d'ambitions à part celles de vouloir tout contrôler, tout posséder et tout imposer avec une justice aux ordres, une police aux ordres, des élites aux ordres, des lois aux ordres et des habitants (rien à voir avec des citoyens) aux ordres...
Voici le résultat de tant de décennies d'indépendance...L'état est encore le premier employeur du pays. Il possède l'eau, l'électricité, le transport, les chemins de fer, la chimie, l'énergie, la santé, les céréales...et même les maisons closes. Pourtant, aucun de ses secteurs n'est rentable et ne lui assure un revenu, c'est plutôt le contraire. Que des trous noirs et c'est au consommateur contribuable de payer la note de l'incompétence, la mauvaise gestion, la corruption et les choix insensés et irresonsables de l'état!
Après 65 ans d'indépendance, c'est encore l'état qui détermine le prix de l'oeuf, de la baguette, du kilo de sucre, du litre de carburant...C'est l'état qui fabrique et distribue les cigarettes, qui possède des usines délabrées, et qui fait travailler à perte des dizaines de milliers d'employés... C'est encore le consommateur contribuable qui paye les frais et porte le fardeau des échecs, de l'incompétence et de la corruption de l'état...pour faire vivre l'état!
Les événements de janvier 2011 étaient pour notre pays une éspérance. Une occasion historique pour corriger, réformer, libérer, entreprendre, moderniser, partager, créer...Malheureusement, rien n'a changé ou si peu...et l'état PSD, RCD, Nahdha et ses acolytes n'a rien voulu lâcher, rien voulu changer...Il continuera donc de nous écraser. C'est pourquoi l'état est à repenser, à refaire et à reconstruire. Mais pour celà, il faudrait des citoyens libres, travailleurs, disciplinés et qui aiment leur pays au point de tout vouloir sacrifier pour le doter d'un état moderne, juste et compétent.
Et où est LE MINIST'?RE PUBLIC ?