L’Association des magistrats tunisiens a rendu public un communiqué, ce mercredi 23 septembre 2020, pour répondre au procureur général près la Cour d’Appel de Nabeul et membre du Conseil supérieur de la Magistrature, Khaled Abbes, à la suite de la conférence de presse qu’il a tenue le lundi 21 septembre.
L’AMT assure que l’entrave du processus de la justice transitionnelle et l’absence de jugement des auteurs des violations des droits de l’homme ont permis au procureur général près la Cour d’Appel de Nabeul de se repositionner au sein des institutions judiciaires pour commettre à nouveau les violations touchant à l’intégrité et l’indépendance de la justice. L'association ajoute que tous les rapports l’accablent durant la période de la dictature, outre celui de l’IVD qui démontre son implication dans le putsch de 2005 contre l’AMT.
L’association considère que l’entrave du processus de la justice transitionnelle n’évite pas au CSM et à l’inspection générale au sein du ministère de la Justice d’assumer leur responsabilité et d’exercer leurs prérogatives en traitant toutes les plaintes déposées contre le procureur général Khaled Abbes.
D’autre part, l’AMT s’est étonnée du fait que Khaled Abbes tienne sa conférence de presse au siège du CSM estimant qu’il est inadmissible d’exploiter les ressources du CSM à des fins personnelles mettant en garde contre la gravité de cette atteinte à cette institution constitutionnelle. De ce fait, elle a mis en garde tous les membres du CSM contre ces dépassements.
L’association a, également, démenti les propos et les accusations lancées par Khaled Abbes contre le président de l’AMT, Anas Hmaïdi, indiquant que ce dernier avait prononcé des jugements audacieux lors de l’affaire du bassin minier et avait, à l’époque, prononcé des non-lieux en faveur des victimes.
Rappelons que Khaled Abbes a annoncé, lors de sa conférence de presse, son intention de porter plainte contre Anas Hmaïdi pour diffamation et des propos mensongers. Khaled Abbes jure ses grands dieux qu’il n’a jamais appartenu à un parti politique tout en accusant l’AMT d’être politisée, le soutien apporté au candidat d’Attayar au portefeuille ministériel de la Justice étant, d'après lui, la meilleure preuve d’appartenance partisane.
Cette conférence s’est tenue en réponse à celle organisée par Anas Hmaïdi qui a accusé le procureur général d’abus de pouvoir dans plusieurs affaires, notamment, celle de harcèlement sexuel impliquant le député Zouheir Makhlouf, l’affaire du confinement sanitaire de l’homme d’affaires Mourad Khechine et l’accident de voiture du propriétaire de la chaîne Tunisna, Abdelhamid Ben Abdallah.
S.H
ce refus relevé de la trahison envers la Nation et doit être compris
Ces 2 piliers sont
1/Les forces securitaires :
Nahdha sans vergogne et sans honneur n'a pas hésité à recourir à l'expertise de l'infamie et du crime de la police benaliste qui a torturé et violé ses militantes pour des pratiques de basse police et de trafic d'influence au profit du projet islamiste
En particulier l'institution de la Douane a été instrumentalisée et avilie de manière proprement obscène
Des centaines de milliards qui ont ont servis a Dieu quoi ont étés détournés
2/ le corps de la justice : de nombreux ripoux et ordures au sein de la "magistrature" benaliste ont étés récupérés et instrumentalisés
Le conflit actuel est salutaire :l'abcès commence a crever et a répandre sa purulence au vu de tous
Cette purulence n'est pas spécifique au corps de la magistrature ; mais elle est peut être le signe que la Justice tunisienne peut être sauvee