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Khémais Khayati et Houcem Hamad en un seul cri : les JCC devraient quitter la Cité de la culture !
28/10/2022 | 10:22
2 min
Khémais Khayati et Houcem Hamad en un seul cri : les JCC devraient quitter la Cité de la culture !
Khémais Khayati, sur l'Avenue Habib Bourguiba

 

Le journaliste et critique de cinéma Khémais Khayati a poussé un cri de cœur à propos des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) qui s’ouvrent demain samedi 29 octobre et s’étaleront jusqu’au 5 novembre 2022 : « Urgent, les JCC devraient quitter la Cité de la culture ». 

 

Un cri aussitôt relayé par le chroniqueur et producteur Houcem Hamad qui démontre par a+b pourquoi les JCC n’ont pas et ne devraient pas avoir leur place à la cité de la culture. 

M. Hamad écrit : « L’âme des JCC est dans cette foule à l’avenue Habib Bourguiba, ces cafés emplis par les cinéphiles, les étudiants, les enseignants et ces tables sur lesquelles sont dressés les programmes, autour desquelles chacun demande à l’autre s’il a vu tel ou autre film. 

 

On voit les comédiens et les réalisateurs dispersés sur l’ensemble des cafés de l’avenue et devant chaque salle de cinéma, tu retrouves tes amis qui ont travaillé sur les films. Tu fais la connaissance d’Arabes et d’Africains, invités des JCC, dans un cadre simple avec une âme tunisienne populaire : l’âme du cinéma qui nous ressemble. 

L’année dernière, durant la période des JCC, j’ai traversé l’avenue Habib Bourguiba et elle était vide avec des salles de cinéma sans véritable programmation. 

C’est vrai que la Cité de la culture est luxueuse, mais la magie des JCC n’a jamais été dans le luxe. 

On aime les JCC avec les ruelles jouxtant l’avenue Habib Bourguiba. 

On aime les JCC avec ses foules, ses cafés débordés, ses terrasses et ses querelles avec le serveur à propos de l’addition. 

On aime les JCC avec ces entourloupes pour entrer à l’hôtel Africa et voir, même de loin, Mahmoud Hmida et Hend Sabri. 

On aime les JCC avec ses salles de cinéma surchauffées, ses chaises vétustes et ses portes grinçantes. 

On aime les JCC avec ses journalistes qui titillent les jeunes et les vieux sur l’ambiance. 

On aime les JCC avec la cérémonie d’ouverture au Théâtre municipal avec cette carrosse ramenant les stars qui traversent le public devant les escaliers près du hammas (vendeur de fruits secs), et non jetés à l’avenue Mohamed V, loin des escaliers de la cité de la culture.

Finalement, les JCC de la cité de la culture n’ont jamais été des JCC. Il n’y a jamais eu d’événement culture à la cité de la culture. 

Tout simplement, il y a du cinéma à l’avenue Habib Bourguiba ! »

 

R.B.H

28/10/2022 | 10:22
2 min
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Commentaires
Abel Chater
Lorsque le Valeureux journaliste et critique de cinéma Khémais Khayati, parle, il faut lui entendre ses critiques avec humilité et respect.
a posté le 28-10-2022 à 16:43
Le très et trop Valeureux journaliste et critique de cinéma Khémais Khayati, a passé toute sa vie dans le domaine. Il ne parle pas du vide ni qu'il n'est de ces «Babbouches Bou massa» qui baratinent pour ne rien dire. Les JCC se sont toujours déplacées elles-mêmes pour animer le centre-ville de Tunis, autour de sa fameuse avenue de la Révolution (ex-avenue Bou-Petit-Cou). Il y va de toute une tradition vitale pour les Journées cinématographiques de Carthage, qui leur attire le public et l'intérêt de ceux qui les ignorent. Ce genre de public, n'ira jamais s'enfermer à la coupole d'El-Menzah ou à la cité de la culture, pour regarder un film qu'il pourrait voir chez lui dans son propre salon. Si on lui enlève l'habituelle atmosphère saisonnière des JCC, il risquerait de perdre son intérêt traditionnel pour cet évènement.
Je dirais à Si Khémais Khayati, lui-même un «Beldi» de haute qualité, de se rappeler ce qu'on nous racontait au sujet de Sidi Amor El-Fayèche. Comment il faisait balancer une corde dans un puits de la médina, faisant descendre la tête d'un agneau et remonter une queue bovine, en murmurant : «ahbèt yè Rass, atlaâ yè Baâbouss» ou (que les têtes descendent et que les queues montent).
C'est ce qu'on vit à présent.
Allah yostir Tounes.
takilas
Il y a lieu de nettoyer d'abord cette sale capitale.
a posté le 28-10-2022 à 10:48
De tout ....y compris le surpeuplement à majorité de délinquants refoulés ailleurs et partis se débrouiller par toutes les formes d'arnaques et de manigances à Tunis.
De quelle culture parlez-vous ?
Et ce présumé a+b n'est qu'une assertion inxistante.
Sémite
En résumé
a posté le 28-10-2022 à 10:45
En résumé : Ils aiment le misérabilisme et la désorganisation et veulent l'imposer. ça me rappelle un post ironique sur facebook ou un garçon écrivait à sa bien-aimée lui disant qu'il préfère qu'ils mangent ensemble une tabouna au thon à la médina et passer par le fripe acheter 80 kalsita (chaussettes) car tout ça c'est tellement authentique... Hahaha
Khayati
Reponse
a posté le à 12:44
Cest un peu culotté votre commentaire.
Sémite
Mes excuses
a posté le à 23:30
Je vous présente mes excuses
GZ
@M. Khayati
a posté le à 18:09
Bonjour M. Khayati.
Si vous êtes celui à qui je pense, avec @Houcine, un autre commentateur, belle plume, qui a connu A. Spires, était l'élève de R. Dadoun, vous écoutions chacun de notre côté, du temps où vous officiiez sur France Culture, au Panorama avec Jacques Duchâteau, Antoine Spires, Roger Dadoun, et tous les autres. Votre apostrophe d'un jour à l'adresse d'Antoine Spires, à propos de je ne sais plus quoi, "Antoiiiiine !"
sonne encore à mes oreilles.
Vous avez avec vos complices, fait les beaux jours de France Culture et le bonheur de ses auditeurs. Je tiens à vous exprimer mon admiration et ma reconnaissance d'avoir intelligemment, si longtemps rempli ma pause méridienne.
@Houcine avec qui j'ai ici échangé à ce sujet partage avec moi ce même sentiment.
Quant aux Journées, je me souviens de projections à Ibn Khaldoun, Ibn Rashisq, l'Univers, et cette salle à l'autre bout de l'avenue Bourguiba, et d'autres des rues latérales; A Ibn Khaldoun, les premiers rangs étaient collés à l'écran. '?a ne faisait rien, on en avait pour son argent; de "Délivrance" vous sortiez groggy et émerveillé ; une rétrospective Costa Gavras, une autre L. Bunuel, dont on nous refusa "Cet obscur objet du désir" et bien d'autres pépites. C'était l'effervescence et l'animation à Tunis. Les cours en prenaient un méchant coup. Ca aussi on s'en moquait. On en prenait plein les mirettes et on en redemandait tant la sélection était de qualité.
Bien à vous