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Chroniques
Une brigade à El Haouaria ne suffit pas
Par Inès Oueslati
18/08/2015 | 16:34
4 min
Une brigade à El Haouaria ne suffit pas

Il y a, incontestablement, un grand décalage entre l’actualité et la réalité. La satisfaction des politiciens quant à la situation du pays n’a d’égale que l’état de déliquescence qu’il connaît. Leur optimisme pour le futur est à la mesure du défaitisme ambiant quant à une amélioration proche. Le pays va mal. Cela ne se lit pas dans les chiffres officiels et ne se dit pas dans les discours mais se constate au quotidien, dans nos villes, dans nos rues, sur nos trottoirs, sur nos plages ou lorsque le plafond d’un aéroport s’écroule à cause des pluies.

 

Outre le baiser nuptial, ce qui a le plus intéressé cette semaine au vu de l’intérêt des lecteurs est cette pseudo brigade des mœurs œuvrant à El Haouaria. L’information qui a choqué et surpris ne serait que le fruit d’un malentendu et la brigade en question serait tout bonnement composée de citoyens sensibles à l’état de délabrement que connaît leur région depuis peu. Il est vrai que la propreté fait partie des mœurs et de la morale et que des « sans-morales » sévissent de plus en plus nonchalamment en Tunisie.

 

Partout en Tunisie, que ce soit dans les quartiers modernes de la capitale ou dans les petites villes, la propreté semble devenir un terme inconnu. Les campagnes la prônant concentrent un effort occasionnel très vite suppléé par des ordures jonchant le sol et un état de délabrement dépassant l’entendement. Il fut un temps - non regrettable qu’en cela - où le moindre fait enregistré, le moindre manquement constaté faisait l’objet de savonnades, de sanctions, de limogeages. C’était le temps où on travaillait non pas par amour pour son métier et accessoirement pour le pays mais sous la crainte du système aux yeux grands ouverts partout et en tout temps.

 

La liberté ayant fait son entrée sans préparation et la crainte étant dissipée, c’est une Tunisie autre qui se découvre chaque jour et qui découvre les travers du Tunisien, ravageurs pour lui-même, son cadre et pour l’Autre avec qui il cohabite. Tous lâchent désormais prise, y compris l’Etat et ses hommes de main. Nous avons un ministère pour l’Equipement, un ministère pour l’Environnement et un autre pour le Tourisme. Trois ministres et des milliers de fonctionnaires et d’employés et pourtant rien ne va plus. Le pays vieillit mal et son image en pâtit régulièrement.

 

Dimanche dernier à Chott Meriem, les riverains se sont plaints d’eaux usées des égouts directement déversées dans la mer près des baigneurs. Quelques semaines plus tôt des faits similaires ont été constatés à Hammamet. On évoque des enfants ayant eu des malaises en nombre après des baignades dans certaines régions du Cap Bon. Le ministère de la Santé a démenti ladite information. Les infections constatées n’auraient pas de corrélation avec l’état des mers en Tunisie. Pourtant de nombreux citoyens s’étaient plaints d’odeurs nauséabondes pouvant provenir d’évacuations des eaux usées non loin des rivages.

 

En matière de tourisme et que le client en villégiature soit tunisien, algérien ou venant de plus loin, cela ne peut que rendre plus négative l’image de la destination Tunisie. Il faut dire que le pays souffre déjà de l’effet du terrorisme ayant frappé un secteur vital. L’image de la Tunisie qu’on maquille dans les discours officiels et dans les plans de communication ciblés n’est, de près, pas très florissante. Mêmes dans les régions touristiques et en pleine capitale, les rues sont plongées dans le noir dès que la nuit tombe. Etrange, glauque et très négatif pour le secteur touristique.

 

Il faut dire que le secteur se sabote lui-même, malgré des taux de remplissage assez importants en dépit de la crise que laissait craindre le dernier attentat de Sousse. Le client tunisien et celui algérien feraient moins le bonheur de nos hôteliers et des employés du secteur que la clientèle européenne ayant payé au plus bas des tarifs des séjours vendus au préalable à des tour opérateurs internationaux. Moins de devises mais des caisses remplies, moins de devises et des hôtels affichant complet alors que l’on continue encore à pleurer le tourisme tunisien et à réclamer de l’aide. Ingratitude ou réel manque de civisme du client tunisien ? Il faut dire que l’ingratitude est-elle même une forme d’incivisme. « Les mœurs font toujours de meilleurs citoyens que les lois », écrivait Montesquieu. C’est dans ce sens qu’il serait utile de combattre pour le respect des mœurs et de la bonne éducation. Cela pourrait réveiller les consciences endormies et celles tentant d’endormir le citoyen. Notre crise est d’ordre moral et, en matière de civisme, il nous faut désormais plus qu’une brigade de casques verts à El Haouaria.

Par Inès Oueslati
18/08/2015 | 16:34
4 min
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Commentaires (25)

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nazou
| 19-08-2015 16:17
Vous pensez sérieusement que l'Égypte est sauvée ?
Alors penchez vous sur la Thaïlande, et son dernier attentat !!!
Et pourtant il n'y-a pas d'islamistes en thaïlande !!!

Comme vous êtes tous si loin de la vérité !

TeTeM
| 19-08-2015 15:16
Heureusement que vous nous rappelez votre pédigrée à la fin de chacun de votre message. En effet, à la lecture de vos commentaires on ne peu guère s'en doute.

Lier à la Tunisie en tant que Nation à la présence d'un dictateur (que vous qualifiez de leader) est une totale ineptie. Que cela vous plaise ou non BCE est actuellement, notre leader? En vertue de quelle légitimité? Celle des urnes, la seule qui vaut dans une démocratie. Dire que que la Tunisie est sans leader est un déni de démocratie, ce qui ne me surprend guère venant d'une personne que l'on sent nostalgique de l'ancien système. Si Ben Ali est tombé, ce n'est pas que le peuple l'a trahit mais qu'il n'avait tout simplement plus de légitimité pour être le leader. Et j'irai même plus loin! Vous dites que nous l'avons trahit et je vous répond que c'est lui et son cercle qui nous a trahi, pour ne pas dire volé! N'ayons pas la mémoire courte!

La Tunisie est et reste une nation. Et c'est sans doute ce qui nous a sauvé de Nahdha (souvenez vous le sitting devant le Bardo durant l'été 2013). Nous avons le sentiment d'appartenance commune et l'envie d'avancer ensemble. Nous aimons notre pays et nous y sommes attachés. Le Ben Alisme a jeté le voilé sur une partie de notre histoire, pour mieux glorifier le culte du 7. Là est la faiblesse de notre Nation. Elle n'a pas conscience de sa richesse et de son passé commun, de ce qui a constitué notre nation, de ce qui nous a uni. Mais tant que les Tunisiens se réveilleront tous les matins avec l'envie d'avancer ensemble, nous formerons une Nation. Et c'est encore et toujours le cas et ça va bien au delà de la religion. La Tunisie, ce n'est pas la Belgique (Etat qui n'a plus rien d'une Nation unifiée).

Il faut cesser de vivre dans votre gloire passée et regarder vers le futur ;).

citoyenne haou
| 19-08-2015 15:15
merci Mr, il faut dire STOP à ces dépassements que personne ne l'accepte, et je me permet d'invité les personnes qui ont intérêt de voir la situation actuelle, notre région souffre, bravooooo wled il haouaria, continuez, vous êtes solidaire.

Letranger
| 19-08-2015 15:00
Non Nazou, non, il n'y a pas que l'islamisme qui puisse contenir l'anarchie des pays arabes.
Regardez vers l'Egypte et vous verrez qu'il existe des solutions alternatives à l'islamisme.
Ne serait-ce que le civisme. Mais les Tunisiens ne savent pas où ça se ce truc là, le civisme.

nazou
| 19-08-2015 13:57
"la liberté sans préparation "
C'est l'anarchie !
Mais les révolutionnaires vivaient dans une bulle, pour ne pas l'avoir anticiper !
Le plus beau (et ça ne va pas vous faire plaisir) c'est que l'anarchie des pays arabes ne peut être contenue que par les islamistes !
Malheureusement pour vous, vous êtes toujours dans votre bulle !!!

JOHN WAYNE
| 19-08-2015 13:41
La Notion de Nation chez un peuple nécessite une émancipation des esprits et des mentalités qui est encore étrangère au Arabes et surtout aux Tunisiens, peuple des plus sous-développés au monde.
Une Nation crée une cohésion dans un peuple, incite à la discipline et au travail, et mène ce même peuple à créer un pays devenu indépendant économiquement et même militairement. Ce même peuple peut donc à travers les siècles défendre son identité et son histoire.
Les Tunisiens des nouvelles générations ont perdu la notion de Nation qui prévalait avant et immédiatement après l'indépendance de la Tunisie, et donc par la même occasion, perdu la notion de Nationalisme.
Pourquoi ?
Car il s'agit d'un peuple à la personnalité faible et a l'intelligence atténuée par rapport aux autres peuples qui dominent le monde.
Les Tunisiens en tant que peuple ont été absorbés par les autres peuples et les autres cultures. Malgré leurs diplômes, les Tunisiens en peuple terne et sans personnalité ont été phagocytés par les autres civilisations.
Le manque d'intelligence des Tunisiens en a fait un peuple en voie de disparition. Les renégats Tunisiens typiques sont des femmes ou des hommes qui prennent leur baluchon et un avion pour devenir en France les domestiques de ce pays demeuré même après un génocide en Algérie, un pays profondément colonialiste.
Les Tunisiens sont un peuple de gueux pourquoi?
Parce que tels des hordes en guenilles de mendiants affamés, ils sont aujourd'hui malmenés et guidés vers une direction ou une autre par des étrangers.
Les Tunisiens avaient une dignité et une identité avec leurs leaders Bourguiba et Ben Ali et la Tunisie était une Nation prospère et indépendante.
Les leaders des Nations gênent les autres puissances.
La preuve historique réside en l'histoire de Staline que le monde entier détestait et qu'aujourd'hui les Russes eux-mêmes regrettent.
Staline a fait d'un pays immense et au froid impitoyable une puissance nucléaire alors que ce pays aurait dû demeurer peuplé de Moujiks affamés et de descendants du Tsars évoluant dans un monde de luxe insolent et ayant pour passe-temps le jeu de l'armée et de la guerre.
Staline a créé un super puissance en unissant les régions et les cultures et même si cet empire est aujourd'hui divisé, ses anciennes républiques demeurent puissantes. Cela est le cas de la Russie qui très bientôt dépassera les Etats Unis en puissance nucléaire et en technologie de l'armement.
Les Tunisiens sont un peuple à la mentalité de garçons de café et de ménagères de l'occident et surtout de la France.
Beaucoup de nos diplômés travaillent en France et par la même s'adaptent tout en transplantant la mentalité stupide de ce pays profondément sioniste a la Tunisie en ignorant les contextes et les histoires de ces deux pays. Il y même des Tunisiens a la mentalité de porte-faix qui travaillent pour la droite de Sarkozy, un sioniste véreux qui a fait de la Libye un nouvel Irak.
L'exemple typique de la bassesse Tunisienne se trouve en cet éditeur en chef, ancien fonctionnaire congédié par Bourguiba, et devenu le jardinier des sionistes en France. Un homme à la peau basanée qui parle et écrit comme le ferait un membre de la gauche sioniste Européenne et qui a soutenu l'intervention militaire coloniale de Sarkozy contre la Libye de Kadhafi.
Pour détruire les Nations, il faut éliminer leurs leaders. Et c'est ce que les forces sionistes de ce monde ont accompli en Tunisie. Ils ont poussé un peuple profondément stupide et sans personnalité à se tourner contre son leader.

JOHN WAYNE
| 19-08-2015 13:41
Il semblerait que les Egyptiens en tant que peuple soient plus intelligents globalement que les Tunisiens, car malgré la propagande mondiale contre Nasser dans les années 1950, cet homme ne fut trahi que par les frères musulmans. La majorité des Egyptiens aimaient Nasser car ils avaient compris que comme Bourguiba et Ben Ali pour la Tunisie, cet homme était la Nation Egyptienne et donc la dignité des peuples.
La notion de Nation est une notion ancrée chez les peuples intelligents et civilisés et celle-ci n'existe que lorsqu'existe un leader. Les Tunisiens dans leur majorité ont dénigré leur leader Ben Ali même si celui-ci n'était pas parfait, en oubliant qu'une fois ce leader parti, la Tunisie en tant que Nation disparaîtrait.
Les peuples sous-développés et primitifs s'accrochent souvent à la notion de religion. Les religions sont apparues il y de cela des siècles. Elles ont été modifiées par l'homme et parfois par des êtres fourbes aux intentions coloniales, ou des êtres sanguinaires. Cela est le cas de l'Islam qui au temps du Prophète Mohamed devait sauver les tribus les plus arriérées de ce monde de cycles de violences et de cruauté interminables. Cette religion fut accaparée après la mort du Prophète par des tribus sauvages et leurs alliés colonialistes pour en faire une secte de tueries et de sévices au nom de la sécurité de gisements pétroliers. Et donc, il est évident que les religions de ce monde si elles ne sont pas modernisées et parce qu'elles ne sont plus originales et authentiques car modifiées par l'homme, constituent un danger pour les peuples car elles maintiendront ces mêmes peuples dans des esprits et des mentalités rétrogrades et inadaptées aux exigences de survie modernes du 21eme siècle. La révolution Russe a fait de l'empire Soviétique une superpuissance non pas seulement à cause de l'idéologie communiste mais parce que les Bolcheviques ont éliminé la religion de leurs vies. Ils l'ont remplacé par le travail.
Et donc les Tunisiens en trahissant Ben Ali ont fait deux choix qui étaient peu astucieux.
Un premier choix qui était de trahir son leader et donc sa Nation selon les conseils de sionistes Européens ou Américains et selon la mascarade des droits de l'homme qui affirmait que Ben Ali était un dictateur sanguinaire. Le résultat est que la Tunisie en tant que Nation s'est effondrée. Elle est donc occupée et recolonisée puisque son peuple n'a plus de leader et ne peut guère s'autogouverner.
Le deuxième choix effectué par les Tunisiens a tendance islamiste est aussi néfaste puisqu'il désire fonder un état sur une religion désuète et qui, vu ses modifications coloniales et son coté cruel, ne peut s'appliquer à un état fonctionnel du 21eme siècle.
J'ai consacré quarante années de ma vie à l'état Tunisien. La Tunisie a bénéficié de deux leaders sereins qui même s'ils n'étaient pas parfaits, avaient créé et maintenu cette notion de Nation qui est le propre des pays devenus plus tard des puissances.
J'ai agi selon mes propres convictions car j'ai cru en la Tunisie en tant que Nation et j'ai cru en mes leaders. Une Nation doit combattre et neutraliser ses ennemis et dans le cas des islamistes, il s'agissait de Tunisiens financés par des puissances étrangères et dont le but était d'effondrer la Nation Tunisienne. Nous les avons neutralisé et avons agi comme de grand Patriotes.
Les Tunisiens comme moi qui ont travaillé dans les Ministères des nuits entières, qui ont voyagé aux quatre coins du monde, qui ont traqué des islamistes violents et sanguinaires, qui les ont interrogé et neutralisé sont des héros de la Nation Tunisienne.
Je ne suis pas le seul diplomate-flic-espion de Ben Ali. Nous sommes des centaines. Nous avons agi au nom de la Nation Tunisienne, celle qui fut enviée par le monde jusqu'à son effondrement par un peuple irresponsable et traître le 14 Janvier 2011.
Je suis tous les matins fier de moi et surtout fier de Bourguiba et de Ben Ali qui ont fait du peuple insignifiant que vous avez toujours été, une entité respectable.
Notre départ a signifié que vous êtes retourné au même stade de hordes de gueux que les Américains qui combattaient Rommel en Tunisie abattaient pour s'amuser. Les Français vous ont donné le fouet pendant un siècle, et ce sont les hommes comme moi qui vous ont sorti du cachot sombre dans lequel vous viviez et qui vous ont montré la lumière.
Que vous reste-t-il aujourd'hui ?
Pas grand-chose, a part prier un Dieu qui vous méprise et qui ne vous aidera jamais car il déteste les traîtres. Et s'accrocher aux autres puissances qui vous ont ramené au cachot de la colonisation.
Un cachot dont vous ne sortirez pas de sitôt.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

HatemC
| 19-08-2015 13:28
je n'ai jamais insulté la population d'El Haouaria ... et je suis passé à autre chose ... ce non événement ne m'intéresse plus ... Je vous encourage à soutenir cette brigade de toutes vos forces et même d'en faire la PUB pour que toutes les régions du pays prennent exemple sur la maturité des HAOUARIENS ... et je vous apporte tout mon soutient à l'avenir ... Tout comme le fait d'ailleurs BN qui soutient l'initiative en définitive ...
Vous avez un média de votre côté ... à votre place j'en profiterai .... Pour faire des émules
Je suggérerai toutefois que ces brigades soient équipés de bâton pour se faire respecter .... et botter les fesses de ce qui ne marche pas droit ou qui porte des maillot indécent ...
PS .... IKHLAKIYE = MORALITE .... Hatem Chaieb

TeTeM
| 19-08-2015 12:57
Je suis en phase avec le contenu de cette chronique. Je viens de rentrer en France après un mois passé en Tunisie. Saleté, Insalubrité, Équipements et réseau routier dans un état lamentable, manque de civisme, paresse... Plus ça va (dans le temps) et moins ça va (l'état de la Tunisie). Nous sommes les seuls responsables de cette situation. On ne pourra pas tout imputer à nos hommes politiques!

déja-vu
| 19-08-2015 12:41
« La plupart des peuples des côtes de l'Afrique sont sauvages ou barbares. Je crois que cela vient beaucoup de ce que des pays presque inhabitables séparent de petits pays qui peuvent être habités. Ils sont sans industrie ; ils n'ont point d'arts ; ils ont en abondance des métaux précieux qu'ils tiennent immédiatement des mains de la nature. Tous les peuples policés sont donc en état de négocier avec eux avec avantage ; ils peuvent leur faire estimer beaucoup des choses de nulle valeur, et en recevoir un très grand prix » (XXI, II).
De l'esprit des lois,1748
Ces 'lumières' réservaient leurs rayons lumineux et leurs morale aux êtres humains, ce qui excluait systématiquement les barbares africains car, toujours selon l'incomparable Montesquieu, le climat chaud de leurs contrées sauvages les handicapaient...leur faussait le jugement, s'ils en avaient...
La morale dans toute sa splendeur...