Cela fait onze jours qu’un enfant de quinze ans a été dénudé par la police, lors d’affrontements entre la police et des manifestants de Sidi Hassine. Après l’avoir accusé d’être ivre et de s’être exhibé lui-même devant la police, le ministère de l’Intérieur a dû se rétracter devant le démenti cinglant de la victime. Onze jours après, on a étouffé l’histoire, les policiers agresseurs ne sont pas en prison, on ne connait pas leurs noms et on ignore tout de la procédure engagée à leur encontre. Un État de droit se doit de communiquer ce genre de choses pour que la population continue ou retrouve sa confiance en sa police. Un État de droit se doit de protéger la victime, il ne peut pas se ranger du côté du bourreau, juste parce qu’il est de ses rangs.
Nabil Karoui a été libéré. Justice rendue ! Voilà ce que c’est un État de droit ! Le patron de Nessma TV et du parti Qalb Tounes était en prison au-delà de la durée légale de sa détention. Ni le juge d’instruction, ni la chambre des mises en accusation n’ont accepté de le libérer, chacun interprétant le droit à sa manière. Il a fallu que la cour de cassation tranche en sa faveur et applique strictement la loi.
Aussitôt la libération annoncée, voilà que certaines voix se sont levées pour dire que la décision de libération a été prise par le sulfureux président de la cour de cassation Taïeb Rached qui traine une série de casseroles. Il existe, paraît-il, d’autres textes de loi qui autoriseraient le maintien en prison de Nabil Karoui. Really ? On va supposer que les détracteurs et les opposants de Nabil Karoui aient raison. Mais voilà, il y a un principe de droit qu’on applique dans les États qui se respectent et respectent leurs citoyens, la lecture des textes doit se faire automatiquement au bénéfice de l’accusé. Un autre principe de droit est religieusement observé dans ces Etats, la prison doit être l’exception, la liberté doit être la règle.
On peut considérer Nabil Karoui comme mafieux ou comme malfrat, on peut le détester et le haïr, on peut s’opposer à lui et chercher à le tuer politiquement, il n’en demeure pas moins qu’il reste un justiciable comme un autre et bénéficie, à ce titre, de l’application des principes de droit des États de droit. Nabil Karoui n’est pas au-dessus des lois, il ne doit pas être au-dessous. C’est ça un État de droit.
Lui, il s’appelle Imed Trabelsi. C’est un mafieux et un malfrat. Il est condamné à je ne sais combien d’années de prison. Il est connu en Tunisie, très connu, pour être le neveu de Leïla Ben Ali, épouse de l’ancien président feu Zine El Abidine Ben Ali. Du temps de l’ancien régime, Imed Trabelsi a fait du mal, beaucoup de mal, en profitant de ses liens de parenté et de proximité avec le palais. Il n’était pas du sérail, il était le sérail. Les faits commis par Imed Trabelsi méritent indéniablement la prison, surtout que les faits sont prouvés et les témoignages sont nombreux.
Sauf que voilà, nous sommes ou nous sommes supposés être un État de droit. Punir, pour l’exemple, des membres de l’ancien régime qui ont fauté, pourrait être une bonne chose. Mais dans un État de droit qui se respecte, garder un individu en prison plus de onze ans, alors qu’il n’a ni tué, ni violé est abject. Dans ce même État de droit, nous avons mis en place une justice transitionnelle qui a convoqué, il y a plus de quatre ans, Imed Trabelsi devant les caméras pour s’expliquer, expliquer et demander pardon. Onze ans, ça suffit, nous ne sommes pas un État bananier revanchard, nous voulons être un État de droit. Nous devons raison garder !
Le père de Imed Trabelsi est décédé la semaine dernière. Paix à son âme. Dans un État de droit, théoriquement, l’administration pénitentiaire devait accompagner le fils pour assister aux funérailles du père. Sauf qu’elle a refusé, malgré une ordonnance judiciaire, sous prétexte qu’elle n’a pas les moyens d’assurer convenablement cette sortie. Dans un État de droit, cet argument n’est pas recevable. Il ne peut pas être recevable ! Avec cet incident, et rien qu’avec cet incident, on ne peut plus dire que la Tunisie est un État démocratique et de Droit. Même Ben Ali autorisait ses adversaires politiques à assister aux funérailles de leurs parents. A l’exception de quelques voix, ici et là, il n’y a pas eu levée de boucliers pour protester contre cette infamie. Les droits-de-l’hommistes réagissent à la carte et quand la victime d’une injustice s’appelle Imed Trabelsi, on fait semblant de n’avoir rien vu. Imed Trabelsi, aussi honni soit-il, n’a pas à être au-dessous des lois. C’est justement parce qu’il est honni que ses droits doivent être défendus par les organisations de Droits de l’Homme. Sauf que nous n’avons pas réellement d’organisations dignes de ce nom, nous avons juste des échoppes qui prennent leurs directives chez leurs financiers. Et ce n’est vraiment pas avec ça qu’on va bâtir un État de droit.
Hécatombe due à la Covid-19 dans plusieurs régions tunisiennes, notamment Kairouan et Béja. On dénombre des dizaines de morts quotidiens, des hôpitaux saturés et des médecins épuisés.
C’était l’occasion pour plusieurs d’épingler le gouvernement et de traiter l’État de criminel. Que cela vienne de simples utilisateurs des réseaux sociaux, ça passe. Mais que ça vienne de dirigeants de partis politiques, cela est malsain.
Dans sa gestion de la maladie, l’État est loin d’avoir été performant. Il n’a pas ramené les vaccins à temps, il n’a pas anticipé les demandes d’oxygène, sa communication sur la maladie et la nécessité de vacciner est défaillante. Tout cela est indéniable, mais insuffisant pour traiter l’État de criminel, juste parce qu’il a été dépassé par la situation la semaine dernière.
Car, et ceci est indéniable aussi, le premier à blâmer n’est pas l’État. Ceux qui sont à blâmer avant l’Etat sont tous ces citoyens qui refusent de porter le masque, qui refusent de respecter la distanciation sociale, qui refusent de respecter les horaires de couvre-feu. Tous ces citoyens qui vous disent que le Covid est une intox, qui vous répètent, la main sur le cœur, qu’on ne peut pas changer la volonté de Dieu et qui vous jurent que le Bon Dieu sait protéger ses fidèles. Monsieur le citoyen covidé, si tu as refusé de respecter les consignes de prévention et que tu penses que c’est le Bon Dieu qui va te protéger, ne viens pas accabler l’Etat !
Aussi blâmables soient-ils, les citoyens ne sont pas les premiers qu’on peut accuser. Ils sont inconscients et têtus, on n’y peut rien. Ceux qui méritent le blâme, et qu’on peut accuser carrément de criminels, sont ces médecins qui ont demandé à leurs patients de ne pas se faire vacciner. Ces médecins à l’égo surdimensionné se croient plus intelligents que l’OMS, que les laboratoires, que les Etats ! On devrait radier de l’Ordre tout médecin qui a demandé à son patient de ne pas se faire vacciner.
Enfin, ceux qui sont à blâmer aussi, ce sont les partis politiques qui ont multiplié les meetings et les réunions populaires. Aussi bien ceux du pouvoir, comme Ennahdha et Karama, que de l’opposition comme le PDL. C’est aux politiques de donner l’exemple aux citoyens en allant se faire vacciner devant les caméras, en portant le masque dans chaque sortie publique, en sensibilisant leurs aficionados sur les dangers encourus et les mesures sanitaires à respecter. Qu’a-t-on vu de tout cela dans nos partis ? Rien ! Absolument rien !
Le président du parlement Rached Ghannouchi s’est bien fait vacciner devant les caméras, mais son geste a été vite oublié quand on le voit sortir publiquement, alors qu’il devait être confiné à son retour de voyage à l’étranger ou quand on le voit assister, au milieu des foules, à des funérailles et des meetings populaires.
Quant au président de la République, il ne s’est toujours pas fait vacciner lui. Mais lui, on l’excuse, il vit sur une autre planète.
Kaïs Saïed, nous y voilà ! Il nous en fera voir de toutes les couleurs celui-là. Il a promis de faire ce qu’il dit et de dire ce qu’il fait. Il se trouve, près de deux ans après son accession au pouvoir, qu’il n’a rien fait de concret pour pouvoir dire quelque chose. Son bilan actuel est zéro réalisation. Quant à ses dits, force est de constater qu’il dit la chose et fait son contraire.
Il a promis maintes fois de respecter la constitution à la lettre. Mais le voilà, la semaine dernière, en train de proposer la réforme de textes de cette constitution et le changement du régime politique.
Il a promis maintes fois qu’il ne s’assiéra jamais avec les suspects de corruption et les responsables de la débâcle dans laquelle vit le pays. Mais le voilà mardi dernier, assis avec trois anciens chefs du gouvernement dont l’un est suspect de corruption et deux responsables de bien des débâcles.
Il a promis de mettre la main dans la main avec les organisations nationales (UGTT et Utica notamment), mais le voilà mettant en doute le rôle joué par les institutions nationales (UGTT, Utica, Ordre des avocats et LTDH) qui ont parrainé le dialogue en 2013 et qui s’est soldé, excusez du peu, par un Prix Nobel de la Paix.
Il a accepté d’organiser avec l’UGTT un dialogue national sur la situation économique et politique du pays, mais le voilà en train de changer le sujet du dialogue pour qu’il ne traite que du régime politique parlementaire qui ne lui sied point, puisqu’il limite ses prérogatives.
Il a juré de respecter la liberté d’expression, mais le voilà mettant en prison le blogueur civil Slim Jebali en le faisant convoquer par la justice militaire. Dans la foulée, il taxe de menteurs et de falsificateurs ceux qui ont relayé ses dénigrements officiels (attestés par une vidéo) à l’encontre des organisations nationales.
Il a juré de ne pas faire de la politique, mais en cherchant à modifier le régime politique, à changer le sujet du dialogue national, à dire la chose et son contraire, à exclure les acteurs politiques qui lui déplaisent, il montre qu’il est en train de faire de la politique. De la politique épouvantable, certes, mais de la politique quand même.
La Tunisie est en crise, en grave crise. L’Etat de droit n’est plus et l’État est en déliquescence aggravée. Ceci est un fait.
Pour nous sortir de la crise actuelle, une seule issue : le dialogue. Le principe même du dialogue est que les ennemis se mettent autour d’une table.
Les dix dernières années ont prouvé qu’aucun dialogue ne peut se faire dans le pays sans la présence de l’UGTT. De fait, aucun politique doté d’un minimum de bon sens ne saurait se mettre l’UGTT à dos. Quelle mouche a donc piqué Kaïs Saïed pour frapper l’UGTT ? Et gratuitement en plus !
Pour sauver ce qu’il y a encore à sauver, l’UGTT devrait mener seule le dialogue en excluant Kaïs Saïed. Comme Moncef Marzouki, à son époque, le président de la République divise les Tunisiens, il n’est pas rassembleur. Il épingle les uns et ménage les autres. Il salit les uns et blanchit les autres. A ses yeux, ses amis sont propres et ses adversaires sont corrompus. On ne peut pas avoir un dialogue constructif avec quelqu’un pareil, ce n’est pas possible !
L’UGTT doit avoir du tact et frapper du poing sur la table pour imposer le dialogue national en y conviant tous les acteurs et en excluant le président de la République clivant comme en 2013.
C'est-à-dire qu’elle se doit de mettre autour d’une même table le PDL de Abir Moussi en face d’Ennahdha de Rached Ghannouchi et Al Karama de Seïf Eddine Makhlouf. Qalb Tounes, Echaâb, Tahya Tounes et Attayar doivent également et obligatoirement s’asseoir autour de cette table. Ceci est impossible diriez-vous ? Si cela est impossible, alors il ne peut pas y avoir de dialogue digne de ce nom. Toute rencontre organisée sans la présence de tous ces protagonistes, sans exclusion aucune, ne s’appellera pas dialogue. On l’appellera autre chose, mais pas dialogue puisque le dialogue, je le répète, ne peut se faire qu’avec les ennemis.
A défaut d’un véritable dialogue, le pays va continuer à péricliter et il ne se relèvera qu’après une nouvelle révolution qui balaiera tous les protagonistes sans exception et dix nouvelles années de plomb.
Dans votre chronique ,on peut dire:Que de paradoxes!Que paradoxes!Que de paradoxes!
Et le comble,vous voulez que Abir Moussi se mette autour d'une table en face de qui vous savez!
Vous avez raison,NB,un vrai dialogue ne se fait qu'avec ses ennemis!!
Je félicite l'homme de dialogue que vous êtes!
Oui mon cher,NB,un dialogue national composé d'un alien,une secte,une bande de racaille et à leur tête un syndicat qui fait la pluie et le beau temps!
Que votre voeu paradoxal soit exaucé.....
Pour tout vous dire,je préfère la chute de votre chronique!!!
Surtout lorsque tu dis, je cite "Car, et ceci est indéniable aussi, le premier à blâmer n'est pas l'?tat. Ceux qui sont à blâmer avant l'Etat sont tous ces citoyens qui refusent de porter le masque, qui refusent de respecter la distanciation sociale, qui refusent de respecter les horaires de couvre-feu. Tous ces citoyens qui vous disent que le Covid est une intox, qui vous répètent, la main sur le c'?ur, qu'on ne peut pas changer la volonté de Dieu et qui vous jurent que le Bon Dieu sait protéger ses fidèles"
Des états très puissants n'ont pas pu gérer a eux seul le covid. Il y avait des journalistes des médias qui ont fait un travail formidable pour lutter contre les fake news. Mais surtout un peuple responsable qui a suivi les conseils de l'OMS.
C'est ce que je me tue a dire. Les Tunisiens sont les premiers responsable de ceux qui leur arrivent.
Dire que c'est la volonté de dieu ?
Je vais dire une métaphore... Dieu
n'a jamais dit d'aller te baigner si tu ne sais pas nager! C'est pareil pour le covid il t'a donner les moyens de te protéger et de protéger les autres. Mais non. Ils sent foutent de dieu. Pourtant le Coran est clair. Tu ne te fera pas de mal à toi même.
Ils sont fatalistes. Car si ils étaient croyants ils respecterais la vie des autres.
Alaghaleb. Si tu as une classe de cancre vous pouvez mettre la meilleure des institutrices et bien elle n'arrivera pas à en faire des cheval de course.
Merci Nizar...
La belle affaire !
Mais QUI est sérieusement demandeur de ce pseudo "dialogue national", qui n'est autre qu'un authentique "dialogue de sourds" ?
Surtout pas KS. . . !
Sinon qui (suivez mon regard) à part ceux qui sont "intéressés" pour revenir dans le jeu, en vertu de l'adage "ces choses-là nous dépassent, faisons mine d'en être les organisateurs". . . ?
Messieurs les "dialogueurs-blagueurs", les Tunisiens savent très bien que vous n'êtes qu'un "quarteron" de sinistres farceurs, faites-vous plaisir surtout, et oubliez le Président de la République, il voit clair dans votre "jeu de dupes" car, contrairement à ce que vous croyez, il est loin d'être "le perdreau de l'année" que vous espérez, vous et certains de vos porte-parole virtuels et putatifs, qui se croient investis d'une mission (impossible) qui les dépasse !
MPP.
Ainsi le taxaient ses professeurs
Nommé pompier-sapeur
Chez KS,chargé de laver son honneur
Même pas peur,plus con tu meurs!
Ignorez-le mon bon MPP!!
Essaye d' établir un dialogue avec quelqu' un qui est très loin Des objectifs Nationaux du bien être citoyen économique et social?
Vous savez qui est cette entité non-nationale, non-patriotique? Retord, fourbe, criminelle qui cherche à s' imposer de force grâce à une constitution sur mesure et une loi électorale à la proportionnelle qui leur permet d' avoir un pied dans Le pouvoir?
Cette entité va à CONTRE sens d' un dialogue qui à pour finalité l' émancipation du citoyen!
Cette entité à en tête la subordination, l' esclavage, la soumission du pays National à une idéologie mortifère, rétrograde, obscurantiste, éxtremiste, cléricale, antipatriotiques, antidémocratique, malfaisante
Ignare, incompetante , qui prétend Au pouvoir mais pour changer un régime social progressiste ouvert ( n est ce pas ce que nous prétendons être?) vers un règime clérical antidémocratique fermé?
Est ce cela que vous voulez
Dialoguer avec ces gens là
L' obstacle Au dialogue est Ennahdha. Ce n est pas les autres qui refusent Le dialogue
C' est Ennahdha qui doit faire son examen de Conscience
: Lacher l" idéologie islamiste, et quitter Le pouvoir lorsqu' on à pas la compétence de diriger un pays. ..
La seule façon de recourir à un dialogue c ' est d' éliminer l ' entité de mauvaise foi qui ne veut pas jouer Le jeu! Le jeu du progrès et du travail honnête Au bien de tous Les citoyens!
Alors vous Le dites vous même
Nous ne SOMMES pas dans un état de droit. Très loin de là!
Nous SOMMES dans un état de dictature islamito-mediocrato-maffio-invasive et malfaisante dont seul Le pouvoir compte!
AUCUN PROGRAMME ni réalisation Au benefice du citoyen depuis leur promesses BIDON Via l' instrumentalisation de la religion
Vous voulez encore Dialoguer avec ces gens
Si il y a dialogue , il faut qu il SOIT constructif
Or, PREUVE à l' appui il n à jamais été constructif! ( B.C.E, leur à donné une chance.
Ils l' ONT trompé) car ils sont faux. Ils sont de mauvaise foi
Donc Au moins Kais Said à raison. faut trouver Des solutions et secouer Le.cocotier ! Comme vous dites : il raison garder et dire
ENOUGHT IS ENOUGHT!
Nizar Bahloul a raison: le dialogue national ne peut avoir lieu qu'entre lui-même, Khriji et Karoui.
D'une incompétence notoire et avérée,il aura réussi par ses différents blocages à ramener le débat autour de la Constitution,lui qui a juré sur le Coran de la respecter;
Ce n'est qu'ainsi qu'il pourrait figurer,selon ses bons caprices,à la Une de l'Actualité et avoir un semblant de main sur la situation,ayant déjà prouvé son incompétence notoire sur tout le reste;
Vivement la Cour Constitutionnelle même amoindrie et envisager la possibilité de sa révocation,sinon cet homme va mener le pays on ne sait où;
Des verrous dans chaque article de la Constitution qu'il dit;
C'est lui le Verrou et il va bientôt sauter.
Qui a nommé le plus impopulaire de ceux proposés par l'ARP,Mr 0.001% EF?
Qui a refusé le remaniement de HM?
Qui met des verrous à la Cour Constitutionnelle?
Si avec tout cela,t'as pas compris,@Imed de mes deux,c'est que tu languis le retour à la Dictature!
Non au dialogue avec ceux qui ont mis le pays à terre.
Autant chercher le miel dans le c** d'une guêpe
Dialogue et consensus sont le piège tendu par Ennahdha pour impliquer les autres partis dans leur échec et leur faire porter le chapeau.
Bien sûr, bien sûr.
En fait, si je vous ai bien compris, vous revendiquez la liberté de tuer, à grande échelle.
Ah, que ça doit être jouissif de se dire: j'en ai contaminé 12, héhé, 12! Trois d'entre eux en ont contaminé 40, et sur ces 40, une dizaine en a contaminé 100. Avec un peu de chance, voyons, il y en bien 10 qui vont crever, n'est-ce pas ?!Youpie! Mais,.mais, zut alors, j'ai fait moins bien que mon cousin : il a décimé une famille entière, et ses gênes sont allés partout dans la République.
Ah, tant pis, je ferai mieux la prochaine fois.
Madame, vous pouvez dormir avec la douce satisfaction du devoir accompli : votre intégrité physique a été respectée...
Ca n'est pas pour rien !!!
Il veut tous les pouvoir ,pourquoi ?
Si lui et ses tarés de soutiens veulent remettre le couvert en Libye , c'est NON !!!
Les Nationalistes Tunisiens par leur haine des islamistes sont prets a toutes les turpitudes a toutes les concessions a s'allier avec le diable s'il faut ,pour voir disparaitre les islamistes !!!
C'est une guerre perdue d'avance pour EUX !!!
Les fascistes finiront comme Saddam !!!
Les soldats on les fusilles
Les traitres de l'humanité ,on les PEND !!!
. . . et toutes les connes chamelières. . .
vous avez analysé et exprimé clairement les maux actuels de notre pays ; je voudrais cependant réagir sur deux points , celui de la pandémie au covid et sur ce que je pense de Kaies Saîd , Ghanouchi et Abir moussi .
Je voudrais dire deux mots sur le Covid , bien sûr le gouvernement est défaillant et agit d'une façon désordonnée par réaction plutôt que par anticipation , mais aprés ce que j'ai vu aujourd'hui dans les rues marchandes environnantes du marché central et de la rue de Boumendil , foisonnantes de milliers de citoyens souvent agglutinés les uns contre les autres avec une majorité sans masques de protection , notre pays verra certainnement les cas de contagion s'aggraver et d'autres fameux "clusters " verront le jour pas seulement à l'intérieur du pays , mais aussi à Tunis même et ce sera pour bientôt et si vous n'êtes pas convaincus allez demain faire un tour aux endroits indiqués .
Kaïs Said était un total inconnu avant la révolution de Janvier 2011 , il n'a jamais combattu le régime de Ben Ali , ni jamais exprimé publiquement sa réprobation des excès de ce régime concernant les droits de l'homme ou la corruption etc.... à l'instar d'un Néjib Chebbi ou de Maya Jribi "Allah Yarhamha " par exemple . Il était un planqué comme la majorité des tunisiens et n'était sûrement pas une lumière dans le domaine dans lequel il professait. Le voici Président de la République depuis presque deux ans , il n'a apporté aucun bénéfice pour notre pays , rien de positif , rien de constructif , mais plutôt le contraire .
Le Sheikh Ghannouchi avec ses partisans et sa milice se sont incrustés profondément dans tous les rouages du pays aussi bien l'administration , la justice , le parlement , les forces de sécurité nationale , l'armée , les ONG , les syndicats etc...et disposent d'une capacité importante de manipulation et de malfaisance contre tous ceux qui se mettraient au travers de leur chemin et en premier lieu les forces politiques laïques modernistes y compris par la force s'ils s'estiment en danger et je pense sincèrement qu'ils présentent le plus grand danger pour notre pays .
Abir Moussi , faisait partie de l'ancien régime corrompu de Ben Ali , ce n'est nullement un secret , son comportement et celui de ses inconditionnels soutiens confortent l'idée qu'elle est totalement imbue de l'idéologie totalitaire de l'ancien régime . Ne nous voilant pas la face , Abir Moussi est l'ancien régime avec ses bons côtés , mais aussi ses tares qui ont conduit à la révolution de Janvier 2011 et si vous me dites que c'est faux , allez voir de prés le fonctionnement de son parti et osez critiquez la dame vous allez certainnement vous faire lyncher et je pense sincèrement qu'elle et son parti ne sont pas la bonne réponse pour sortir notre pays du marasme dans lequel il se trouve .
Quelle est donc la solution si les protagonistes principaux posent problème quant à l'avenir du pays ? je pense que le pays ne pourra pas tenir plus longtemps dans ces conditions et qu'une nouvelle révolution pourrait balayer tout cela et rebattre toutes les cartes de nouveau , peut être que parmi les centaines de milliers de jeunes sans emplois à l'avenir incertain se germe une nouvelle force politique capable de transformer la Tunisie de demain dans le bon sens , peut être pas ?
Si Abir Moussi etait sous l' ancien régime cela ne veut pas dire qu ' elle va Le reproduire!
Je vous demande de l' ecouter. A moins qu elle SOIT une fieffée menteuse , je pense qu elle à Le droit de recevoir les hommages de son combat CONTRE L" obscurantisme
Elle à PROGRAMME et structuration
Aucun politique actuellement ne lui arrive à la cheville..
Et puis Si vous avez à CHOISIR, que choisiriez vous?
Est-ce que BCE et Marzougui ont fait quelque chose? NADA rien du tout. Le pays s'enfonce de plus en plus. Donc prendre l'Exemple de BCE et Marzougui ne mènera qu'à la meme chose : encore plus de catastrophe. Il faut un changement et il ne faut pas en avoir peur. On est déjà au fond.
Mais le problème de KS est qu'il aime parler mais ne fait rien. DOnc on n'est pas sorti de l'auberge. Je pense que contrairement à ce qu'on pense, KS n'est autre qu'une autre version de marzougui et BCE et ils sont pareils tous les 3. Aucun d'entre eux n'a pu faire quelque chose pour ce pauvre pays.
Cordialement,
A.
Et le plus important, ils se sont comportés comme hommes d'état.
Les sondages sont encore favorables.
Par contre ces mêmes sondages ne sont pas favorables à M. MECHICHI ou M. GHANNOUCHI.
Donc, s'il faut un changement il suffit de respecter la volonté du peuple même si certains peinent à l'accepter.
ce type est il apte a relever les defis et missions du magistere pour lequel il a ete elu
Est il seulement conscient des consequences de ses decisions de blocage du processus de dialogue et de l'action gouvernementale
Il est temps d'aller voir un psy...
C est l ' échec total avec à la clé. A chaque fois balnchissement de la secte, un chèque en blanc, une autorisation à s' investir dans les rouages Des institutions!
Et vous savez comment!
Allégeance et partisanerie! Les seuls critères pour s ' approprier plus de pouvoir dans égard pour les VRAIS compétents qui sont laissés sur la touche!
C est les raisons pour lesquelles nous en SOMMES là aujourd hui
Le dialogue est bon en SOIT, Mais s'il est biaisé d ' avance?
Peut être etes vous privilegiée et vous etes satisfaite de la situation
Un dialogue et une démocratie ca ne marche pas MR BN.
Comme si tu mélange l'huile et l'eau.
Le fameux hiwar de 2017 ou celui d'avant ne sont que des chances a ces voyous. Un dialogue avec des échappés a la justice c'est s'essuyer les pieds avec et pour ne pas dire autres choses.
Et puis on a déjà fait un dialogue qui n'a servi à rien
L'Islam rigoureux des frères s'installe en Tunisie et vous verrez le résultats les comploteurs d'hier, d'aujourd'hui et de demain !!!
Vous serez les 1 ers à applaudir n'importe quelle dictature à condition de trouver votre compte...
Depuis 55 ans que j'ai refais ma vie ailleurs, j'ai appris à vous connaitre rien qu'avec vos com ?
Et quand le compte est bon, on vend sa mère, sa s'?ur, ses enfants et "Akhta rassi wa oudreb"
J'ai la haine contre tous ceux qui ont dit :
Khrajet minek ya kerchi oumi, nchallah djib hanech !!!
Pauvres de vous , pauvre de vous, ........................
et dites moi c'est quoi ce dialogue ? un dialogue de sourds ou un dialogue qui serait un monologue
dialoguer avec qui ? avec Ennahdha des têtus ou dialoguer avec l'Ugtt qui soutien toujours les grèves anarchistes?