
Le mal est en nous, tel un vers qui cause des dégâts irréversibles dans un fruit. Ce mal s’est frayé un chemin dans la société tunisienne, non pas depuis 10 ans, mais depuis des décennies déjà. Telle une chenille, il a creusé des galeries, faisant pourrir les fondements de la société. Il a creusé des galeries jusqu’au cœur même de la société. Cela entrainera irrémédiablement la chute de tout ce qui a été construit, de tout ce qui a fait de nous une nation, de cette tunisianité qui se mue de plus en plus en un mirage lointain, à moins d’un sursaut.
Les gens sont étonnés qu’un jeune Tunisien soit l’auteur de l’horrible attentat de Nice. Ils disent qu’il a porté atteinte à l’islam, qu’il n’est pas de nous, que nous ne sommes pas responsables de cette infamie. Permettez-moi d’en douter. Parce que ces mêmes gens, profèrent à chaque acte abject la fameuse phrase : « nous sommes contre le terrorisme…mais ». Mais quoi ? « Les occidentaux ont porté atteinte au sacré, donc en quelque sorte, ils l’ont bien cherché ? C’est eux qui ont commencé donc qu’ils assument dans une certaine mesure ? », autant d’inepties qu’on entend çà et là. Sauf qu’en toute logique, le terme « mais » est à bannir quand il est précédé par le terme « terrorisme ». Il s’agit en toute logique d’une justification hypocrite de l’horreur. Et encore, ces gens-là sont les plus gentils.
A voir les milliers de commentaires sur la toile - exutoire de toutes les vilenies - on se rend compte que la chenille a bien fait son travail. La haine la plus aveugle s’est installée parmi nous, la radicalisation la plus innommable et le complotisme le plus insensé. « Ce sont des impies, ils méritent ce qui leur arrive », « le jeune assaillant est l’instrument de Dieu pour rétablir le véritable message », « quel héroïsme ! », « en vrai, ce sont les services français qui ont commis l’attaque pour mieux persécuter les musulmans et s’attaquer à l’islam » …. Nauséabondes pensées que la société charrie. Gare à celui qui s’en offusquera et qui exprimera sa solidarité. Celui-là, c’est le vendu, le traitre à la solde de l’occident. Nous faisons face à une société devenue usine de la violence, à sa justification et, de là, complice de la barbarie.
L’heure est à la dénonciation des haineux qui voient en l’Autre (pas dans sa portée philosophique, on en est loin) l’ennemi à abattre. L’Autre, celui qui s’exprime, qui pense, qui croit autrement ou ne croit pas, doit se taire à jamais, il doit brûler en un hypothétique enfer fantasmé. L’heure est à admettre les tares qui rongent notre société de l’intérieur. Le déni n’est plus possible. La pensée « takfiriste » avec ses pratiques criminelles est un mal qui ronge la société tunisienne et ses facteurs ont plusieurs facettes. Nous sommes et nous serons les premiers à en faire les frais. Cette idéologie a ses « souteneurs » dans les plus hautes institutions de l’Etat à commencer par le Parlement. Rached Khiari et Mohamed Affes en exemple. La glorification décomplexée du terrorisme, son blanchiment, sa banalisation, le peuple, dont « l’islam est en colère », la retrouve représentée en ces élus qui restent surtout et avant tout impunis. Pourquoi s’étonner donc qu’une telle idéologie ait pris racine.
Ce qui interloque, cependant, c’est la dernière sortie du président de la République Kaïs Saïed. Le chef de l’Etat, au lieu de calmer les ardeurs le jour du vil assassinat de Nice, s’est mis à débiter un discours dangereux par son ambiguïté. « La Oumma n’acceptera pas que quiconque vise le prophète ». Certains diront qu’il s’agit de son habituelle stratégie de contenter les masses. A mon humble avis, le président croit profondément en chaque mot qu’il a prononcé, en témoigne aussi le communiqué des Affaires étrangères condamnant les caricatures. Indépendamment du faux pas diplomatique, Kais Saïed ouvre la porte en connaissance de cause, ou pas, aux discours de haine, à la perpétuation de tels crimes au nom de la défense de la religion et aux luttes identitaires. Il jette un pavé dans la mare et semble ne pas saisir les conséquences de ces quelques mots.
Si l’on veut que notre société vive en marge de l’Histoire, continuons à porter des œillères. Sinon, il n’est plus possible d’évoluer vers l’établissement d’une démocratie fondée sur la coexistence, la liberté et la citoyenneté, sans éradiquer cette pensée extrémiste : intellectuellement, culturellement et pédagogiquement. Qui aura le bon sens de le faire parmi nos politiques ? Telle est la question.
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Nous sommes une société moribonde qui ne donne plus d'espoir à sa jeunesse et qui ne produit plus que des chômeurs ,des délinquants,des terroristes islamistes.
Nous sommes responsables des horreurs commises en Syrie et en Lybie par nos compatriotes de la délinquance de nos compatriotes en Italie et en France.
Nous sommes devenus un peuple de voyous et de terroristes à force de discours victimaires.
Nous sommes tous responsables de cette échec ce n'est pas de la faute à Ben Ali Bourguiba ou Ghannouchi si la société tunisienne va mal c'est le peuple lui même qui doit se reformer et pas seulement les élites.
Hwaich chada libled
Et encore, les animaux n'ont pas de conscience, et agissent par instinct. Mais cette bande d'incompétents, ignares et bigots a la tête des institutions du pays n'a aucune excuse à part peut être la folie ultime pour justifier les balivernes débitées à la seconde.
On a chez nous pire que Trump et Kim Jong, des affreux, sales et méchants de la pire espèce dont la place devrait être en prison que dans les rangs de l'état.
Hwaich tous sans exception
Nous devrions tous l'avoir à l'esprit et toujours nous en inspirer .
Je n'étais pas bien loin . Alzheimer a encore du boulot .
Et moi des bribes de mémoires .
Bonne soirée .
Merci pour votre réponse .
Un texte de choix . Un de plus . Croyez bien que je suis réellement soulagé et content de vous lire . Ma seule réplique est " lu et approuvé " .
Pour ce qui est de notre pays , je repense à cette phrase de Camus citée de mémoire : rien n'est acquis , tout est à portée de main pour qui sait entreprendre . Les hommes et les femmes de bonne volonté ne manquent pas sous nos cieux même si ceux-ci peuvent avoir l'air encombré .
Prenez soin de vous .
Au plaisir de vous lire .
Les galeries creusées depuis des décennies comme vous le dite s'effondreront et engloutironten leur passage l'ensemble de cette citoyenneté, ce peuple qui n'a pas su conjugué le réel du rationnel,notre société est gangrené par cette irresponsabilité collective et la non adhésion à l'objectivité, le monde évolue il ne faut pas laisser place au débordement de ces obscurantistes, ces fanatiques qui n'ont pas su s'adapter et épouser une certaine tolérance vis-à-vis à ce changement ou plutôt évolution du monde, les musulmans doivent ôter de leur conscience ce phénomène du sacré l'intouchable qui est la religion et surtout en dehors de leur périmètre géographique, ôter cette susceptibilité ce doute de soi même, ceux qui osent blasphémer autant en emporte le vent les ignorer,les mépriser.
Un jeune homme à peine avoir franchis clandestinement la frontière d'un pays ami il s'en prend à des d'innocents venues faire leur prière,il n'y pas plus abjecte que ceci, où est la morale quel qualificatif peut-on lui attribuer ?
Société minée par l'irresponsabilité dépourvue de toute humanité et respect de l'autre son sort n'est que destruction !
Vous hommes politiques Tunisiens persévérez dans votre déni vous ne récolterez que probes .(Manai)
Je tiens également à conserver votre amitié, et la mise au point qui vous aurait amené à croire le contraire, n'est qu'une réaction à cette avalanche de jugements extrêmes et pour la plupart disproportionnés. C'est cet article insidieux qui a entraîne dans son sillage cette marée de ce que je considère personnellement comme un lynchage en règle, une véritable lapidation. Que l'on parle d'un mal, d'un "ver (avec, dans l'article, une faute d'orthographe au passage) qui aurait creusé des galeries jusqu'au coeur même de la société" DEPUIS DES DECENNIES, est une parfaite hérésie et une invitation à la haine d'un pays, hier adulé et jalousé, et qui aujourd'hui, cherche désespérément à sortir la tête de l'eau. Cela tendrait à insinuer que la société tunisienne est foncièrement mauvaise, et que les pulsions du mal, de la violence et de la barbarie l'habitent depuis longtemps. Bien entendu, cela a fait jubiler les faux culs de tout bord, qui ont fortement apprécié ces divagations car elles confirment leurs à-priori et leurs préjugés malsains.
Il est particulièrement déplorable que ce soit une journaliste d'un média a forte diffusion qui ait initié ce massacre et ce déchiquetage en règle. Tout le monde a suivi à la queue leu leu dans cette abomination, qui parlant d'un peuple primitif, ou encore d'immaturité et de régression, ou qui affirme sans sourciller que le terrorisme est dans la nature même, dans les gènes, du tunisien. Un exercice édifiant d'auto-flagellation, tout aussi désolant que le contenu de cette chronique inique, trompeuse et parfaitement déplacée ! Je n'ai pas lu une seule critique de ce goût envers la Tchétchénie, dont c'est pourtant l'un de ses ressortissants qui est à l'origine de cette cabale stigmatisant toute une communauté, et qui se rabat maintenant sur nous.
Ce n'est pas faire preuve dune autocritique salutaire, comme le soutiennent certains, que de vouer tout un peuple aux gémonies, de ternir son passé et nier ses valeurs ancestrales. Certes, le pays traverse une période de doute, de remise en question, de questionnement, de recentrage et de positionnement, il subit des influences néfastes et des forces d'attraction qui le déstabilisent, mais la résistance s'organise, et le rejet de l'aliénation et de la dérive est de plus en plus prégnant. La femme est au premier rang dans ce combat et son engagement est sans concession. L'espoir est donc permis même si le redressement tarde à se dessiner.
Voilà, je vous ai livré le fond de ma pensée, sans acrimonie et sans colère. Ce pays est le nôtre, il faut veiller à le préserver et l'aider à retrouver son identité véritable.
Les amis sont tellement rares de nos jours, "qu'il faut savoir, comme la raison, leur amitié garder" !
Au plaisir d'un nouvel échange.
D'ici là, prenez bien soin de vous.
Qu'il y ait eu manipulation mentale, abus de faiblesse, exploitation de la bêtise humaine, plongée dans la misère sociale, ..., la société hébergeant cette personne a bien sa part de responsabilité.
Il s'agit là de faits et rien que de faits. Nier les faits ne sert probablement à rien d'autre de mieux que d'alimenter le déni qui nous préserve des réalités que nous ne souhaitons pas regarder en face, mais aussi à s'exonérer, soit et sa communauté, de toute responsabilité.
Alors bien entendu aussi, personne n'est légitime à jeter la pierre à n'importe quelle personne de cette nation, au motif qu'un de ses membres s'est rendu coupable d'un crime abjecte.
Mais sans faire de mauvais jeu de mots, il ne faut pas se voiler la face des réalités, telles qu'elles sont.
La société d'où est issue ce garçon est responsable en partie de son déferlement de violence. Cette société a au minimum créée les conditions pour que cela survienne. Qu'il existe des causes exogènes n'est en rien une excuse.
Ce qu'il faut comprendre, c'est comment il en est arrivé là, le parcours effectué et la motivation profonde du passage à l'acte.
Cet événement est au minimum un signal de plus, que la société qui l'a vu naître et grandir ne va pas bien. Il s'agit sans doute d'un symptôme grave à ne pas ignorer.
Donner la démocratie à un peuple irresponsable c'est comme donner de la confiture à des cochons. J'aurais bien aimé voir le tunisien moyen réfléchir intelligemment par lui même ou par elle même au sujet de la religion et de Dieu. Mais, l'échec de cette révolution de 2011 a bien montré l'immaturité de ce peuple. La religion reste son dernier rempart avant qu'il sombre irrémédiablement dans la barbarie. Le tunisien aura toujours besoin de croire qu'il y a un paradis et un enfer et que s'il fait du mal, alors rabbi ytattih.
Je ne cherchais à choquer personne , vous encore moins que tout autre . Je ne me complais pas du tout à sciemment forcer le trait .
Comprenez que je ne reconnais plus mon pays et que j'en souffre comme beaucoup .
Je serais bien attristé si je devais perdre votre amitié ...en plus de tout le reste .
Bien à vous .
Les jeunes sont hélas les premières victimes de la perte de repères à laquelle nous assistons, et ne parviennent que très difficilement à résister à l'attirance de modèles déviants. Fort heureusement, ils ne sont pas tous promis au destin fatidique de "semer la terreur et la mort", et beaucoup réussissent brillamment dans de nombreux domaines. C'est souvent l'ancrage familial et l'éducation, encore solides dans beaucoup de milieux, qui les éloigne des aberrations et des errances.
Mais en de telles circonstances, l'on ne parle que "du tunisien qui tue au nom d'Allah", en occultant tous les autres qui ne lui ressemblent guère ! La généralisation abusive dont usent à foison les racistes, les ségrégationnistes, et ceux qui succombent à leur discours de haine, est sûrement aussi condamnable que le crime lui même. La stigmatisation qui en découle met des étiquettes sur des faciès et des déterminants sur des populations entières. Ce genre d'articles, et certains commentaires ici-même, y participent largement.
Certes nous traversons une période difficile, nous sommes frappés de plein fouet par des chambardements qui emporteraient plus d'une nation, et nous vivons des moments cruciaux pour l'avenir du pays. Mais je dénie à quiconque le droit de nous juger à l'aune de comportements de "brebis égarées" et d'individus fanatisés et endoctrinés.
Non, la Tunisie ne s'est pas transformée en "usine à terroristes" comme certains se complaisent à le ressasser à l'envi. Le problème est planétaire, universel, et ne concerne pas uniquement l'Islam comme l'explique brillamment @Rationnel dont je partage complètement l'analyse.
Alors, sachons raison garder, et conservons le sens de la mesure !
Merci pour l'analyse et les rappels historiques .
Les politiques étrangères et la diplomatie de bien des puissances ne sont pas animées que par l'altruisme et la bienveillance pour utiliser un doux euphémisme comme vous l'expliquiez si bien . Tout est question de puissance et d'enjeux internationaux.
Pour ce qui est du rapport entre les attentats et la motivation de leurs auteurs , les Chinois , qui jusqu'à peu , pour certains , mangeaient des écorces d'arbres et au mieux un bol de riz , les Indiens , les Vietnamiens , Cambodgiens , etc... ne se vautrent pas dans l'opulence . Pour autant , ils n'ont pas essaimé partout pour semer la mort et la terreur .
Partout où sont ces "communautés" , elles s'intègrent sans faire de vagues , même quand certaines de leurs affaires ne sont pas d'une pureté cristalline , et sont l'objet de beaucoup de sollicitude .
Nos concitoyens ou coreligionnaires - semernt la terreur la haine et la mort-sont le plus souvent radicalisés comme le montre régulièrement l'analyse post mortem de leur parcours mortifère et qui n'oublient pas de signer leurs crimes par un " Allahou Akbar " comme pour le rappeler urbi et orbi et à dieu lui même afin de leur voir ouvrtes les portes du paradis .
Ne nions pas non plus que la montée de ce phénomène terroriste est allée de paire avec une mainmise de plus en plus prégnante et étouffante de la religion et de ses marchands perfides sur nos sociétés .
La Tunisie ne s'est pas transformée en usine à terroristes sans le travail au corps et aux cerveaux et les rouleaux compresseurs des marchands de la foi .Ni sous le seul effet de la crise économique .
Quant aux attentats commis sur le sol français par des français chrétiens , souvent d'extrême droite d'ailleurs , ils sont , à ma connaissance , dénoncés comme tels et non pas seulement comme étant l'oeuvre de groupuscules ou individus de la droite extrême .
Je voulais apporter ces quelques précisions sans esprit de polémique sur un contenu que je partage pour l'essentiel .
Bien à vous .
Pardon pour l'erreur et merci à BN pour le rectif .
L'explosion de l'extrémisme de droite (ce que vous appelez islamisme, un mot qui ne veut rien dire puisque trop flou, qui a invente le mot islamiste?), est du a la décision de Brezinzski en 1977 d'utiliser les groupes afghans pour piéger les soviétiques dans leur guerre du "Vietnam" (voir l'interview de Brezinzski au Nouvel Observateur).
- La survie d'Ennahdha dans leur exil de 1991 a 2010 est du aux puissances étrangères comme le Qatar, la Turquie, la France et le Royaume uni.
- La guerre de la Syrie, la réactivation et l'implication des groupes d'extrême droites était une décision de l'administration Obama.
- Le guerre de la Libye était une décision de Sarkozy et de Cameron. Sarkozy voulait étouffer des affaires de corruption, les deux voulaient expulser le géant Italien, ENI, et s'accaparer l'exploitation du pétrole Libyen pour BP, Shell et Total.
Un pauvre citoyen Tunisien ne peut rien faire pour empêcher qu'un réfugié Tchetchene déséquilibré se retrouve en France, ou qu'un réfugié Tunisien désespéré et sans espoir pour le futur se retrouve a Nice, les deux susceptibles aux pressions des groupes d'extrême droite fous crées et alimentes par des puissances étrangères aux objectifs contradictoires et en flux permanent.
Que peut faire un pion pour changer l'avis du joueur d'échec?
Pourquoi est ce que les groupes terroristes américains sont appelés des groupes d'extrême droite et non christianiste et que les groupes extrémistes en Tunisie sont appelés Islamistes?
Le FBI a indique que les groupes de l'extrême droite chrétienne ont commis au mois 884 actes (voir The Escalating Terrorism Problem in the United States).
Extrême droite est plus approprie qu'islamiste, ceci nous montre que ce n'est pas un problème de religion mais un problème de l'explosion des inegalites sociales, et de l'exclusion sociale et économique. La Tunisie est confrontée aux mêmes problèmes que l'Europe ou les USA, l'appauvrissement d'une couche de la population conduit a une réaction violente.
Il y'a eu une radicalisation en Tunisie plus ancienne, a mon avis elle remonte à la fin des années 80 et début 90 avec la guerre d´'Irak était un vrai catalyseur. A cote des mouvements islamistes, il y'avait les mouvements de nationalisme arabe qui ont joué un rôle majeur dans l'incitation des jeunes à la haine et la violence. On se rappelle les journaux comme echourouq qui écrivaient sur les ouloujs, un journal dont la rédactrice en chef de l'époque était une baathiste.
Il est clair qu'il y'a un problème spécifique en Tunisie puisque des tunisiens sont beaucoup plus impliqués que leurs voisins algériens, marocains et surtout égyptiens qui ont des populations beaucoup plus nombreuses mais ce problème ne remonte pas a la révolution et n'a pas été causé par la révolution, il s'est accéléré mais il était longtemps là. Il y'a une haine de l'occident en général en Tunisie dans une frange de la société et cette haine touche même les tunisiens de l'étranger lorsqu'ils sont de retour, il faut analyses ses causes. Cela étant, il faut travailler sur la santé psychique. Beaucoup des terroristes sont des malades psychiques donc déjà dans les écoles et lycées, il faut repérer de telles maladies comme on le fait pour d'autres maladies.
Dans ces moments de doutes, il faut chercher ses repères aussi dans notre histoire. Regardez cette vidéo et ce qu'a dit un refugié d'Andalousie de la Tunisie et de Tunis.
https://www.youtube.com/watch?v=40PYbEhXKxU
Si ce n'est pas dit ainsi , c'est tout comme .
Qu'on choisisse clairement son camp sans noyer le poisson et foin de balivernes .
Quant au roi fainéant de Carthage qui a mis à mal la diplomatie de ce pays par sa passivité , ses limogeages intempestifs et nominations erratiques , son ministre des Affaires Etrangères aux
déclarations calamiteuses , ces deux là auraient été bien inspirés de s'en tenir à l'attitude du singe muet de la légende au lieu de nous affliger de sorties qui dégradent plus encore l'image d'un pays suffisamment écornée .
Populisme quand tu nous tiens ...
Nous n'avons jamais pu tracer une ligne séparant le bien du mal , l'intélligence de la bétise, le juste du faux, la pensée du fantasme, le temporel du spirituel et la lumière de l'obscurité...Nos cerveaux sont impotents et nos coeurs aveugles.
Nous sommes moches, vicieux, sans scrupules, incompétents et schizophrènes. Nous sommes l'antithèse de la civilisation, les adorateurs de la laideur et les chantres de la médiocrité.
Mais combien d'entre nous sont aujourd'hui en mesure de se regarder dans la glace pour reconnaître ces vérités accablantes? Ne sommes nous pas en mesure de trouver n'importe quel prétexte et n'importe quelle justification à toutes les absurdités, toutes les infamies et toutes les aberrations?
Nous nous sommes toujours vantés de nos "3000 ans de civilisation" pour camoufler notre insignifiance humaine et civilisationnelle et cacher nos échecs, particulièrement notre faillite intellectuelle et morale. Depuis Carthage, à part Hannibal et Ibn Khaldoun, peut ont citer une seule contribution Tunisienne à l'héritage civilisationnel de l'humanité?
Le 14 janvier 2011, comme dans un rêve, la liberté s'est offerte à nous dans une magnifique robe rouge et blanche, éblouissante comme une fée émergeant d'une longue nuit pour illuminer tout sur son passage...l'a -t- on honoré comme il se doit? Etions nous dignes de sa splendeur? A la hauteur de ses élans? De sa ferveur?
Quel Gâchis! En quelques années seulement, notre nation et notre peuple ont reculé des siècles. Partout ne reignent que l'injustice, l'impotence, la misère, l'échec et la désolation...la saleté à envahi nos rues, et aussi nos coeurs et nos cerveaux.
Ce misérable jeune qui a assassiné des innocents dans un lieu de prière pour célébrer l'anniversaire du prophète et "le venger" nous représente parfaitement.
Il est le représentant de sa génération, analphabète, violente et complètement déboussolé. On ne peut l'éradiquer ni de notre état civil ni de notre patrimoine humain car il est le pur produit de toute la laideur, tous les échecs que nous portons dans nos gènes...
Oui Madame Latif, le mal est en nous, ancré au plus profond de nos entrailles. C'est pourquoi, notre pays est entrain de nous quitter parce qu'on l'a tellement écoeuré...
Merci à vous , madame , de poser ce regard rationnel et honnête , sur une réalité sombre , triste et alarmante , que beaucoup de nos compatriotes refusent de voir , de constater et .... d'admettre !
J'ai envie de dire :
Oui il est un terroriste, mais il est un musulman avant tout !
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Vous aimeriez dire : il est un Tunisien, mais ne représente pas l'islam.
J'ai envie de dire : Il est musulman, mais ne l'a fait qu'au nom de votre prophète !
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vous aimeriez dire dire l'islam est une religion de paix et d'amour, Mais il a tué des chrétiens au nom l'Islam !
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Oui, la première loi est : tu ne tueras point, mais au nom de Dieu, l'Islam permet de tuer les autres croyants ?
Oui, mais. Je l'utiliserai perpétuellement pour vous mettre face à vos contradictions !!
Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde...
Le souverain français a reconnu aussi la dignité des morts ...
Le souverain tunisien a reconnu le droit à la vie...
Le mal est où ?
De même il est incontestable que ce qui fait en 2020 office de société tunisienne est un bazar un conglomérat improbable d'accultures de tout horizon et toutes catégories sociales confondues dont l'unique point commun semble la figuration
En fait ce sujet est extrêmement intéressant
Les Tunisiens sont en fait incapables de responsabilité citoyenne a moyen et court terme
Ils font de la figuration c'est a dire qu'ils s'approprient un fantasme vide de sens : un decor de carton pâte appelé Tunisie
IL n'existe aujourd'hui en Tunisie en 2020 aucune cohérence aucune valeur fédératrice
On fait tous semblant on se déteste tous on est tous vides de notre identité ancestrale de notre mémeoire de notre patrimoine de notre dignité
En guise de société nous sommes des coalitions d'intérêts disparates éphémères souvent opposes
Très peu de tunisiens connaissant l'histoire véritable de cette Nation au cours des 6 derniers siècles
Ce fut un patrimoine exceptionnel en vérité aujourd'hui définitivement détruit sans qu'il y ait un construit socioculturel en substitution
Ils prennent les vessies pour des lanternes fantasment sur un patrimoine de pacotille parce que vidé de son sens songent des statuts des postures sociohistoriques dont ils ne connaissent rien
Nous avons donc affaire a des aliénés a des sans identité c'est a dire à des INDIGENTS
Fait fondamental
Des NC des lors que l'on reconnaît que cette population est en grande partie amnésiques sans repères sociohistoriques SANS L'?GITIMIT'?
Oui sans légitimité
Il ne faut pas s'étonner des dérives tragicocomiques parfois carrément obscènes de notre supposée société
Une poussière d'indigents errant dans un décor de carton pâte
Je ne dis pas cela pour vous consoler, Madame, ce mal ne peut vous atteindre. Vous êtes une belle personne...

