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Chroniques
Violeurs et pédophiles : les stars du buzz
Par Inès Oueslati
02/06/2015 | 16:08
4 min
Violeurs et pédophiles : les stars du buzz

 

La saison estivale s’ouvre, en Tunisie, sur des cas de viols en nombre. Hier, on évoquait un garçon de 10 ans qui a été la victime d’un professeur pervers. Aujourd’hui, on parle de 4 fillettes qui ont été abusées par un enseignant. Harcèlements, attouchements et viols sur mineurs, un crime qui se répète à un rythme effrayant. Avons-nous entrepris la bonne approche pour éradiquer ces crimes contre l’enfance ? Ou ne les a-t-on appréhendés qu’à travers le prisme polémique ?

 

C’est souvent au rythme des buzz sur les réseaux sociaux qu’on s’informe, qu’on informe, qu’on s’indigne et qu’on demande réparation à un préjudice dépassant l’entendement. Qu’il y ait un cas isolé de violences sexuelles sur mineur est un fait divers désolant. Qu’il y en ait plusieurs en peu de temps est une réelle problématique. Ce que l’on perçoit encore comme un épiphénomène est un phénomène dont la gravité va crescendo, au rythme du traitement superficiel dont elle fait l’objet et de l’accueil officiel artificiel qui lui est consacré.

 

Les chiffres pouvant certifier d’une manière formelle les cas de dépassements sur mineurs demeurent méconnus. Deux raisons à cela : la première c’est une certaine opacité découlant du fait que rendre public des études, y compris sur des sites internet, soit jugé accessoire. La seconde est la pudeur sociale faisant que pareilles expériences soient encore vécues comme honteuses, à garder dans la sphère de l’intime, personnel et familial.

 

Que pareils cas soient évoqués médiatiquement est salutaire dans la mesure où cela fasse perdre à un phénomène social lourd l’aspect tabou qu’il revêt. Toutefois le non-dit peut gagner en dangerosité en devenant public. L’approche psychanalytique est indispensable du côté de la victime comme de celui du coupable. L’approche sociologique aussi. L’approche « politique », également. Dans un pays où la femme et l’enfant disposent d’un ministère qui leur est attitré, l’intervenant que l’on s’attend à entendre en premier, c’est justement le ministère de la Femme. Et quand celui-ci ne réagit pas ou réagit trop tard, cela en dit long sur la nonchalance ou l’intérêt conditionné et, de ce fait, occasionnel qu’on accorde à des problèmes majeurs.

 

Violer un enfant est un crime. Un crime dont les intervenants essentiels ne sont pas uniquement la police et la justice. Nombreux sont ceux qui ne sont pas inquiétés en attendant que la justice tranche en leur défaveur ou en leur faveur, qui ne se soucient de rien en attendant qu’un enfant ait le courage de dénoncer ce qu’il a subi, qui mènent une vie paisible en attendant que des parents aient l’audace de dire ce qui leur a été confié. La transition entre le volet policier et celui concernant la préservation des potentielles victimes est assurée par le délégué à l’enfance, d’une manière générale. Mais qu’en est-il de la réinsertion sociale des « pervers » ayant sévi au moins une fois ?

 

D’une manière générale aussi ils sont lâchés dans la nature et ils ne sont inquiétés qu’une fois repérés de nouveau. Car exclure de son établissement un enseignant potentiellement montré du doigt ou désigné par les autorités comme coupable n’est pas suffisant, il faudrait peut-être réfléchir à une sanction autre. L’idée d’exclure momentanément de la société un violeur n’exclut pas le fait qu’il récidive dès sa sortie. Dans une coordination entre les différents intervenants et influents en ce qui concerne pareils dérapages, il serait peut-être utile de penser à assurer un suivi, une surveillance régulière, une thérapie obligatoire pour éviter que le nombre de victimes ne s’accroisse.

 

La solution qui peut être radicale pour éradiquer ce mal consiste aussi dans notre capacité à bannir l’hypocrisie sociale, celle qui nous fait dire que tout va bien dans le meilleur des mondes, qui tente de maquiller vulgairement les travers de notre société et d’occulter tout écart jugé immoral. Le jour où l’hypocrisie qui nous permet de nous leurrer nous-mêmes sera dépassée, nous pourrons combattre efficacement nos fléaux et essayer de remédier à ce qui est dommageable pour autrui. Sinon la frustration fera de nous des monstres et le silence pudique n’en sera que plus incitatif.

 

Pour moins que des viols à répétition sur des mineurs par des personnels enseignants, nous avons assisté à des cercles de réflexions, des délégations, des commissions, des cellules de crise et des réunions officielles. Afin de limiter les dégâts et de rendre justice aux enfants et aux parents frappés par un tel drame, peut-être est-ce utile de réfléchir à une stratégie de traitement conjointe abordant les cas repérés d’une manière globale et penser aux victimes et à l’aide qui pourrait leur être procurée. Le viol d’un enfant doit cesser de n’être qu’un article de presse attirant les lecteurs et un statut Facebook suscitant les j’aime et je déteste. Ce qui touche à nos enfants est une affaire nationale et c’est à la nation de faire respecter la morale quand celle-ci n’est plus connue ou reste méconnue à certains. Cela se passe, dans le premier maillon de la chaîne, qu’est l’école. Mais au fait, comment va l’école, en Tunisie ? Ah oui, même pas de devoirs de fin d’années, nos enseignants sont en grève ! Pour rappeler la notion de morale, il faudra les oublier…

Par Inès Oueslati
02/06/2015 | 16:08
4 min
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Commentaires (16) Commenter
merci madame oueslati
hajjour
| 04-06-2015 06:41
La pedophilie est un sujet tabou universel.ce n' est quant le dénonçant qu'on parviendra (peut être)à faire évoluer les mentalites tétanisée par la hantise de la"fadhiha".malheureusement ,le cas du petit marsois n'est que la partie émergee de l'ice-berg.Une pensée pour les parents condamnés à vivre avec cette douleur et au petit garcon qui ne se relevera jamais de ce traumatisme.Honte à ceux qui ont pris la defense du"bon"islamiste violeur!
Réponse à @Gg
Abel Chater
| 03-06-2015 13:26
Monsieur le donneur de leçons depuis la France ou depuis la Palestine occupée, sache que chez vous qui attaquez l'Islam avec acharnement, une femme est violée toutes les 7 minutes.
En introduction de son web-docu sur le viol, lancé la même semaine, France Télévisions explique que «plus de 75.000 femmes sont violées chaque année en France», un chiffre qui correspond en fait à un viol toutes les 7 minutes et était déjà avancé par la campagne «Viol, la honte doit changer de camp» de 2011, lancée par plusieurs associations.
Vous, les décadents qui aimez bien faire la morale là où vous creusez, vous ne vous rendez même pas compte à quel point vous vous ridiculisez.
@ MBR
Gg
| 03-06-2015 12:35
Des stats en France? OK.
On viole et agresse aussi. La grande différence, c'est que la justice est rapide et impitoyable.
Par exemple, il y a 2 ans, des policiers ont violé une touriste dans les locaux même de la police! Immédiatement, les policiers ont été suspendus. Puis, la justice passé, ils ont été radiés à vie de la police, et emprisonnés. La procédure a duré 6 mois!
A comparer avec l'affaire "Meriem".
Il y a 5 ou 6 ans, un ministre a été surpris dans une voiture, avec une prostituée mineure. Le lendemain même, il a été "démissionné", et la justice est passée : prison et colossale amende.
Récemment, un prêtre a abusé d'enfants. Même topo : il est passé en justice, et est en prison.
Autre aspect de la question, j'ai rencontré il y a quelques semaines un jeune homme, 20 ans environ. Il travaille comme animateur dans une Maison des Jeunes et de la Culture. Je lui ai dit qu'il a de la chance, pour draguer c'est bien!
Sa réponse : non, c'est écrit dans mon contrat, pas de relation avec un(e) jeune de la MJC.
Voilà c'est clair, en cas de problème il est tout de suite responsable!
Vous voyez la différence?
LA FEMME TUNISIENNE : LE PLUS GRAND ECHEC DE BOURGUIBA (1)
JOHN WAYNE
| 03-06-2015 12:21
Ecoutez SBS parler à France Inter. Les Tunisiens étaient mieux traités au temps du Protectorat qu'au temps de Ben Ali dit-elle sans hésitation aucune. Ou encore, écoutez la gueuse en question quand elle déclare en dilatant ses narines et en crispant son visage ridé, que la commission dignité et vérité a pour but de «protéger » les personnes visées.
Ecoutez R.N., grande avocate des droits de l'homme qui cumule des prix Européens dont les sponsors sont des associations ayant des tentacules avec le Mossad. Pour cette femme a l'apparence en général ébouriffée et pas très nette, les islamistes qui vitriolaient nos militants destouriens octogénaires et dont les descendants aujourd'hui brulent vivants des Chrétiens en Syrie, sont innocents et Ben Ali n'est qu'un Ceausescu.
Ecoutez N.C.H. parler de façon générale ou quand du haut de ses trois pommes elle agite ses bijoux et sa mise en plis en demandant à George W. Bush de bombarder la Tunisie et de libérer le peuple Tunisien de Ben Ali le dictateur dans une version Tunisienne de l'invasion de l'Irak par George W. Bush.
Mais il n'y a pas que les illustres personnalités citées ci-dessus qu'il faut consulter pour se rendre compte qu'une des forces majeures de la révolution, phénomène de l'anti-Nation Tunisienne et de l'anti-monde Arabe tout court, est la femme Tunisienne.
Ecoutez une femme Tunisienne parler dans la rue, dans le métro, ou à la télévision lors d'une de ces émissions dégoutantes ou des gueux et des gueuses, viennent laver leur hijab sale en public, dévoilant parfois des détails intimes a vous donner cette nausée que mon Johny Walker ne m'a jamais donné.
Et je ne désire pas et cela afin de ne pas perturber mes hémorroïdes qui sont en pleine rémission, m'attarder sur cette perle rare qui en louchant derrière des lunettes évoquant le masque de plongée du Commandant Cousteau, a déclaré à la télévision qu'elle était « zinzin » comme tous les révolutionnaires.
Mise à part quelques nobles et farouches survivantes qui vivent en exil ou sous la menace comme Saida Agrebi et Abir Moussi, la femme Tunisienne a été un moteur puissant de changement dans la Tunisie de la révolution Bouaazizienne, terme que ce matin je me permets d'emprunter au Professeur Haddad.
Il faut hélas se rendre à l'évidence. Les Tunisiens sont un peuple de ratés et leurs femmes en sont des spécimens très représentatifs.
Une proportion fracassante de militants des droits de l'homme Tunisiens sont des femmes.
La majorité des prix des droits de l'homme décernés aux Tunisiens sont décernés à des femmes.
Les seules femmes aux mondes ayant déclaré dans une assemblée de gueux et tout en agitant leurs têtes en hijab, que « la femme est complémentaire de l'homme » sont Tunisiennes.
La seule femme au monde qui a déclaré d'une voix rauque et après avoir quitté sa banlieue insalubre de Lyon pour L'ANC, qu'il fallait « cohabiter » avec les islamistes est Tunisienne.
Sans compter cette gueuse en hijab qui a la télévision a déclaré que son rêve était de vivre dans une société Tunisienne régie par la Chaaria et où elle se sentirait «libre».
Mais ces mêmes femmes se permettent de citer Bourguiba à tout bout de champ en faisant de ce grand homme leur référence et leur sauveur.


LA FEMME TUNISIENNE : LE PLUS GRAND ECHEC DE BOURGUIBA (2)
JOHN WAYNE
| 03-06-2015 12:21
L'exemple le plus désobligeant est celui d'A. Y., représentante a Tunis d'une ONG connue pour être une discrète branche de la CIA et dont le fondateur est ce même Président Américain qui a déclenché la guerre de Jihad en Afghanistan qui fera plus d'un million de morts civils.
Une association dont les activités varient entre projets d'irrigation pour villages Africains peuplés de gueux cannibales, et changements de régimes par des coups d'état appelés encore « CIA covert operations » et qui incluent achat d'armées et de leurs officiers traitres clefs en main, et assassinats déguisés en crise cardiaques et en chutes mortelles du vingtième étage après avoir glissé sur une peau de banane.
La gueuse en question dont le regard est plutôt idiot et qui rode souvent à l'ANC avant de faire des rapports détaillés à Washington, est fière de Madame sa Mère qui jadis dans une bourgade du Sud Tunisien se rendait à dos d'âne à l'école et qui plus tard obtiendra un diplôme d'études supérieures.
Les déclarations de ces femmes aussi stupides que fourbes peuvent être résumées aux simples faits suivants :
Bourguiba nous a libéré mais nous trahissons cette Nation qu'il a bâti avec ses militants Nationalistes en poussant la Tunisie a la recolonisation, le cauchemar du Combattant Suprême avant sa mort.
Quand a Ben Ali qui a sacrifié toute une vie en combattant les islamistes afin que ce statut de femme libérée Bourguibienne soit préservé, il s'agissait d'un dictateur sanguinaire et nous l'avons chassé afin qu'il soit remplacé par des agents de la CIA et des islamistes Tunisiens travaillant pour l'émir du Qatar, sponsor officiel de la prochaine coupe du monde et de DAECH.
Hélas la Tunisie a bien changé depuis l'époque ou Radhia Haddad assistait à des réunions secrètes ou l'on discutait la lutte contre l'occupant Français et contre le safsari.
Les Tunisiennes comme l'homme Tunisien, ont opté pour la vente de leur pays en échange d'avantages matériels et de faux prestige.
Et ce matin en sirotant mon café dont la mousse disparait peu à peu entre des bulles de couleur crème, je pense rêveur et nostalgique a ces femmes libérées que jadis je rencontrais dans ce Tunis des années 1960.
Ou sont ces vraies Tunisiennes ?
Ou sont ces femmes brunes et voluptueuses qui dans la rue marchaient d'un air plus libre que celui des Parisiennes en faisant osciller des hanches aussi majestueusement que le pendule de Big Ben ?
Ou sont ces femmes qui en plein été et vêtues de robes en « jersey » moulantes dévoilaient au flic stagiaire que j'étais un monde fascinant à explorer au même moment ou Neil Armstrong explorait la Lune?
Qu'est-il advenu de ces femmes qui a la brasserie Schilling débarquaient de taxis minuscules et rouges en exhibant leurs dessous et leurs charmes sans aucun complexe ?
Ou sont ces brunes a la peau brûlante qui dans ma garçonnière de Lafayette m'enseignaient une débauche que je ne connus même pas à Paris, pour ensuite allumer une cigarette d'un air indifférent et insouciant ?
Militante fière pour l'indépendance, ou femme brune dévergondée, telle était la vraie femme de Bourguiba.
Quant aux femmes Tunisiennes d'aujourd'hui je leur dis :
Cacher moi ce hijab et cette bassesse coloniale que je ne saurais voir !

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki.
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

Arrêtons svp
MBR
| 03-06-2015 11:48
Madame ce n'est pas de cette manière que les médias doivent conduire ce genre de sujets. Est ce que vous avez des statistiques sur ce qui se passe sur ce sujet en France, en Amérique, dans les pays arabes, ...Je connais la réponse : vous n'en avez pas. Pourquoi alors présenter notre cas comme situation alarmante et il se peut très bien qu'on soit largement au dessous de ce qui se passe ailleurs ? C'est ça la "foidha" des médias.
@ Abel Chater
Gg
| 03-06-2015 11:25
Vous ne comprenez pas qu'un journaliste n'est pas une machine à relater des faits. Je journalisme d'opinion existe, BN est dans cette ligne, c'est tout son inétrêt.
Mais c'est un détail...

Dans la 2ième partie de votre commentaire, vous décrivez très bien, je crois, le processus psychologique qui peut conduire un homme à l'agression.
Mais dans votre approche, la fillette, l'enfant, la jeune fille, est coupable d'avoir excité son agresseur. Certes, vous reportez la faute sur les parents de l'enfant ou de l'ado, mais la victime est bel et bien coupable, dans ce raisonnement.
En effet, vous n'évoquez pas la responsabilité de l'agresseur, potentiel d'abord, avéré s'il passe à l'acte.
Or justement, être un homme, c'est maîtriser ses pulsions. Si un homme sent qu'il peut "craquer", il doit faire en sorte de se maîtriser. Je ne donnerai pas de détails ici...
Je suis aussi troublé par le fait que vous justifiez presque qu'un homme puisse être sexuellement excité par un enfant.
Je ne sais pas si vous avez une fille, mais je souviens que lorsque ma fille avait 15-16 ans, il lui arrivait de s'habiller de façon trop provocante. Je m'en étais aperçu parecque en me promenant avec elle, j'avais croisé des regards d'hommes, sur elle, des regards durs, malsains. Et elle, ne voyait rien.
Sa mère et moi, donc, lui enjoignions de s'habiller plus sagement.
Tout est là : le désir d'homme face à l'innocence, et rien ne justifie le passage à l'acte.
Seule la relation amoureuse, le jeu de la séduction, peut entraîner le consentement.
Mais en cas de mineurs, encore plus en cas d'enfants, aucun consentement ne peut être envisagé. Le passage à l'acte de part d'un homme est une agression, indiscutablement.
Il appartient ensuite à la société d'affirmer clairement la responsabilité de l'agresseur, et de ne pas transformer subtilement la victime en coupable.
La justice doit passer, l'agresseur doit être condamné.
ALors peut-être tout à coup y aura t-il moins de pervers dans les rues et les écoles!
Mais dans les cas récents relatés par BN, on voit que la victime n'est pas reconnue comme telle par tout le monde, et qu'il se trouve beaucoup trop de gens pour justifier et excuser l'impardonnable.
Un homme, est, d'abord, maître de ses pulsions. Une partie de la société refuse cela, d'où ce que Madame Oueslati nomme "le buzz".
Pédophiles, violeurs, violeurs, pédophiles, y a d'aut choses !
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| 03-06-2015 10:00
depuis quelque temps, bn écrit que sur pédophiles et violeurs d'enfants.
y a d'autres choses dans la vie !
mais c peutèt + facile les violeurs et pédophiles...

Réponse : BN ne fait que relayer l'actualité. Et, effectivement, il y a d'autres choses dans la vie et vous pouvez les lire dans nos colonnes.
le pedophile marsois
celtia fraiche
| 03-06-2015 08:21
SUITE de l'affaire du viol du petit garçon de 10 ans à la Marsa : beaucoup d'avocats veulent se charger de l'affaire, sauf que certains sont même prêts à usurper l'affaire des mains de l'avocat en charge de l'affaire depuis hier! la mère a rencontré ce matin sur le chemin de la station de bus 12 types armés de bâtons et couteaux qui l'ont menacée et lui ont demandé de retirer la plainte . La directrice de la garderie scolaire - toujours dans le déni - lui a dit qu'elle a eu tort d'avoir ébruité l'affaire sur FB et qu'elle doit retirer la plainte et présenter des excuses ...le présumé coupable aurait ramené - quatre jours après - un alibi prouvant qu'il était à Tabarka! bref , dans ce pays les gens sont toujours prêts à tirer sur la victime plutôt que sur le coupable. certains parents sont allés chercher rapidement leurs enfants hier...affaire à suivre !
La recherche et l'étude du sujet pourraient faire avancer tout le monde. Le souhait et les avis ne font que stagner
Abel Chater
| 02-06-2015 21:48
Le journalisme c'est la recherche et l'étude du cas objet d'un tel ou tel article à rédiger et à faire paraître en public, non pas de parler comme si l'avis personnel était le pilier essentiel du journalisme, alors que le contraire est de mise.
Tu aurais pu faire un petit saut au ministère de l'éducation et demander le taux de la maladie psychique parmi leurs enseignants et à partir de ces données, tu aurais pu rédiger un bel article pour instruire et non pas te faire applaudir par les pédophiles et les homosexuels eux-mêmes des malades psychiques. Ce genre *** qui se tiennent en tête de file, pour condoléancer les parents de leur propre victime.
Le taux de des malades psychiques parmi les enseignants est alarmant. Un monde en soi, dont personne ne parle ni ne l'évoque de près ou de loin.
Rares sont les éducateurs des écoles primaires, suivis de ceux de l'enseignement secondaire qui réussissent une sortie saine en retraite. Les maladies psychiques les rongent, sans que le ministère de l'éducation ne leur vienne en aide, ni qu'il leur réserve un programme dans ce sens.
Un instituteur qui commence à se prendre pour un "dieu" dans une classe d'enfants, à qui il leur ordonne de croiser les bras ou de se tenir dans le coin. Les ordres sont les ordres. Le commandant est roi dans sa classe.
Par la suite, il remarque que les enfants dans sa classe, ne lui font que du théâtre. A peine qu'ils sortent en récréation, qu'ils devinent indomptables et dans la rue, déjà des monstres. L'instituteur continue à vivre dans sa propre prison avec la routine perpétuelle de leçons, qu'il rabâche chaque année durant des décennies. Le court-circuit dans son cerveau est programmé d'avance.
Maintenant, revenons à son existence humaine dans ce monde. Il est un être humain comme tout le monde. Il a des hauts et des bas dans la vie. Il a une femme à la maison qui pourrait s'avérer un monstre. Sa maladie psychique s'aggrave jusqu'à la masse de ses neurones. Il commence à voir le monde autrement et d'un angle étrange aux autres. Malgré tout ce dilemme identitaire qu'il vit tout seul dans le silence absolu, il y a des parents qui habillent leurs filles d'une minijupe et de vêtements sexy, comme si elle allait au cabaret et non pas à l'école. La fillette qu'ils voient en elle leur bébé de toujours, est devenue une attraction de tout pervers. Une jolie fille pour les garçons de son âge et des plus âgés. Une fille digne d'un regard d'admiration par tout un chacun d'entre ses voisins. Le compte à rebours (countdown) est activé. Mais les parents s'en fichent. Ils la transforment en une provocation mobile. Je n'arrive moi-même pas à comprendre leur but, vu que la fillette devrait plutôt s'intéresser à ses études qu'à la nudité et qu'à charmer les autres.
C'est comme dans la voiture, on ne sait jamais quand est-ce qu'on sera percuté par quelqu'un qu'on ne connaît même pas, ni que lui-même ne nous veuille du mal.
Que faire donc, sinon s'entraider pour qu'un tel accident ne trouve plus lieu, au lieu d'emprisonner le fautif, sans qu'il ne sache lui-même la dimension de sa faute?
Toute autre solution n'est qu'une vengeance aveugle et une fuite vers l'avant de la décadence de tout le peuple tunisien.
Censurez ou instruisez-vous. Vous êtes libre de faire ce que bon vous semble.