
Dans une vidéo postée sur la toile hier, le leader du groupe terroriste Ansar Chariâa, Ouanes Fékih, a adressé un message à « la jeunesse du mouvement Ettawhid » dans lequel il les appelle à la patience et les exhorte à continuer à « défendre leur religion » en pratiquant le jihad contre ceux qu’il qualifie de « Taghout ». Fékih a aussi souligné que « les jours à venir seront pleins d’événements » faisant, ainsi, référence à de futurs attentats terroristes planifiés.
Ce message a été publié dans la journée du mardi 17 mars 2015, avant l’attaque terroriste du musée du Bardo à Tunis, qui a fait aujourd’hui 8 morts selon un bilan préliminaire. Un message qu’il conclut en adressant une prière aux « frères prisonniers en Tunisie » alors que plusieurs informations, non encore confirmées, tendent à faire croire que les terroristes demandent la libération de prisonniers jihadistes, en contrepartie des otages retenus au musée.
Dans ce message, le leader jihadiste a critiqué « la politique despotique » et « l’injustice » qui « humilient un peuple musulman qui ne s’est pas encore remis de ses blessures après s’être élevé contre le régime criminel [Celui de Ben Ali], qui opprime les musulmans, les empêche de vivre selon les préceptes de la chariâa et qui alimente la corruption, la cherté de la vie et la marginalisation ».
Ouanes Fékih a rappelé, dans sa vidéo, les « succès » des terroristes réalisés lors de l’attaque du domicile de Ben Jeddou, ancien MI, à Kasserine, celle de Henchir El Tella ainsi que celles d’El Kef et de Boulaâba, qui ont fait plusieurs morts dans les rangs des services de sécurité et de l’armée. Une manière de tancer les forces de l’ordre, ainsi que Mohamed Ali Aroui, porte-parole officiel du ministère de l’Intérieur, qu’il qualifie de « menteur » et de « mécréant », après ses déclarations au lendemain des nombreuses opérations antiterrorisme d’envergure menées par les forces de l’ordre et de l’armée. Des opérations qu’il considère comme « une guerre menée à [leur] encontre » et alimentée par une « campagne de désinformation médiatique ».
Il est à noter que Ouanes Fékih a été arrêté en mai 2013 suite aux événements de violence ayant suivi l’interdiction de la tenue du congrès d’Ansar Chariâa à Kairouan. Il a été libéré le 13 juillet de la même année.
S.T.

qui a l'audace de briser les ( tisaatou Rahtayne ) qui sont entrain de ravager dans la terrain . pas de liberté pour ceux types de destructrices sous n'importe argument même si en fait retour au ancien système .