Le Lait est plus cher qu'en Europe
On a déversé des centaines de mètres cubes il n'y a pas longtemps. vous vous souvenez
Le prix du paquet de lait atteindra très prochainement 1.300 millimes. L’annonce se fera d’ici demain, a indiqué Yahia Massoud, membre du bureau exécutif de l’Union des agriculteurs chargé de la production animale, lors de son intervention dans l'émission La Matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM, ce mercredi 27 juin 2018.
Le prix actuel étant de 1.120 millimes, l’augmentation sera de l’ordre de 180 millimes.
En effet, M. Massoud a confié que le gouvernement a promis une augmentation comprise entre 200 et 260 millimes par litre. Il a précisé que 3 propositions lui ont été soumises et que la troisième de 300 millimes a été refusée ayant été considérée comme exorbitante.
La hausse de 260 millimes est détaillée comme suite : l’agriculteur 184 millimes (le prix à l’acceptation du lait atteint 900 millimes) et 96 millimes aux industriels (ce qui correspond à 1.140 millimes). Le prix atteindrait à la consommation 1.300 millimes, le reste étant compensé par l'Etat.
La hausse de 180 millimes correspondrait à 134 millimes pour le producteur (le prix à la réception passant de 766 millimes à 900 millimes) et à 46 millimes pour les industriels. Il s’agit là de la plus basse proposition faite par l’Union des agriculteurs.
Yahia Massoud a expliqué qu’avec le glissement du dinar et la hausse des prix du fourrage (matière première achetée en devise), le coût de production du lait est en train d’augmenter à vue d’œil. «Si on veut que l’agriculteur s’en sorte, il faut que le prix soit de 1.500 millimes, le prix atteindrait 1.900 millimes si le système tombe. Les agriculteurs sont en train de vendre leurs bétails, selon nos estimations 30.000 vaches tunisiennes ont été vendues à l’Algérie», a-t-il souligné.
Et d’ajouter que l’année dernière le stock de lait était de 58 millions de litres de lait en cette même période de juin. Cette année, il n’est que de 17 à 18 millions de litres de lait. Le stock ne permet pas d’atteindre le mois de juillet et l’agriculteur étant perdant choisira plutôt de vendre son bétail, a-t-il affirmé.
«Nous voulons la libéralisation des prix. Nous réclamons la mise en place d’une stratégie nationale, où on accorderait des subventions aux agriculteurs pour qu’ils puissent produire eux même leur fourrage», a-t-il martelé.
I.N
Le prix du paquet de lait atteindra très prochainement 1.300 millimes. L’annonce se fera d’ici demain, a indiqué Yahia Massoud, membre du bureau exécutif de l’Union des agriculteurs chargé de la production animale, lors de son intervention dans l'émission La Matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM, ce mercredi 27 juin 2018.
Le prix actuel étant de 1.120 millimes, l’augmentation sera de l’ordre de 180 millimes.
En effet, M. Massoud a confié que le gouvernement a promis une augmentation comprise entre 200 et 260 millimes par litre. Il a précisé que 3 propositions lui ont été soumises et que la troisième de 300 millimes a été refusée ayant été considérée comme exorbitante.
La hausse de 260 millimes est détaillée comme suite : l’agriculteur 184 millimes (le prix à l’acceptation du lait atteint 900 millimes) et 96 millimes aux industriels (ce qui correspond à 1.140 millimes). Le prix atteindrait à la consommation 1.300 millimes, le reste étant compensé par l'Etat.
La hausse de 180 millimes correspondrait à 134 millimes pour le producteur (le prix à la réception passant de 766 millimes à 900 millimes) et à 46 millimes pour les industriels. Il s’agit là de la plus basse proposition faite par l’Union des agriculteurs.
Yahia Massoud a expliqué qu’avec le glissement du dinar et la hausse des prix du fourrage (matière première achetée en devise), le coût de production du lait est en train d’augmenter à vue d’œil. «Si on veut que l’agriculteur s’en sorte, il faut que le prix soit de 1.500 millimes, le prix atteindrait 1.900 millimes si le système tombe. Les agriculteurs sont en train de vendre leurs bétails, selon nos estimations 30.000 vaches tunisiennes ont été vendues à l’Algérie», a-t-il souligné.
Et d’ajouter que l’année dernière le stock de lait était de 58 millions de litres de lait en cette même période de juin. Cette année, il n’est que de 17 à 18 millions de litres de lait. Le stock ne permet pas d’atteindre le mois de juillet et l’agriculteur étant perdant choisira plutôt de vendre son bétail, a-t-il affirmé.
«Nous voulons la libéralisation des prix. Nous réclamons la mise en place d’une stratégie nationale, où on accorderait des subventions aux agriculteurs pour qu’ils puissent produire eux même leur fourrage», a-t-il martelé.
I.N