Le dirigeant au sein d’Ennahdha, Imed Hammami, a révélé, lundi 6 septembre 2021, qu’un nouveau parti ou mouvance pourrait voir le jour si la réforme d’Ennahdha venait à échouer.
Dans une intervention sur Diwan FM, il a affirmé que le courant réformiste au sein du parti avait revendiqué l’organisation du Congrès le plus rapidement possible dans l’objectif de mettre en œuvre les réformes souhaitées, notamment le remplacement du bord actuel du parti par un nouveau excluant ainsi Rached Ghannouchi de la présidence du parti. Le second mandat du cheikh a, rappelons-le, pris fin depuis mai 2020.
« Nous avons perdu beaucoup de temps. Pour un parti soumis au pouvoir symbolique du cheikh, la question était difficile », a-t-il indiqué en référence à la réforme du mouvement Ennahdha.
« Nous ne pouvons attendre indéfiniment. Nous voulons que le Congrès ait lieu rapidement pour engager de profondes réformes », a-t-il ajouté notant que les discussions autour de la formation d’un nouveau parti ont bien avancées en prévision de l’échec du Congrès.
« La formation d’une nouvelle structure dépendra de la maturité du courant réformiste », a relevé Imed Hammami.
Dans ce même contexte, le dirigeant islamiste a déclaré que Rached Ghannouchi aurait dû quitter la présidence du parti et du Parlement quand l’occasion s’est présentée.
L’adhésion de Imed Hammami au parti Ennahdha a, rappelons-le, été gelée sur décision de Rached Ghannouchi. M. Hammami a multiplié les déclarations sulfureuses critiquant le chef d’Ennahdha. En plus d’avoir exprimé ouvertement son soutien au président de la République, Kaïs Saïed, dans les mesures exceptionnelles décrétées le 25 juillet, il a avancé que le président du mouvement Ennahdha persistait dans la prise de mauvaises décisions et l’a accusé de s’être emparé du parti.
Nous, Tunisiens, ne voulons plus jamais entendre parler de vous, quel que soit votre nom, vous êtes bannis à jamais du monde politique et, si possible, du pays !!!
Ecrit par A4 - Tunis, le 18 Août 2020
Ils peuvent être cent, ils peuvent être mille
Tous ces bataillons ne sont qu'inutiles
Ils peuvent être mille ou même beaucoup plus
A quoi peuvent servir tous ces fous gugusses ?
Ils se ressemblent tous comme des gouttes d'eau
Qui tombent du ciel au fond du ruisseau
Qui tombent et coulent tout au fond du lit
Et coulent sûrement ce maudit pays
Ils peuvent être mille, les bons sont partis
Aujourd'hui les gangs s'appellent partis
Ils ont à leurs têtes les plus grands salauds
Leur but est unique: gagner le gros lot
Ils peuvent être mille, ça fait mille plaies
Qui rêvent d'occuper tous les postes clefs
Avec des ignares et des affamés
C'est l'unique chose qu'ils savent programmer
Ils parlent et radotent mais pour ne rien dire
Sauf que sans eux l'avenir sera pire
Que leur dictature est bien la meilleure
Que c'est l'unique qui mérite les honneurs
Et ils s'organisent en clans de mafieux
A moitié bandits et à moitié pieux
En se faisant passer pour de vrais saints
Pour bien cacher leurs sectes d'assassins !
Ils assassinent tout, vos espoirs et rêves
Ils assassinent tout, sans relâche ni trêve
Ils assassinent encore, c'est plus fort qu'eux
Car ils n'ont que ça dans leurs têtes de gueux
Puis même si parfois ils se font la guerre
A coup de dossiers et de sales affaires
Soyez sûrs qu'à l'ombre des crépuscules
Ils se serrent les coudes comme de vraies crapules
Continuer à se crisper sur un chef de parti qui a dépassé sa période de présidence de plus de 15 mois, qui est le responsable principal de cette crise.. Qui est plus important, le parti ou son président. C'est une honte
C'est fini maintenant, arrêtez de pleurnicher !
C'était pareil avec Nida Tounis.