Par Lamia Fourati
Après 9 ans de tentatives, d’essais, d’hésitations, mais aussi de repositionnement, de réflexion, et d’analyse, il est temps d’agir et d’agir vraiment …. Il est temps de tenir le cap. Le cap pour une Tunisie nouvelle, pour une Tunisie qui change, une Tunisie qui sort finalement de sa chrysalide. Une Tunisie où tous les citoyens tunisiens sont au cœur des préoccupations. Une Tunisie où les énergies et le potentiel sont libérés pour réaliser une révolution économique et technologique en faveur de la justice sociale. Une Tunisie où le citoyen, le secteur privé et la société civile sont responsables et œuvrent au côté de l’Etat pour le développement du pays. Une Tunisie où la démocratie, les libertés et la justice sont les piliers indéfectibles.
Pour traduire cela, je suis pour la mise en place d’objectifs clairs et précis, d’une culture pragmatique, qui privilégie les solutions pratiques - mêmes incomplètes - aux analyses théoriques parfaites. Le tout, délivré par un gouvernement efficient, où la compétence, l’innovation et la bonne gouvernance, sont les atouts majeurs.
Son leitmotiv sera l’action contre la pauvreté et contre l’appauvrissement, qui reste l’urgence absolue. Celle de rendre sa dignité à l’être humain. Le gouvernement devra bâtir une économie forte, une économie libérée de tous les obstacles qui l’enrayent. Un gouvernement qui opère un changement profond vers une politique de l’état plus pragmatique et plus efficace, où les solutions sont plus importantes que les analyses, où l’action est plus importante que le verbiage, où prendre des risques est plus important que d’avoir peur de l’échec.
Les réformes, nous les connaissons, les actions aussi. Il nous faut juste agir, rapidement et sereinement, ensemble dans la confiance, la sérénité et le courage.
C’est pourquoi, ce gouvernement pragmatique devra être constitué de 17 ministères tout au plus, chapeautés par les meilleures compétences, capables de prendre des décisions, rapides et agiles et ayant le courage d’aller au fonds des choses, de trouver des solutions et de les mettre en pratique. La concentration des ministères permettra d’avoir des décisions rapides et de responsabiliser les ministres sur des sujets transverses importants.
Le propre d’un gouvernement est de rassembler, d’être fédérateur, de rendre l’espoir, de valoriser ses seniors, d’investir dans ses jeunes et de protéger ses pauvres et ses plus démunis.
Le pari du gouvernement sera d’oser changer des lois caduques, des idées qui sont arrivées à leur limite. In fine, il s’agit de mettre en confiance pour une transformation radicale du pays.
Le propre du gouvernement sera de donner une nouvelle impulsion à l’administration pour mieux servir le citoyen et d’être une force d’exécution.
J’ai toujours été contre l’idée de choisir une femme, juste par ce qu’elle est une femme. Comme je suis contre de ne pas la choisir, sous prétexte que c’est une femme … mais n’est-ce pas le moment pour le pays de faire sa révolution culturelle et sociale ? N’est-ce pas le moment pour le pays de donner l’exemple à ses femmes, à ses filles, têtes hautes dans les champs, dans les écoles, dans les administrations, dans les hôpitaux, dans les tribunaux, dans les usines ?
Elles qui, si fières, travaillent dans la discrétion, dans l’amour et l’engagement, ne nous donnent-elles pas tous les jours des leçons d’humilité et de résilience ?
Seul notre amour sincère pour ce pays nous permettra d’accepter nos différences. Seul notre amour pour ce pays nous permettra d’être fiers de nos origines, fiers de son histoire, fiers de son présent. C’est seulement en misant sur cet héritage précieux, sur des compétences confirmées et sur la foi profonde en une Tunisie grande, belle et prospère pour tous, que nous réussirons.
نحبك يا تونس
Ni les bonnes intentions, ni "l'amour sincère", ne lui seront d'un grand secours, car il faut que chaque prétendant trouve réponses à 3 dilemmes, si tant est qu'il puisse remporter les suffrages du parlement :
1/ comment le futur chef du gouvernement, compte s'y prendre pour garder un tant soit peu d'indépendance, sans froisser des partis politiques jaloux de leur entrisme et de leur interventionnisme, préserver leur adhésion et persévérer ?
2/ Comment le futur chef du gouvernement compte s'y faire pour voter des réformes avec un parlement, entravé, balkanisé et peu enclin au travail législatif de fond, car trop pris par des querelles de clochers ou de sempiternels votes d'accords de crédits ?
3/ comment le futur chef du gouvernement compte mener sa barque face au pôle antiréformateur, qui rejette toutes les réformes que tout le monde sait nécessaires au sauvetage de l'économie, sans aller au casse-pipe ?
A bon entendeur
Les femmes?les islamistes ont décrété qu'elle est complémentaire de l'homme.
Vous avez fini cotre commentaire par un beau "Tunisie je t'aime",le Khrigi vous répondra "chariâ je t'aime".
Sinon, chere Lamia ne comptez pas trop sur les arabos mouhamétant pour mettre une femme chef de gouvernement en plein monde arabe où nous y avons été délocalisé a nouveau grâce a la révolution des djihadistes qui souhaitent le califat de daech, et des inconscients qui ont jeté en mer leurs pays pour avoir un semblant de liberté, jeter tout un pays, légitimé sa déstruction pour le prix de 5% de liberté d'opinion politique, et encore, 5 % menacé quotidiennement ! merde faut le faire quand meme, jeter son pays au fond de l'ocean pour pouvoir voter entre un amas de terroristes, agents doubles, des néo libéraux de la mondialisation financières, des idiots et incapables de tout bord et genre, et juste un ou deux partis patriotes dans tout ça n'ayant meme pas la capcité de s'unir.
Donc, je ne crois pas du tout qu'une femme chef de gouvernement soit possible en Tunisie car les USA ne l'accepterais pas, c'est un symbole de liberté trop fort qui risque de faire chuter des siècles d'obscurantisme du monde musulman tombé dans l'absence de dieu pour le profit de la charia du voile et du niqab !
Voyez vous les USA veulent maintenir le monde musulman sous cette forme de société primaire, arriéré et sous developpé, embourbé dans l'extrémisme religieux qui neutralise toutes les composantes civilisationnelles necessaire laissant ainsi des pays en proie au colonialisme, interventionnisme, crime de guerres et destruction totale.
Mettre une femme chef d'état c'est ne plus s'aligner sur les USA, or nous savons que les USA gouvernent en Tunisie.
Mettre une femme aussi c'est surtout ne plus s'aligner sur les états du golfe sponsors du terrorisme, or nous savons qu'ils contrôlent la Tunisie.
Mettre une femme chef d'état c'est faire preuve d'une avancé sociale et culturelle, or ce n'est pas permis désormais, car la Tunisie est sujette a un retard et a un effondrement sociale et culturel, en plus d'un anéantissement économique et politique.
Néanmoins, nous avons un président tenace et hautement patriote, qui peut balayer d'un revers de la main toutes ces contraintes et menaces pour décider seule du sors de son pays la Tunisie, donc tout est possible.
https://www.businessnews.com.tn/video--abdelkrim-zbidi-president-de-la-republique,539,89783,4
S'attaquer résolument à la pauvreté endémique de nos régions de l'intérieur et voler aux secours des nécessiteux et des travailleurs-travailleuses agricoles, voilà la priorité des priorités !
Maxula.
Es-tu capable de révolutionner
L'infrastructure du Gouvernement ?