Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi a présidé, ce lundi 15 février 2021, une séance de travail dédiée à l’examen de la situation de la compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), en présence d’une délégation syndicale conduite par le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi.
A cette occasion, le chef du gouvernement a insisté sur l’importance de l’action commune entre le gouvernement et la centrale syndicale pour parvenir à des solutions capables de sauver cette entreprise considérée comme le trésor de l’économie tunisienne, tenant compte de son histoire dans le financement du budget de l’Etat et l’impulsion du développement dans toute la région.
Toutefois, il a souligné que les sit-in anarchiques et le blocage du travail au sein de l’entreprise ne sont plus admissibles, et que la reprise du rythme ordinaire de la production est devenue une demande générale, notamment pour l’UGTT, en prenant en considération sa valeur pour l’économie nationale.
Pour sa part, le secrétaire général de l’UGTT, a considéré que la dégradation de la situation de la compagnie des Phosphates de Gafsa n’est plus acceptable de par son histoire et son rôle socio-économique dans la région. Il a estimé que la situation de l’entreprise est délicate et qu’il n’est pas possible qu’une locomotive de l’économie nationale ayant une réputation internationale devienne une entreprise non classée. Outre le recours à l’importation des produits chimiques pour l’agriculture.
Il a, également, ajouté que la réunion a permis de passer en revue la plupart des problèmes de l’entreprise, notamment, la situation sociale de plus 40 000 agents répartis sur les différents sites de production, précisant que la reprise de l’activité de l’entreprise, sa pérennité et l’augmentation de ses capacités de production sont devenues une urgence absolue pour la résolution de tous ces problèmes ainsi que pour l’assainissement du climat social.
A la fin de la réunion, il a été convenu de tenir un conseil ministériel dédié à la CPG au cours de cette semaine afin de prendre les mesures nécessaires à son sauvetage.
S.H
Il s'agit d'importer les produits pour l'agriculture et non de les exporter.
B.N : Merci d'avoir attiré notre attention.