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SUR LE FIL
La piste Fadhel Abdelkefi
Par Nizar Bahloul
21/12/2020 | 15:59
5 min
La piste Fadhel Abdelkefi

 

 

Semaine chaotique de décembre. Classique diriez-vous. Elle a commencé par le voyage du chef du gouvernement à Paris où il nous a foutu la honte. Se présenter devant son homologue français les mains vides et sans avoir préparé ses dossiers (même pas ceux inscrits à l’ordre du jour), donner une interview à la chaîne du Quai d’Orsay (France 24 pour les intimes) où il déclare que la migration clandestine est du terrorisme, c’est la honte, il n’y a pas d’autre mot pour qualifier ce voyage.

La semaine s’est achevée sur une déroute avec le limogeage du ministre des Affaires locales et de l'Environnement, qui fut arrêté dimanche en fin de journée. En Tunisie, pays prétendu démocratique, la présidence du gouvernement ne ressent pas le besoin de dire pourquoi on limoge un ministre. On ne ressent pas non plus le besoin de communiquer sur son arrestation, ni les raisons de cette arrestation. Ailleurs, sous d’autres cieux où l’on respecte ses citoyens, ce genre d’infos fait la une de tous les médias. Chez nous, le citoyen est méprisé, son droit à l’information est bafoué ! Voilà ce qui se passe quand on n’est pas imbibé de culture démocratique et politique.

Ailleurs, à Carthage, le président de la République continue à naviguer à vue en solitaire. Lui, il a zappé son déplacement à Sidi Bouzid le 17 décembre parce que son emploi du temps serait chargé. Qu’y avait-il dans cet emploi du temps ? Mystère et boule de gomme. A la présidence, on ne ressent pas le besoin de publier l’agenda du chef de l’Etat comme cela est le cas dans tous les pays du monde qui respectent leurs citoyens. 

Le comportement de la Kasbah et de Carthage et leur mépris des citoyens est à inscrire dans les annales. Ils parlent du matin au soir de démocratie, mais omettent de se comporter comme des démocrates. Ils ignorent que la démocratie est un comportement de tous les jours et non des paroles tous les jours.

 

Dans cette ambiance hivernale froide, deux informations d’ordre politique sont passées sous silence. La création d’une nouvelle échoppe politique fondée par Mabrouk Kourchid pour rassembler les nationalistes arabes ; et l’élection de Fadhel Abdelkefi à la tête du parti Afek Tounes. L’un et l’autre ont-ils un poids ?

S’agissant des nationalistes arabes et si l’on se réfère au nombre d’électeurs de cette « obédience » aux dernières législatives, il tourne autour de 150.000 personnes. Leur mouvement phare, Achaâb, a récolté près de 130.000 voix représentant 4,53% de l’électorat et quinze sièges au Parlement.

S’agissant de Afek Tounes, le nombre d’électeurs de ce parti n’atteint pas les 45.000 voix représentant 1,53% de l’électorat et deux sièges au Parlement.

Peut-on dès lors parler d’un poids significatif de ce parti sur la scène politique ?

En ce qui concerne Mabrouk Kourchid et ses aficionados, la réponse est claire : l’ensemble des électeurs nationalistes arabes utopiques ne saurait dépasser les 150.000 personnes. Leur vision d’un monde arabe fédéré, uni, solidaire est anachronique. Les Tunisiens, dans leur majorité, se sentent Tunisiens, ils ne se sentent pas arabes. Ils se sentent arabes aussi, pas arabes seulement.

En ce qui concerne Afek Tounes, c’est une autre paire de manches. Le parti représente la droite libérale, la Tunisie intellectuelle, la Tunisie moderniste, la Tunisie progressiste, la Tunisie qui regarde vers l’avenir sans complexe, la Tunisie qui a tourné la page du passé. Le souci d’Afek Tounes n’est pas son idéologie, le souci est le nombre d’échoppes qui représentent les mêmes idéologies ou une partie de ces idéologies.

A la question, quelle est la différence entre ce que propose Afek Tounes et ce que proposent Machrouû, Al Badil, Beni Watani, voire même Attayar, Qalb Tounes ou Nidaa, peu de gens sont capables de répondre avec exactitude. La vérité est qu’il y a très peu de différences. La vérité est que toutes ces échoppes servent l’égo démesuré de leurs fondateurs. La vérité est que toutes piétinent les plate-bandes les unes les autres.

L’élection de Fadhel Abdelkefi peut signifier un changement radical dans la mesure où le monsieur est un ami commun à tous ces partis. Il est bon de rappeler, dans ce sens, que M. Abdelkefi était le nom le plus cité pour devenir chef du gouvernement. Si Kaïs Saïed a suivi les recommandations des partis, la Tunisie n’en serait pas là.

 

Non retenu à la Kasbah, élu à Afek, Fadhel Abdelkefi peut réaliser depuis l’extérieur des choses pour s’imposer sur la scène politique nationale. Une seule condition pour cela, il doit être fédérateur (et il l’est) et les autres partis doivent se débarrasser de leurs égos (ce qui n’est pas gagné).

Parlons chiffres, Fadhel Abdelkefi peut réunir autour de lui outre Afek (43.892 voix), Qalb Tounes (416.000 voix), Tahya Tounes (116.000 voix), Aich Tounsi (46.400 voix), Al Badil (46.000 voix), Nidaa Tounes (43.000 voix) et Machroû (40.800 voix). Soit un total de 752.000 voix.

Soyons optimistes, soyons rêveurs, soyons utopiques, Fadhel Abdelkefi peut également convaincre pour se réunir autour de lui les gars d’Attayar (183.000 voix) et du PDL (189.000 voix), soit un total de 1.125.000 voix à la louche. Continuons dans l’utopisme et rajoutons les voix de la gauche représentées par le Front populaire et ses 32.000 voix. En face, il y a les islamistes représentés par Ennahdha (561.000 voix) et Al Karama (169.000 voix), soit 730.000 voix.

En regroupant sous une seule bannière toutes les voix anti-islamistes, Fadhel Abdelkefi pourra, sans nul doute aucun, rééquilibrer le paysage politique tunisien.

 

Tout cela est théorique, tout cela est proche de l’irréalisme, tout cela est utopique, je sais. C’est pourtant le seul moyen de faire face aux islamistes qui font front commun depuis 2011.

La Tunisie vit de soubresaut en soubresaut depuis dix ans et la seule et unique ligne de démarcation a toujours été islamiste et anti-islamiste. Les tentatives de mettre main dans la main avec les islamistes (Nidaa en 2014 puis Qalb Tounes en 2019) se sont toutes soldées par des échecs.

Le nom de Fadhel Abdelkefi a été celui le plus cité par les partis pour devenir chef du gouvernement. Ces mêmes partis peuvent l’élire comme étant leur porte-drapeau pour les représenter sous une seule bannière dans la période à venir. Une seule et unique condition, mettre les égos dans la poche. C’est utopique, je sais… Hélas. Mais, pour l’Histoire, il faut que ce soit dit !

Par Nizar Bahloul
21/12/2020 | 15:59
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Commentaires
souilem
NB, votre analyse est orientée
a posté le 31-12-2020 à 09:53
Monsieur NB, votre analyse est utopique et votre ligne est orientée, dommage que vous perdez votre crédibilité envers vos électeurs dont je vais parti, vous avez oublié et vous faites semblant d'ignorer la combattante Abir Moussi en tête des sondages, c'est la seule qui pourrait faire barrage aux islamistes avec son courage et sa lutte contre l'obscurantisme alors pourquoi ce ne sont pas les autres qui se rallient à elle, Abdelkafi est malheureusement lié aux traîtres de Kalb Tounès et ne pourra jamais fédérer les partis politiques vu sa fragilité et son incapacité de faire tomber ennahdha, il subira le même traitement par les islamistes que les autres partis car il lui manque le courage. Le tunisiens choisissent une forte personnalité ayant de l'expérience politique pour nettoyer le pays politiquement, socialement et économiquement des corrompus et des traîtres opportunistes. Cette personne intelligente tant aimée par les tunisiennes et les tunisiens par son courage, ses compétences et sa lutte contre les destructeurs du pays ne peut être que ABIR TOUNES, la femme de fer. C'est la seule capable de reconstruire le pays de Bourguiba. Les autres, s'ils ont le minimum grain de militantisme et d'amour pour notre belle Tunisie se rallient à ABIR MOUSSI en évitant la jalousie démontrée à plusieurs occasions. Chacun apportera sa contribution pour bâtir un pays nouveau pour nos enfants, c'est ce qui compte pour les tunisiens.
Tunisien libre
Fédérateur loin des ideologies
a posté le 23-12-2020 à 06:45
Si il reste dans cette division idéologique stérile et débile modernistes/islamistes héritée d'une autre époque (l'adolescence politique de l'université des années 70), sur laquelle jouent à fond les nostalgiques de la dictature et les radicaux de la gauche, il n'aura rien compris. Et Abdelkefi est un homme intelligent. Il saura fédérer les bonnes volontés de la droite démocratique modérée tous bords politiques (modernistes ou conservateurs), convaincus de l'urgence d'un programme chiffré pour les grandes réformes socio-économiques et la nécessité du retour au travail et à la productivité, loin des grèves syndicalistes sauvages et des conflits idéologiques stériles. '? bon entendeur salut !
DIEHK
Si NB : Il a raison le jeune pour Abir
a posté le 22-12-2020 à 17:11
Et vous me l'avez confirmé hier par la publication de cet article le plus détaillé que j'ai lu en 11 de fréquentation de BN!
C vrai et il faut être franc que vous jouez contre Abir car je ne vois pourquoi les autres sites parlent de Abir en la critiquant et des fois en disant la vérité bien que je me suis éloigné de ces joutes et pour être franc quand j'étudiais au centre de Technologie Minière et à l'Ecole Technique des Mines au Bardo entre 1960 & 65 l'ONM nous a inscrit à la section des Mines du Parti Destourien et j'ai gardé ce souvenir d'enfance estudiantine.
Donc, de part ma famille qui a donné à l'indépendance sans rien demander ou recevoir, je pince un peu à ce parti qui au moins pourrait faire quelque chose pour la Tunisie post-merdo.
Je pense que vous avez compris mon message sinon le show must go one!!!!
Achille
Le site de la honte
a posté le 22-12-2020 à 13:46
Je quitte ce site personnellement ça me suffit comme ça, trois censure y'a plus rien a dire, c'est un comportement agressif, de rupture de la confiance, un site manipulateur, qui manie le double discours, le double standard. Un site qui censure les patriotes en parlant révolution qui a fait tomber Ben Ali le dictateur, sachant que y'a pas plus grande dictature que de censurer l'opinion publique et les patriotes.
Et votre guerre contre Abir Moussi ça me suffit la aussi.
abouali
Du rêve à la réalité
a posté le 22-12-2020 à 11:42
Même en précisant qu'il s'agit là "d'irréalisme et d'utopie", le comptage des voix auquel s'est livré N.B. est à vrai dire complétement hilarant, voire disjoncté et totalement improbable, ce qui est étonnant de la part d'un auteur qui nous a jusqu'à présent habitué à plus de rigueur et de sobriété !
Car comment escompter que les scores électoraux des partis évoqués puissent miraculeusement s'agréger et se rassembler autour d'un seul candidat, alors que la réalité démontre tous les jours des dissensions et des divisions profondes, ainsi qu'une rivalité féroce et sans concessions ? Cette mosaïque de "forces", et de particularités dogmatiques et idéologiques, va-t-elle soudainement se rassembler et se mettre en ordre de bataille par la seule grâce du pouvoir "fédérateur" d'un homme, fusse-t-il providentiel (ce qui est loin d'être le cas, on l'aurait déjà constaté autrement ! ) ? En outre, et sans parler d'égo "à mettre dans la poche", la vocation principale des partis est de préparer leurs leaders à accéder au pouvoir. Vont ils soudainement y renoncer pour les beaux yeux d'un prétendant, en définitive relativement novice en politique ? Enfin, si l'on observe le jeu actuel des ralliements et des alignements, déclarés ou tacites, il n'est absolument pas vérifié que les partis cités soient automatiquement membres d'une espèce de "ligue anti-islamiste", qui pourrait se constituer sous sa bannière, et ferait contrepoids au bloc dominant actuel ! Au passage, il faut tout de même préciser que les voix obtenues n'entrent en ligne de compte que pour la désignation du nombre d'élus, et que c'est le poids des blocs à l'assemblée qui fait et défait les gouvernants et leurs politiques !
Le favori de N.B. possède sans doute des qualités intrinsèques qui expliquent ce choix et l'acharnement à le défendre, mais les justifications avancées ne résistent pas à une analyse sérieuse et approfondie. A quelle occasion par exemple s'est-on aperçu que Abdelkéfi avait des qualités de "fédérateur", et à quel moment a-t-on senti qu'il pouvait avoir un destin national ? Certes, ce "candidat" jouit d'une certaine compétence sur le plan économique et dans le monde des affaires, avec une bonne connaissance des milieux financiers, mais beaucoup d'autres l'ont aussi ! Toutefois, la situation extrêmement chaotique que le pays traverse, exige plus que de la science et des savoirs, mais des vertus de conciliation, de mobilisation, de persévérance et de pugnacité. Autrement dit, il faut être un véritable battant, un homme qui sait décider et faire les choix nécessaires, résister à la pression, et faire prévaloir l'intérêt général sur les calculs partisans, sectoriels ou régionaux. Quelqu'un qui saura se débarrasser du carcan politique imposé, faire le meilleur choix possible des titulaires des postes, (sujets par ailleurs à des tractations et à des arbitrages contraignants), gérer la confrontation sourde et permanente entre l'ARP et la Présidence, être en capacité de combattre les séquelles des débordements, des abus et des pratiques perverses des dernières années.
Pour ma part, à aucun moment Fadhel Abdelkefi ne m'a donné le sentiment d'être cet homme là !
Mon.
comment
a posté le 22-12-2020 à 09:30
c'est utopique ce que vous proposez, il y a Abir Moussi en tête des sondages, alors pourquoi ce ne sont pas les autres qui se rallient à elle, moyennant des concessions de sa part pour satisfaire tout le monde. Abdelkafi est malheureusement lié aux traîtres de Kalb Tounès et ne pourra jamais fédérer les partis politiques sans compter qu'il traîne probablement quelques casseroles...
Citoyen_H
Ben voyons
a posté le à 14:35
"alors pourquoi ce ne sont pas les autres qui se rallient à elle"

Exact, Très curieux comme suggestion de la part de NB.
En fin de compte, pas si curieux que ca.
Faut pas sortir de sciences politiques pour deviner que NB est plutôt un "abbouiste et ben abessiste". Quand on sait que ces deux imposteurs ne supportent pas A.Moussi, par corrélation nous pouvons déduire que NB pense de cette honorable dame.

Ce sont souvent ceux qui prônent sur tous les toits qu'ils sont d'une rigoureuse impartialité, qui le sont le moins.
Salutations


DIEHK
Tu as posé la bonne question!!!!!
a posté le à 10:32
Je doute que le sieur NB te répondra!!
Tu as entendu de "L'Etat profond" ?
Cet Etat profond est composé de "TOUT & de RIEN" qui planifie ou programme des "conneries" pour préparer 1 avenir "Radieux" pour les gueux incultes qui ne savent même pour qui voter!!!!
Mais, en Tunisie l'état profond a été englouti par le "port de Tunis" avec ses rêves !
Et pensez vous qu'avec les "terroristes de l'islam" vous avez le droit de rêvé?
Posez vous 5 minutes et réfléchissez à la question et vous saurez peut être C quoi l'état profond à la Tunisienne.
L'état profond est encore à l'âge de la "Lucie" notre ancêtre Africaine et en plus il est machiste et raciste envers la femme Tunisienne!
Lorca
Difficile
a posté le 22-12-2020 à 05:52
Le problème c'est que le pays a besoin de compétences authentiques neutres qui n'ont pas eu de relations d'affaires avec les 40 familles du représentant de l'UE ou des proches de zaba ou des procès éventuels. Ennahdha le descendra judiciairement en cherchant avant 2010 comme ils l'ont déjà fait. C'est ce que tout le monde dans les sphères politiques raconte sur abdelkafi. Il est vulnerable. Il sera perdant dans de tels chantages malheureusement. Plus ce que fakhfakh. Cherchons de nouvelles têtes bien pensantes et proches du pauvre peuple. Le profil pas mal mais trop vulnérable. Il fera un bon ministre de la coopération internationale ou de l'extérieur pour promouvoir la Tunisie. Il communique bien. Il doit par contre prendre ses distances de certains mal aimés. Je l'apprécie bien.
Goldfinch
Déjà vu
a posté le 22-12-2020 à 02:03
Cette histoire de fédérer pour faire face aux islamistes unis me rappelle la genèse de Nidaa Tounes, non?
Je
Histoire qui se répète
a posté le 21-12-2020 à 23:28
Monsieur Nizar, vos avis sont comme à leur habitude très orientés.
Je peux comprendre que l'on puisse avoir une orientation politique, malheureusement et à plusieurs reprises, vous me donnez l'impression que vos choix sont faits au grès de la tendance, du vent, des amitiés, des intérêts... du moment.
Bref, je rejoins la plupart des commentateurs de ce soir, Monsieur Abdelkefi est une enième personnalité politique qui fait le consensus du moment pour une certaine "caste" politique. Mais comme ceux qui ont, comme lui, fait consensus à un moment donné, l'intérêt s'affaissit comme un soufflet mal cuisiné (Badil, Tahya Tounes...)
Dans une situation pareille, il n'y a pas plusieurs solutions : La guerre civile ou être derrière une force encadrante.
Honnêtement pour ma part, je ne voterais pas pour Afek, pour plusieurs raisons logiques :
1 - Afek est un parti faible, droit dans ses bottes mais faible (à l'inverse d'un Qalb Tounes, fortifié par la ruse et la triche)
2 - Afek (et Abdelkefi) ne seront pas capable de féderer (voir exemple de Tahya Tounes et Moubadara ou 1 parti + 1 parti = 0,25 parti...)
3 - Vous l'avez mentionné, l'ego et les calculs personnels régissent la politique tunisienne.
4 - trop peu, trop tard, pour citer votre argument sur le fait que Abdelkefi a été plébicité pour le poste de CdG, l'expérience nous a aussi démontré que de tous les chefs de gouvernement que la Tunisie a connu en 10 ans, aucun n'a su montrer de la force assez longtemps, ceux qui ont tenté de faire quelque chose s'y sont cassé les dents, tous ont lamentablement échoué pour la simple raison que ce système mis en place ne permet pas des actions concrètes.
5 - Croire en Abdelkefi c'est croire encore au système actuel, parce que on voit bien ici que l'histoire se répète. Un homme providence, qui n'a appriori jamais "combattu", jamais présenté de programme, ni milité, qui n'a pas particulièrement brillé durant son mandat ministeriel, se retrouve courtisé et mis au devant de la scène. Même Ben Ali avait un programme quand son heure est arrivée en 1987 !
Je rejoins la plupart des commentateurs :
Abir Moussi a un programme, milite, bataille et ce malgré les tentatives de la discrediter.
"Ne point s'opposer, c'est déjà capituler". merci Mansour.
Fares
Le Tunisien n'est pas crédule
a posté le 21-12-2020 à 22:50
Vous faites un v'?ux consistant à former une grande coalition politique pour contrer les islamistes, c'est très intéressant ce v'?ux pieux pour débarrasser le pays d Ennahdha. Mais, tu reconnais que c'est utopique.
Tout cela est vraiment étonnant pour ne pas dire autre chose, comment pouvez omettre une formation politique qui existe belle et bien et qui déjà submerge Ennahdha et ses a colites. Comment oublier ou faire semblant d'occulter le PDL.
'? mon avis c'est de la mauvaise foi et c'est un coup de pouce à FA, publicité de mauvais goût.
DIEHK
l'Utopisme en marche(?) "J'invite des fois!)
a posté le 21-12-2020 à 22:17
Et le futur hymne avec:
Allons enfants de la Tunisie
Le jour de gloire est arrivé......
Méfions nous de la tyranie......
mansour
Madame Abir Moussi prouve qu'il est possible de ne pas capituler
a posté le 21-12-2020 à 21:11
devant la barbarie de l'islam totalitaire des islamistes freres musulmans salafistes d'Ennahdha et Rached Ghannouchi
les tunisiens se rendent bien compte de l'idolâtrie de cette classe politique incompétente, corrompue qui accepte de coexister avec l'ennemi islamiste frere musulman salafiste Mustapha Ben Jaafer,Marzouki, Nabil Karoui, Youssef Chahed, Hafed Caid Essibssi et tant d'autres pour l'argent et le pouvoir politique
et pour Fadhel Abdelkefi et Mabrouk Kourchid et les islamistes freres musulmans salafistes d'Ennahdha "Ne point s'opposer, c'est déjà capituler".

D9
L'ascenseur...
a posté le 21-12-2020 à 21:05
La piste est-elle plus sûre que l'ascenseur ?

A défaut F.A doit avoir ce qu'il faut mais la déclaration douanière doit être en italien.

Amaricano
Arrêtez de rêver
a posté le 21-12-2020 à 21:04
Un journaliste ne rêve pas . Il informe. Si vous êtes un fan de Abdelkefi et anti Abir, faîtes le savoir en toute franchise.
Abdelkefi est bien l'ami intime et fidèle de karoui .
Il sait très bien qu'il ne peut pas reussir en adhérant à kalb touness. Alors, il détourne l'attention en prenant la présidence de Afek Touness.
Mefions-nous de Abdelkefi
c' est un karoui bis.
Hamadi mokdadi
Oui, c'est possible
a posté le 21-12-2020 à 20:56
Pour que cette projection soit réelle, il faut que Afek Tounes accélère le process d'un parti federateur ,tres bien structuré et qui se projette à large représentation à travers tout le territoire sans exclure aucune souches sociales

Ceci dépendra de l'engagement des hommes et des femmes qui auront la lourde charge d'expliquer la ligne politique et socio-économiques du parti.

Si Fadhel aura la mission de faire aboutir ce projet et d'être le porte drapeau de son parti et la suite ne sera que favorable puisque les autres acteurs politiques vont se manifester pour consolider cette nouvelle mouvance politique.

Bon vent à tous et à toutes.
Tunisino
Se réunir
a posté le 21-12-2020 à 20:49
Se réunir autour d'un projet est plus efficient que de se réunir autour d'une personne. Se réunir autour d'une personne a été déjà essayé avec BCE, l'échec était cuisant. Se réunir autour d'un projet a été déjà essayé par RG, Nakba est encore debout malgré la nullité du projet.
Les centristes sont à se réunir pour une fois, scientifiquement, sur un projet simple: rendre la Tunisie un pays développé en quelques dizaines d'années, en valorisant sa culture, ses moyens, et son potentiel. C'est un projet capable de mobiliser la majorité des tunisiens, qui consiste à refaire ce qu'a fait Bourguiba durant les années soixante et soixante-dix, mais scientifiquement cette fois.
DIEHK
Utopisme, quand tu nous tiens!!
a posté le 21-12-2020 à 20:36
Je suis d'accord avec votre utopisme.
Mais, je remplace "Utopisme" par "Prémonition" et j'explique:
Définitions de prémonition:
Avertissement, d'origine inexplicable mais qui s'impose à la conscience, d'un événement à venir.
Avertissement,Synonyme de précognition.
prémonition n.f.
Avertissement, d'origine inexplicable mais qui s'impose à la conscience, d'un événement à...
Synonymes:
Avertissement, d'origine inexplicable mais qui s'impose à...
Synonymes: :
intuition - prescience - pressentiment
Je suis d'accord avec la philosophie de la chose!
Combien suivrons la ............

expert
nizard nahdhaoui
a posté le 21-12-2020 à 20:27
et il'le confirme a chaque analyse. il a oublié que ennahdha perd ou a perdu bcp de ses adeptes. donc dvt les anti nahdha réunis ennahdha est très très loin
Hamadi
Course de fond
a posté le 21-12-2020 à 20:23
L'OPA amicale de Fadhel Abdelkefi lancée sur Afek tounes a été une opération rondement menée et lui a peut être permis de faire l'économie d'un début laborieux.
Ce qui différencie Fadhel Abdelkefi, je crois, c'est une certaine vision pour le pays avec un plan de réformes clair ambitieux et négociable avec les syndicats, un mûrissement accompli après quelques expériences au sein du gouvernement et plusieurs déceptions, et surtout une nouvelle démarche pour une conquête politique basée sur un travail de fond et de pédagogie dans les régions.

Quant à une fédération des "boutiques modernistes" dont il fait partie pour le moment, je crois que cela ne fait partie, ni du possible ni du souhaitable, car les forces de désintégration seront toujours à l'oeuvre grâce aux égos insatiables des petits chefs rompus aux guéguerres fratricides.
A mon humble avis, il y aura 2 forces majeures sur le court terme, qui seront indéboulonnables : les islamistes et les destouriens. Cependant, si et seulement si Abdelkefi aurait le souffle nécessaire, il pourra à moyen terme, faire de l'ombre à ces boutiquiers, pour se placer face au duo de tête comme une alternative crédible.

Un travail harassant l'attend, pour choisir les hommes et les femmes qui compteront dans les régions, convaincre tout en se privant des arguments populistes de ses concurrents (force et faiblesse) et susciter l'enthousiasme des masses désabusées et confuses.
Un noeud gordien à dénouer : Son positionnement par rapport à l'économie de rente au vu d'éventuelles implications sur ses relations professionnelles ou ses intérêts personnels, car c'est à l'aune de cette clarification que sera mesurée l'authenticité de son engagement et sa capacité à verrouiller l'angle d'attaque préféré de ses adversaires.
Amilcar
J abonde dans le même sens que Wells et Be Zen
a posté le 21-12-2020 à 19:57
Avec Madame Abir Moussi, IL N' Y A PAS PHOTO, comme on dit
.
Elle a TOUTES les qualités. Et de Loin! Elle est porteuse d ' un projet structuré, étudié et à la portée de nos moyens. Elle. ELLE SE BAT TOUTES GRIFFES DEHORS contre la vermine islamiste importée.


Elle sait captiver l' attention par un discours basé la réalité et l' authenticité de la rage qui l' anime de voir son pays piétiné et détruit par des charlatans et des traîtres! Et autres demi- portion néophytes en politique

Je suis fier d' avoir voté pour elle
Je suis fier du travail colossal qu ' elle accompli avec férocité et abnégation!
Je serais fier de la voir président ou à tout le moins première ministre!

Lui Fadhel, qu' est ce qu' il a fait? Des comme lui a la pelle il y en à.. S il a des qualités en économie. Qu ' il se concentre sur son domaine, merci


Be zen
Merci Amilcar
a posté le à 21:32
Je ne suis aucunement un inconditionnel de Abir Moussi.
Cependant et comme je l'ai toujours dit et toujours fait, je vote pour celui ou celle qui est le ou la "moins pire".
Mon vote n'a JAMAIS (ou presque) été un vote d'adhésion mais un vote de protestation.
Actuellement, si je devais voter, je donnerais ma voix sans aucune hésitation Abir Moussi.
Je précise que je n'ai JAMAIS voté pour elle.
Cependant, j'ai été lamentablement cocufié par Nida Tounes, par BCE, par Qalb Tounes, et surtout par ma confiance naïve à des hommes qui n'en valent pas la peine.
Des traites et des opportunistes.
La Tunisie, mon pays que je vénère par-dessus tout est en fait, leur dernier souci.
Moussi est la SEULE à l'heure actuelle qui se bat bec et ongles contre les intrus, usurpateurs, corrompus, endoctrinés de la secte qui parasite notre Tunisie depuis une dizaine d'années.
Si demain, un candidat charismatique, patriote, sincère, battant et volontaire qui m'offre plus de confiance et de garanties que Abir Moussi, je pourrais alors revoir et réviser ma décision.
uno
on verra
a posté le 21-12-2020 à 19:07
Bonne chance fadhel attention aux accidents de parcours surtout avec les mabrouk
AR
La piste impraticable
a posté le 21-12-2020 à 18:55
Nous discutions toujours des personnes capables de nous faire sortir de ce pétrin, en négligeant l'essentiel : LE PROJET utile et fédérateur.
Un système libéral peut-il être porteur d'espoir et de solutions ? Je ne le crois pas.
L'absence de la gauche a beaucoup pesé sur l'équilibre et l'émergence de Partis "jettables" dont l'existence est conjoncturelle et furtive faute d'avoir une vision claire pour un projet réaliste.
Nous cherchons aujourd'hui un sauveur peu importe le projet et ce qu'il y'aurait de mieux pour notre pays, notre économie et notre situation sociale.
Cette idée à chercher comme dit le dicton : s'agripper à la queue du chien pour vous faire traverser l'oued.
'? tous risques et périls, même étant mauvais nageur, s'aventurer dans la traversée que de se faire mordre après.
La solution ne peut être que radicale, se débarrasser de toute cette médiocrité pour ouvrir la voie aux valeureux.
BOBBY
Aucune différence entre tous ces partis c'est vrai..
a posté le 21-12-2020 à 18:33
Aucune différence entre tous ces partis c'est vrai..et tous ces leaders n'ont aucune vision, ou tout au moins sont partisans d'un libéralisme soumis au mondialisme sauvage, sans une once de nationalisme ou socialisme (courants disparus même en Europe et en occident malgré un bref sursaut avec les gilets jaunes lebrexit et de manière plus étrange avec trump, tous brisés à coups de vagues Covid et d'une hystérie collective servant les intérêts de la Finance mondiale) Alors ce Monsieur, qui serait "une piste" et qui aurait été "cité par tous les partis", est certes de bonne famille, mais n'a pas la carrure de l'emploi, ce n'est pas un loup. En ces temps très sombre, il faut quelqu'un de combattif, costaud politiquement et téméraire sans une once de faiblesse et d'hésitation prêt à se sacrifier pour la nation, et non pas des hommes d'affaires déconnecté du peuple.
Ok
Vous revez
a posté le 21-12-2020 à 18:31
Vous rêvez cher Monsieur. Il y a trop d'égo chez ces gens là pour réunir ne serait ce que deux de ces composantes. La citation d'Ibn khaldoun "les arabes se sont mis d'accord à ne jamais être d'accord" demeure à ce jour une réalité! !!!
Alya
Vous avez raison de le dire
a posté le 21-12-2020 à 18:31
Oui l homme est fédérateur jeune intelligent travailleur. Mais devenir président d un parti aussi élitiste qu affak est risque pour son entrée officielle en politique
Welles
La piste du cirque
a posté le 21-12-2020 à 18:29
Même pas en rêve ce que vous écrivez M. Bahloul. Votre panier de crabes sera plus nuisible à la Tunisie que la secte de malheur. Ce monsieur est un adepte d'un libéralisme sauvage ravageur que même les USA n'osent le suivre. M Abdelkafi est d'une naïveté qui frôle le ridicule, un petit bourgeois qui , désolé pour l'expression, pète plus haut que son cul. Je n'ai absolument rien contre la bourgeoisie et le libéralisme encore moins pour la noblesse mais ce monsieur se veut d'une profondeur politique et économique tellement profond qu'on ne voit plus le fond. Aucun réalisme, aucune clairvoyance vis à vis de la société tunisienne dans toutes ses composantes économiques,intellectuelles et sociales, bref un petit bourgeois qui a lu quelques livres d'économie et se permet de donner des leçons à tout le monde sous un un air et une fausse modestie. Il est à des années lumières de ce que propose un autre homme politique tunisien qui est plutôt une femme madame Moussi qui, elle, épouse parfaitement l'esprit tunisien avec un discours et un projet cohérent qui colle à la réalité du tunisien d'après la révolution. A cela s'ajoute une volonté politique de fer rare en Tunisie aujourd'hui. Quand vous écoutez monsieur Abdelkafi parler et madame Moussi haranguer la foule à ce un discours méthodique vous vous dites que cette dame joue dans la cour des grands et c'est autour d'elle que les modernistes doivent se réunir mais voilà on lui fait un procès d'intention fondé sur un passé révolu qui ne repassera jamais mais que les islamistes et les nationalistes arabes ne cesse de l'alimenter par des mensonges éhontés. qui peut croire une seconde que Madame Moussi va entamer un règne de dictateur à l'aube de la Tunisie moderne. Toute la clique que vous avez cité monsieur Bahloul est nourrie par un seul sentiment qui est le ressentiment au sens nietzschéen du terme. Donc il sera tous dans le fond de la poubelle de l'histoire.


Be zen
Nizar Bahloul
a posté le 21-12-2020 à 18:16
A la lecture de votre chronique on comprend aisément votre admiration pour Fadhel Abdelkefi. C'est assurément votre candidat. ;)
Si l'homme semble être compétent, rassembleur et intègre, il n'est pour le moment que le chef d'un parti modeste qui, vous l'avez rappelé vous-même, ne pèse qu'à peine 1,5 pour cent de l'électorat.
Il est vrai que nous avons besoin d'un homme ou d'une femme charismatique, volontaire et patriote, capable de fédérer tous les tunisiens progressistes, modernistes et soucieux de l'avenir de notre pays. Ce candidat doit AUSSI (et c'est une condition sine qua non) s'opposer frontalement aux islamistes et s'engager non seulement à ne jamais s'allier avec eux mais plus encore combattre leurs idées obscurantistes et rétrogrades.
Abir Moussi est aujourd'hui la seule à avoir pris cet engagement. C'est pour cette raison qu'elle est au zénith des sondages et de la popularité. Les tunisiens dans leur grande majorité sont viscéralement opposés à la secte des endoctrinés et des corrompus et ne demandent qu'à porter au sommet une personnalité qui a des valeurs et une déontologie, fortes et insoupçonnables.
Abir
Bravo BN,le planificateur
a posté le 21-12-2020 à 17:48
TOut les lâches ,les hypocrites, les opportunistes, les corrompus les tout ensembles mais pas le PDL et ABIR MOUSSI, ça va on a compris et vous pouvez vous engagez comme leur chef de la coalition! Le PDLK et ABIR seront l'avenir de la TUNISIE malgré vous tous
RAFIK jerad
Sans objet
a posté le 21-12-2020 à 17:04
Il vous a dit merci pour cette pub?
Cultiver son jardin
Rêve
a posté le 21-12-2020 à 17:02
Le problème est foncièrement culturel. On ne peut pas changer la culture dans le court terme (ici le court terme signifie 5-10 ans). Malheureusement, à long terme on va tous mourir.
Qu'est ce qu'on peut faire quand tout le monde veut être chef? Quand le peuple refuse de travailler? Quand les jeunes préfèrent être mangés par le poisson que de travailler et manger le fruit de leur travail? Apprendre un métier ? Apprendre à lire et à écrire ? Apprendre quelque chose d'utile dans la vie?
Alors il nous reste à rêver et ceux qui sont sages de cultiver leur jardin en espérant un avenir meilleur pour les enfants et les enfants de nos enfants.
Forza
La ligne de fracftue n'est pas seulement islamiste et non-islamiste
a posté le 21-12-2020 à 16:45
Imaginer Mr. Abdelkeffi et Hamma sous une même coalition est pratiquement impossible tellement les programmes économiques et sociaux divergent. Mr. Abdelkefi est un économiste libéral et de ce point de vue, il est plus proche de Nahdha et de Qalb Tounes que de Tayyar ou encore plus le front populaire. Le problème principal a résoudre en Tunisie est l'économie et le chômage et ces deux domaines n'ont rien à avoir avec islamiste ou non islamiste donc ..
Il y'a deux forces majeures en Tunisie les islamistes et les doutouriens, les autres partis doivent barrer la route de l'un comme de l'autre à monopoliser le pouvoir et jouer la force régulatrice qui donne à l'une ou l'autre partie le pouvoir en imposant ses propres points, libéraux par exemple pour Affek/Qalb ou sociaux-démocrates pour Attayar à la façon de la politique allemande de jadis où libéraux et écologistes aidaient ou bien la CDU ou l'SPD a gouverner et pour la prochaine année, on attend une coalition christe-democrate et vert.
RAOUF JAOUA
Commentaire
a posté le 21-12-2020 à 16:25
Un proverbe tunisien dit : "Il en reste toujours à celui qui compte tout seul"; celui qui veut se gratter l'oreille droite n'a pas à utiliser la main gauche, c'est un chemin plus long. L'opposition à Ennahdha, on sait quel parti en a fait son cheval de bataille et a réussi à progresser grâce à cela.
Sam
ENcoooore lui
a posté le 21-12-2020 à 16:23
Heureusement que vous avez émis vous même des réserves . l'Arlésienne !? Moi je pense que tout cela n'est que conjonctures , c'est surfait , surestimé mais dans un pays où on n'arrête d'aller de déception en déception, le borgne au pays des aveugles ...
Le mythe du pays qui regorge de compétences en a pris plus qu'un coup ,triha carrément . La dernière fournée "issue des fils de l'administration" montre ses limites aussi bien sur le plan de la compétence que de l'intégrité si vous voyez ce que je veux dire , apparemment tous les placards sont pleins de"déchets" mafieux. Bref désespérant , désolant.
aldo
==== mchichon est sur le point d'être éjecter ====
a posté le 21-12-2020 à 16:12
LA QUESTION ! qui DES TROIS QUI VA appuyer sur le bouton - EJECT ---------- CARTHAGE , BARDO-MONTPLAISIR , ou alors la RUE MOHAMED ALI