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Karim Krifa détaille l’initiative politique du PDL pour « dépasser les clivages »
03/06/2025 | 19:46
3 min
Karim Krifa détaille l’initiative politique du PDL pour « dépasser les clivages »

 

Invité de l’émission Politika sur Jawhara FM, mardi 3 juin 2025, Karim Krifa, membre du bureau politique du Parti destourien libre (PDL), a vivement dénoncé la poursuite de la détention d’Abir Moussi, qu’il qualifie de « détention arbitraire », en l’absence de tout mandat judiciaire valide.

 

Selon Karim Krifa, la présidente du PDL a purgé la peine de 16 mois de prison prononcée dans l’une des affaires la concernant, une peine arrivée à échéance le 26 mai. Par ailleurs, une seconde affaire a été renvoyée devant la chambre criminelle, sans qu’aucun nouveau mandat de dépôt n’ait été émis à son encontre. Une troisième affaire est également en cours, mais elle ne justifie pas non plus, selon lui, son maintien en détention.

Karim Krifa affirme qu’aucun document judiciaire en vigueur ne justifie aujourd’hui l’incarcération d’Abir Moussi. « Elle est détenue sans base légale, ce qui constitue une violation grave des droits fondamentaux », a-t-il déclaré, rappelant que le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a déjà qualifié sa situation de « détention arbitraire ».

Il ajoute que toutes les autorités concernées ont été informées de cette situation : le ministère de la Justice, la direction de la prison de La Manouba, ainsi que la présidence de la République. « À ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse », déplore-t-il, évoquant la possibilité d’une action judiciaire, tant au niveau national qu’international, contre les responsables de cette détention.

Sur le plan humain, Karim Krifa a souligné la souffrance physique et morale de l’ancienne députée. Il affirme qu’Abir Moussi a été victime de violences physiques le 3 octobre 2023, alors qu’elle tentait de déposer une plainte au bureau d’ordre de la présidence. Ces violences auraient entraîné une dégradation de son état de santé. Il déplore également qu’elle soit privée de contacts réguliers avec sa fille, son époux et sa mère, ce qu’il considère comme une forme de maltraitance psychologique.

 

Par ailleurs, il est revenu sur la nouvelle initiative politique lancée par sa formation. Il a souligné que cette initiative repose sur « une philosophie particulière visant à dépasser les clivages historiques sans fondement », à travers la rédaction d’un document commun réunissant toutes les familles et forces politiques — à l’exception de celles entretenant des liens organiques ou structurels avec l’étranger, celles affiliées à des organisations extraterritoriales, ou encore celles ayant glorifié le terrorisme, participé à l’envoi de jeunes dans les zones de conflit, ou contribué à la violence contre les Tunisiens, selon ses propos.

Karim Krifa a également indiqué que plusieurs rencontres préliminaires ont déjà eu lieu avec des personnalités nationales ainsi qu’avec des partis et des colalitions de la société civile tels que Attayar, Ettakatol, Afek Tounes, Soumoud (Mouvement de la Résilience), Haraket Haq (Mouvement du Droit), Al Joumhouri, et le Réseau droits et libertés.

 

S.H

 

03/06/2025 | 19:46
3 min
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Commentaires
ourwa
Les " clivages " de Krifa dévoilent, malgré lui, ses clefs trafiquées, obsolètes et manipulatoires; comment ce monsieur continue-t-il à exercer en tant qu'avocat. KS, agissez !!
a posté le 04-06-2025 à 15:55
Que les mandats de dépôt, les jugements énoncés contre Abir Moussi pêcheraient par des erreurs de procédure supposées et des motifs réels, ou supposés, comme le couine Karim Krifa, cela concerne scrupuleusement la justice et ses façons de fonctionner...au regard de la loi et de la "Constitution". Après tout il est AVOCAT de profession, non ?... Si ce monsieur, en blablatant sur les ondes d'une certaine radio, pour exposer son point de vue...et sensibiliser certains auditeurs tunisiens lambda, il peut mettre se mettre le doigt là où je pense, car les Tunisiens, toujours accrochés à leur télé, ont bien remarqué la photo de Bourguiba affichée par A. Moussi quand elle était députée dans cette assemblée et ces Tunisiens savaient très bien que cette dame n'avait rien à faire avec Bourguiba; elle avait 9 ans d'âge quand Bourguiba est mort...Ils savaient surtout qu'elle était un cadre important avec des responsabilités au RCD de Ben Ali et son Etat putschiste ,RCD, Ben Ali et tous leurs nostalgiques vomis par la Tunisie toute entière... à l'instar de nahdha, ses criminels jugés et embastillés; les autres attendant leur tour, ces autres de Joumhouri, des ex CPR , des hommes d'affaires véreux et mafieux et j'en passe et des plus sales du cerveau et des masques à la Janus... "Dites-moi qui vous étiez, je vous dirai qui vous êtes !", clame le dicton populaire; le reste est du verbiage et de la poudre contaminée dans des yeux et des neurones atrophiés. CQFD. Ce que je dis, c'est du machiavélisme, comme le penseraient certains?- Soit, J'ASSUME, ET PLEINEMENT; que les aigris, les doubles et triples faces chaussent leurs neurones, s'ils en ont, de la loupe imparable de la RAISON, pure et simple !
le financier
mais les tunisiens ne veulent pas de vous
a posté le 03-06-2025 à 21:21
Que représentez vous ou plutôt qui représentez vous ?
Moins de 5% ?

Si vous étiez des hommes vous serez en prison et cette pauvre femme serait dehors , vous rentrez tranquillement chez vous voir vos familles alors qu elle est en prison .
Quel courage ? Quel initiative ? Que du blabla
Elyess
***
a posté le 03-06-2025 à 20:30
Reconnaissez vos méfaits, et vous y gagnerez à long terme.