alexametrics
samedi 27 avril 2024
Heure de Tunis : 17:02
Dernières news
Youssef Chahed : ce n’est pas de moi qu’il faut avoir peur !
13/09/2019 | 22:30
4 min
Youssef Chahed : ce n’est pas de moi qu’il faut avoir peur !

 

Youssef Chahed, candidat de Tahya Tounes à l’élection présidentielle, était l’invité de Samir El Wafi sur Attessiaa, vendredi 13 septembre 2019, en cette dernière soirée de campagne électorale. Une émission dont le but est de « montrer la personnalité mystérieuse du chef du gouvernement et candidat à la course à Carthage », d’après l’animateur.

Dans cette émission, Youssef Chahed a apporté un objet personnel qui le représente. Il s’agit d’un dessin réalisé par sa fille de 5 ans qui la représente elle-même aux côtés de ses parents. Youssef Chahed est revenu sur les tensions vécues par sa famille et subies par les personnalités politiques appelant à « changer l’éthique et la morale politiques ». « Les hommes politiques sont insultés et peu payés […] mon salaire est de 4600 dt », a-t-il souligné.

Par ailleurs, il a affirmé : « J’aurai bientôt 44 ans, je ne suis pas pressé. Je vais continuer ce qu’on a commencé, peu importe dans quelle situation je serai ». « J’ai peur pour la Tunisie, mais ce n’est pas de Youssef Chahed qu’il faut avoir peur. Il faut avoir peur du populiste, des pâtes alimentaires [en référence à Nabil Karoui] », a aussi affirmé Youssef Chahed.

 

A ceux qui l’accusent d’avoir trahi le défunt président Béji Caïd Essebsi, Youssef Chahed répond : « s’il y a une personne qui n’a pas trahi BCE, c’est bien moi. Il m’a donné ma chance et je souhaite offrir cette opportunité à tous les jeunes […] Je suis reconnaissant au président BCE. »

Chahed est revenu sur son différend avec BCE affirmant : « l’unique différend concernait la famille et son fils, je me suis opposé à cela. J’ai essayé de convaincre le président pour qu’il éloigne son fils du pouvoir et de la politique, lui qui disait que la patrie passe avant les partis ».

Youssef Chahed ajoute que, pendant les derniers jours, sa relation était apaisée avec BCE expliquant : « Je me suis entretenu pendant deux heures avec Béji Caïd Essebsi le 7 juin, à Hammamet, et nous avons discuté de Tahya Tounes, de la période à venir et de ses appréhensions concernant les élections du 6 octobre ». Il ajoute : « Il est vrai que Béji Caïd Essebsi a essayé de m’écarter de la Kasbah, mais il l’a fait sous la pression de son fils qui avait beaucoup d’influence dans la famille ».

« Béji Caïd Essebsi souhaitait réunir la famille démocratique, mais des parties au palais de Carthage ne voulaient pas d’accalmie, ils voulaient envenimer la situation et essaient d’influencer BCE », a-t-il dit ajoutant que les derniers mots de Béji Caïd Essebsi à son égard étaient un appel à « trouver les compromis nécessaires ».


Revenant sur le « jeudi noir », le 27 juin dernier, Youssef Chahed a critiqué le « communiqué erroné et maladroit » qui a émané des services de communication de Carthage et qui a « plongé le monde dans la panique ». Tout en n’excluant pas « une éventuelle mauvaise foi dans cette erreur de communication », Youssef Chahed a affirmé qu’il est très possible que certaines personnes aient « voulu propager des rumeurs pour semer le trouble », a-t-il dit évoquant les intox autour du décès de BCE qui avaient circulé ce jour-là. 

 

Au sujet de la signature de la loi électorale, Chahed affirme : « Je pense être celui qui a le mieux connu le président ces dernières années. J’ai eu 119 entrevues avec lui. Je sais que le président avait une grande hantise, celle de ne pas violer la constitution. Je ne sais toujours pas ce qui s’est passé avec la loi électorale. Il était sur le point de signer ».

« Jeudi, la veille du dernier délai de dépôt de la promulgation au Jort, j’avais une entrevue prévue avec le président. Ce rendez-vous a été annulé à la dernière minute », a-t-il dit, pointant du doigt« une opération politique et des marchés conclus ».  « Il s’agit d’une guerre orchestrée par certaines personnes qui ont refusé de voir une réconciliation entre le président et moi voir le jour », a-t-il dit.

 

A la question du journaliste de savoir si Hafedh Caïd Essebsi était impliqué dans ces opérations et s’il a pu conclure des marchés au profit de candidats tels que Nabil Karoui, Youssef Chahed a répondu par l’affirmative.

Sans vouloir parler de « complot » Youssef Chahed dit qu’il y a des zones d’ombre à éclaircir, dont les photos qui ont fuité du palais de BCE.  

 

R.B.H

 

 

13/09/2019 | 22:30
4 min
Suivez-nous

Commentaires (6)

Commenter

Bizertin
| 14-09-2019 10:39
de patte macaroni ne mérité pas d'être président de la Tunisie.
99% de tunisiens mangent des pattes.L'Italie n'est pas loin .

mansour
| 14-09-2019 09:33
les tunisiens sont fatigués et dégoûtés par cette cuisine électorale à la sauce Youssef Chahed ou à la sauce Nabil Karaoui

SELIM
| 14-09-2019 04:05
J'en appelle à tous les tunisiens responsables et qui aiment leur pays, de voter pour Chahed. Cette manipulation de l'opinion faite par ceux qui sont sortis de tahia tounes ne doit pas réussir. Chahed doit rester et continuer le boulot...

Bella e monella
| 13-09-2019 23:49
Encore une fois la Tunisie se trouve dans une situation compliqué, on a besoin de réforme et d un réformiste, les tunisiens ils sont appeler aux urnes pour un vote utile, parmis tous les candidats il n y a que chahed qui est capable de restaurer l état et les institutions de l état, je ne fait pas de la propagande pour lui, mais c est le seul qui est crédible parmi tous , il est capable d'installer des réformes , le populisme c est dangereux et s arrange pas les problèmes socio-économiques, on a besoin de réforme de fond et il est capable de le faire.

canaille impoli
| 13-09-2019 23:19
ont ne vous croira plus ,sans l'aval de la nakba tu ne resta pas premier ministre

HAtemC
| 13-09-2019 22:52
Toi RBH tu n'es plus crédible mais un partisan Karouiste '?' Chahed est un homme d'état '?' karoui un populiste qui distribue des filets garnis ...

Un homme d'état bâtit un état de droit et non d'assister.. applaudi RBH ton candidat corrompu ...HC