Le dirigeant d’Ennahdha, Ajmi Lourimi, a estimé, dans un post partagé ce lundi 6 janvier 2020, sur les réseaux sociaux, que son parti aurait dû assumer son rôle de vainqueur et former lui-même le nouveau gouvernement.
Ajmi Lourimi a précisé qu’Ennahdha n’aurait dû permettre à aucun parti politique de fixer ses conditions avant de lui proposer de participer au gouvernement et n’aurait pas dû être gêné de cumuler la présidence du gouvernement et celle du Parlement.
« Ennahdha n’aurait pas dû avoir peur de l’hégémonie - brandie comme un épouvantail - car une majorité qui ne s’impose pas est une majorité qui ne gouverne pas. Il aurait dû, après avoir accepté de nommer une personnalité indépendante, ne pas abandonner son rôle dans la conduite des négociations et ne pas permettre à l’équipe de Habib Jamli de perdre du temps dans des entretiens absurdes menés sans méthodologie, contenu ou objectif clair» a-t-il ajouté.
Ajmi Lourimi a poursuivi en reprochant d’abord à son parti d’avoir tourné le dos à la logique dictée par la légitimité des résultats des élections, en voulant écarter Qalb Tounes du gouvernement. Il a aussi reproché à Habib Jamli d’avoir scrupuleusement respecté cette condition, qui a réduit ses options quand Attayar et Echaâb se sont retirés des concertations.
« Habib Jamli a-t-il adopté le plan de secours, que certains considéraient comme le plan d'origine, à savoir un gouvernement Ennahda / Qalb Tounes, ou a-t-il suivi une voie différente sans la moindre garantie, mais aussi sans la moindre concession? Je ne pense pas qu’il ait eu un comportement raisonnable et étudié quand il a annoncé à mi-chemin se détourner des partis et d’opter pour un gouvernement de compétences nationales indépendantes » a-t-il conclu.
M.B.Z
Mais le plus dur est que le ratage de l'alliance Ennahdha/Qalb Tounès a fait perdre à l'anglophile Ghannouchi l'occasion de revendiquer le surnom "Rached-Coeur de Lion" !
Bien sûr à part ceux qui ont été soudoyé et acheté par nahdha.
Inutile de rappeler les manigances et les corruptions qui sont survenues lors des dernières élections fantoches appuyées par l'argent sale de Ghannouchi.