Profitant de sa visite d’inspection au ministère de l’Intérieur effectuée dans la soirée du jeudi 31 décembre 2020, le président de la République, Kaïs Saïed, s’est adressé aux forces de l’ordre pour leur exprimer sa gratitude et celles du peuple tunisien pour les efforts et sacrifices qu’ils consentent. Ils les a aussi mis en garde contre les menaces qui guettent le pays, dans un discours alarmiste, parlant de complots contre l’Etat et de personnes qui veulent du mal à la Tunisie, le tout en les invitant à se tenir prêts pour contrer ces attaques.
« Je suis conscient des efforts que vous déployez nuit et jour partout, dans les villes, les campagnes, les montagnes, les oueds et les plaines. Je suis conscient des efforts et du don de soi continus, outre la concentration infinie dont vous faites preuve. C’est pour ça que je vous remercie et à travers-vous à tous les agents de tous les corps, à toutes nos forces armées sécuritaires. C’est ce qu’énonce la Constitution et le président de la République et chef commandant suprême des forces armées, militaires et sécuritaires. Il faut qu’on soit toujours au rendez-vous avec l’histoire », a-t-il affirmé.
« L’Etat tunisien est une institution qui doit poursuivre son fonctionnement en faisant abstraction des personnes. Idem pour l’institution sécuritaire, militaire et les autres services publics qui doivent perdurer et écarter les différends politiques.
Il y a ceux qui veulent faire du mal au pays et vous êtes capables de faire face à tout dépassement envers l’Etat, ses institutions et la loi. La loi doit être appliquée sur tout le monde sur le même pied d’égalité et vous veillez à cela. Aujourd’hui, on vit peut être l’une des périodes les plus délicates et les plus graves de notre histoire. Et vous détenez des informations suffisantes pour la qualifier en tant que telle. Mais je suis sûr des capacités des forces armées sécuritaires et je suis sûr que vous êtes conscients de ces dangers et capables de mettre fin à toute attaque, car votre patriotisme, votre détermination et votre intégrité peuvent faire échouer toutes les tentatives de ces guetteurs de l’intérieur et de l’extérieur. L’important c’est que tous les services publics, dont le servie sécuritaire, restent au-dessus de tout », a martelé le chef de l’Etat.
I.N
Prevenus depuis des siecles mais la desobeissance persiste. Le peuple s enlise dans le haram et s etonne de ce qui lui arrive.
Meme tu mets le meilleur au pouvoir rien ne changera tant que le peuple ne s ameliorera pas....mais ça les gens n en veulent pas. ......
Résumons-nous , notre président reçoit tous les jours des rapports confidentiels sur la sécurité du pays , de ses institutions et de tout ce qui s'y apparente .
Ces infos sensibles lui sont fournies par .... nos sécuritaires ( police , armée , renseignement , etc ... ) !
Et que fait K. Saied quand il rend visite à nos sécuritaires ?
Eh bien .... " il met en garde les forces armées contre ceux qui veulent du mal ..... et bla bla bla " !
Moralité : nos sécuritaires sont des gens polis et bien élevés , car ils l'écoutent gentiment leur dire ce que eux lui ont déjà dit et fournis dans leurs rapports !
Personne n'ose le couper pour lui dire : " on le sait déjà , puisque c'est nous qui vous informons ! "
Personne n'ose lui demander quand est-ce que lui va prendre ses responsabilités , c'est-à-dire " décider , agir , et .... assumer " ! Bref , faire le job !
Ce sont des gens disciplinés , professionnels , et ils ne passent au concret que si on leur donne des ordres et des consignes claires !
Mais notre vénérable président adore s'entendre parler , et donc d'actes concrets , le contribuable Tunisien ( tout comme nos sécuritaires ) en sera pour ses frais !
Suite à la prochaine sortie de Mr K. Saied , et pas de panique concernant ses prochaines déclarations , il n'y aura aucun suspens ..... elles seront du même tonneau , mais attention , rien ne garantit maintenant que l'auditoire qu'il aura en face de lui ne se privera pas de bailler devant ses ritournelles .... soporifiques !
A moi de te souhaiter une bonne année avec tout ce qu'il y a de meilleur.
Egalement, mes meilleurs voeux à BN ainsi qu'aux nombreux patriotes, qui se reconnaitront, participants sur ce site.
Rabbi ma3anna.
Cordialement.
J'espère avoir réparé cette injustice involontaire et qu'il me le pardonnera .
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je pense que KS s'adresse à la populace illettrée à travers ces discours. Seule cette frange de la société est susceptible d'être impressionnée par les discours du président: ils n'y comprennent absolument rien, mais ça sonne intelligent. Les autres n'y voient que des palabres dénuées de sens.
Je tiens à faire mes bons voeux de bonheur aux contributeurs et commentateures qui ont rythmé mon quotidien , volé mes heures de lecture ,leur écran a supplanté mes écrits , musique , jardin, rosiers , ceux qui m'ont poursuivi à table et jusque mon lit , écourté mon sommeil ...
Je commence , à tout seigneur tout honneur , par la figure tutélaire j'ai nommé l'ami @ Ghazi , sentinelle et mémoire vive jamais comptable de son temps . Merci @ Ghazi pour vos bons voeux frappés du bon sens et de la grande sagesse ; @ abouali plume de choix bien au dessus du lot ; @ Aldo qui me fait toujours rire avec sa langue unique si particulière ;@ El OUAFi , l'enfant de Gaafour , toujours " ouafi " au pays natal ; @ DIEHK toujours " grognon "
en amoureux désespéré d'un pays parti en quenouille ; @ Gg qui par son alliance n'a pas fait qu'épouser
A...mais le pays qui va avec ; @ Be Zen , @ Carthage Libre , @ beb ezzira , Res Publica , beaucoup trop rares à mon goût , Citoyen...H , Retraité , Alya , Zohra ,les deux Abir de Gabès et d'ailleurs ... Et tous les compatriotes , ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas , toujours amoureux de la belle prisonnière des scélérats ,pour paraphraser Louis Aragon .
Je n'oublie pas les compagnons perdus de vue @ Maxula et @ Justinia qui nous manquent cruellement .
A ceux que je ne cite pas faute de place et de temps , pardon .Vous n'en êtes pas moins présents dans mon coeur ni moins associés à ces voeux .
@ Ghazi , retour à vos voeux , je suis comme qui dirait jaloux de savoir que d'autres habitués de ces lieux ont pu vous rencontrer in Vivo . '?a devait fumer et carburer sec .
Pour le couscous promis à El OUAFi ,je m'.invite avec la boisson . Vous savez de quoi il retourne .
Bonne et heureuse année à toutes et tous . Vu celle qu'on vient de quitter cela ne devrait pas être bien difficile .
@ Houcine . Je vous lis avec un plaisir ni feint ni forcé . Je vous fais mes meilleurs voeux , vous offre la paix et vous demande pardon .
Bonne année BN . Demeurez présents et restez ouverts . Merci .
Merci modérateur . Portez vous bien .Souhait valable pour une année renouvelable par tacite reconduction .
Merci !
Meilleurs voeux cher GZ et très bonne année. Je suis frustré (comme vous devez l'être) de ne pas vous appeler par votre prénom. C'est hélas la règle du jeu.
Je vois que vous avez cité la crème de la crème des intervenants et je dois vous dire que comme vous, je lis davantage les commentaires de ces derniers que le sujet ou la chronique proposée que je parcoure quelques fois en diagonale.
Merci GZ pour vos brillantes contributions et merci à tous les autres, je ne vais citer personne pour paraitre injuste et en oubliant quelques-uns.
Je le redis, la qualité des intervenants sur ce forum est excellente et je me réjouis du contenu et des échanges qui font honneur à la société civile cultivée et intéressée par la chose politique et aussi par l'amour que nous portons tous à notre Tunisie.
BONNE ANNéE à TOUS.
Continuons le combat. Pour paraphraser un slogan publicitaire, je dirai "notre pays le vaut bien".
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Pour rappel (cela n'a aucune importance), mon pseudo est Be zen et non pas Be Zen.
Au-delà de mes montagnes, je percevais d'instinct qu'il existerait d'autres mondes, d'autres cultures avec des peuples très divers et à mes yeux étranges.
Lorsque je le quittais, laissant derrière moi toutes ces rêveries, il advint que je dis la rencontre d'un autre monde aux yeux duquel le mien avait les couleurs de l'étrange.
Les rencontres humaines et livresques m'ont transformé faisant de moi un homme aux appartenances multiples et m'ont épargné.
Vous citez Louis Aragon. Voilà un poète, un écrivain, un homme qui ne cachait pas ses préférences, et dont l'identité, la biographie sont un signe et un symbole des difficiles questions relatives à la définition de soi.
J'aime en lui ce voyageur impénitent, toujours en quête de ce qui l'?uvre aux autres. Il n'a aimé que des étrangères, dit-il. Il a aimé Majnoun Leila...
Je lis sans feinte et écris avec engagement. Seule compte à mes yeux la recherche d'être vrai. Avec soi et avec autrui.
Pour guide en la matière, il y a des poètes, des écrivains, des philosophes. Au premier rang desquels, je mets l'ami Baruch. Pour compagnons en ce cheminement, il y aurait l'ami Marx, Rousseau pour ses rêveries et son contrat... Et Lenine pour me rendre définitivement haïssable auprès de la secte des suffisants, de ceux qui savent tout et au besoin vous font la leçon.
Avec Flaubert, le goût de la phrase bien sentie et une littérature qui vous réconcilie avec l'univers puisque tout y a dignité, d'un léger souffle jusqu'au moindre objet sont aussi signifiants que les grades idées ou les sentiments les plus nobles. Rancière en parle avec brio et justesse.
Alors, me demander pardon ? De quoi je vous prie ?
Ou, peut être d'avoir tenu compagnie à certain personnage qui se voulut notre maître à tous. Du haut de son magistère nous enseignait.
C'était petit, vilain et somme toute indigne. Vous semblez en mesurer le dérisoire, je vous le concède.
Il est souvent plus pertinent, et surtout nécessaire, de se cantonner à demeurer maître de soi dans la pleine extension de l'expression.
'? d'autres occasions, et si nous en avons l'opportunité, nous pourrions deviser sur bien des sujets.
Avec mes meilleurs sentiments et le souhait d'une année heureuse pour vous et tous les autres.
Je m'en félicite et vous remercie pour ce que je considère comme un cadeau de la nouvelle année que , à nouveau , je vous bonne et heureuse .
Bien à vous .
2ème l'auteur de cette "brillante" diatribe
argumentation non nécessaire car saute aux yeux comme une b....au....c (déjà utilisé)
L'homme est à peine une année au palais de Carthage, qu'il se prend déjà pour la force suprême dans un régime démocratique parlementaire, où on ne devrait même pas entendre parler de lui ni de son nom, à l'image de ce qui est d'usage dans les régimes parlementaires des pays avancés comme l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche ou même l'Italie devant nos portes.
Qui connaît le nom du président de l'Allemagne ou de l'Italie et qui en parle chez eux, hormis dans des cas caritatives ou pour symboliser la bonté et la paix dans leur pays.
Chez nous, Kaïs Saïed, ne cesse de menacer, de prévenir, d'intimider, d'assombrir l'avenir de la Tunisie, d'affoler la scène politique tunisienne et d'aligner plus d'adeptes autour de lui, comme s'il allait perdurer à la tête de la présidence de la République.
Un jeu avec le feu, suivant l'adage :"mèn faraânak yè Faraoun !!! " ou :"qui t'a pharaonisé O Pharaon !!!".
Mais, comme le monde poursuit sa ronde, nous emportons dans nos bagages un peu de 2020 qui, sans nul doute, aura été historique.
Toutes les résolutions prises feront l'épreuve du réel, et comme on le sait tous même d'instinct, les souhaits et les v'?ux sont des proclamations discrètes ayant pout objet de conjurer nos peurs, nos craintes et de servir de réconfort dans les moments d'adversité.
Ainsi, ces propos de notre Président adressés aux agents des institutions de sécurité qui sonnent comme un rappel que nos temps sont orageux.
Puisse la Providence nous prémunir contre les fabricants de malheurs et autres marchands d'illusion.
Kais Saied n'est pas hors sol, il exprime des craintes que chacun ressent, son rôle est de veiller à ce que chacun fasse son travail et barrer la route aux petits malins qui croient un peu trop en leur bonne étoile. Ceux-là n'en ont cure du pays ni de son peuple, ils poursuivent dans leur entêtement toujours le même objectif.
Cette année en démentira certains, à défaut d'arrêter le cycle des déconvenues