Le dirigeant du mouvement Ennahdha Ajmi Lourimi a démenti les révélations de l’ancien membre du parti Karim Abdessalem sur l’aile sécuritaire d’Ennahdha et le rôle joué par ses dirigeants- Rached Ghannouchi notamment- dans les attentats de Bab Souika, lors de son intervention sur Jawhara FM mercredi 24 mars 2021.
« Karim Abdessalem a donné sa version des faits qui ne reflète que sa perception personnelle et non la réalité de ce qui s'est passé », a-t-il estimé, précisant qu’il s’agit d’un témoignage qui ne se base pas sur des « preuves concrètes ».
Il a néanmoins assuré que malgré les fausses accusations qu’il a lancées à son encontre, il sympathisait avec Karim Abdassalem compte tenu de son militantisme contre l’ancien régime.
Karim Abdessalem, l’un des instigateurs des attentats de Bab Souika en 1991, a donné une double-interview à Chaker Besbes, sur Shems Fm, les 14 et 21 mars. Une interview dans laquelle il a fait des révélations sur l'aile sécuritaire du parti Ennahdha et le rôle joué par Rached Ghannouchi.
Dans cette interview Karim Abdessalem, avait affirmé qu’après l’attentat de Bab Souika, est arrivé un plan plus dangereux qui consistait à collecter des armes et à entrainer des groupuscules afin de cibler des établissements, notamment gouvernementaux et éducatifs. Il avait assuré que les responsables de ce plan ne sont autres que Habib Ellouz, Abdelkarim Harouni, Ajmi Lourimi et Abdelhamid Jelassi.
Dans une interview donnée au journal arabophone Acharaâ Al Magharebi et publiée à la date du mardi 23 mars 2021, l’ancien membre d’Ennahdha et actuel expert en justice transitionnelle, Karim Abdessalem, a affirmé qu’il avait reçu des menaces après ses révélations sur l’aile sécuritaire d’Ennahdha et le rôle qu’il avait joué dans les attentats de Bab Souika. Il a aussi dénoncé les mensonges des dirigeants Ennahdha, et leurs tentatives de "falsifier l’histoire" soulignant que ceux-ci ont présenté de fausses déclarations du directeur général de sécurité nationale Mohamed Ali Ganzouii sans aucune preuve.
I.M
Deux éléments majeurs, l'existence de la filière militaire secrète et son implication dans la préparation, la planification d'attentats.
Rappelez-vous de la saisie d'armes à feu au début du régime B.Ali, le témoignage d'un cadre militaire à ce sujet, le dossier a même atterri sur le bureau du défunt BKS mais sans suite, la transaction avec la secte a évidemment empêché toute poursuite.
Ce dernier témoignage vient conforter la thèse connue par tous le public, la vérité ne verra jamais le jour tant que la secte détient les reines, cette attachement au pouvoir a servi de couverture pour décourager toute tentative pour élucider les énigmes de ce dossier.
Dans l'archive existe sûrement des informations qui pourraient dévoiler la vérité, mais quel juge aurait l'audace pour dépoussiérer les boîtes et entamer une investigation permettant de mettre therme à des années de flou et d'obscurité ?
La devise des khouanjia's c'est
le mensonge et rien que le mensonge.
C'est normal qu'ils nient tout à propos des actions terroristes qu'ils ont planifié et qu'ils ont exécuté durant des décennies en usant entre autres de bombes, acides, armes...
Que voulez vous entendre d'un marchand de religion ?