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Tarek Kahlaoui prend la défense de Yassine Ayari et insulte Mondher Thabet
28/01/2014 | 1
min
Tarek Kahlaoui prend la défense de Yassine Ayari et insulte Mondher Thabet
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Tarek Kahlaoui, directeur de l’Institut des études stratégiques (présidence de la République) et membre dirigeant du CPR vient de poster un message sur son mur Facebook, en guise de commentaire sur le jugement ayant frappé aujourd’hui le blogueur Yassine Ayari.
D’après M. Kahlaoui, ce jugement reflète une politique de deux poids deux mesures et invite à trois observations.
- La première d’entre elles, selon lui, est que des hommes politiques tunisiens, parmi les démocrates et modernistes, ont usé de propos désobligeants et même incitant au meurtre, sur les réseaux sociaux et les médias audio-visuels, et ils n’ont pas été condamnés, bien qu’il y ait eu des plaintes contre eux.
- Le code de la presse qui prévoit des peines de prison sur la base d’expression d’idées est problématique et c’est ce qui embarrasse certains, dont les partis de la troïka, à porter plainte. Il est urgent de modifier les textes de cette loi de telle sorte que les peines de prison soient remplacées par des amendes.
- Alors que Yassine Ayari écope de six mois de prison ferme, il semble que l’affaire ayant touché Mondher Thabet a été classée. Cette affaire concerne la prime de plusieurs dizaines de milliers de dinars octroyée à Mondher Thabet et un certain nombre de partis du décor.
La corruption, d’un point de vue politique, est évidente (…) Seule la justice transitionnelle, qui tarde à venir, pourrait remettre à sa place quelqu’un de lèche-botte et de corrompu comme Thabet. Celui-là même qui est invité par des chaînes TV pour donner son opinion sur la transition démocratique en qualité d’analyste politique neutre, malgré son historique connu.

Précisons à nos lecteurs que, contrairement à ce qu’a dit Tarek Kahlaoui, le nouveau code de la presse (de 2011) ne sanctionne plus, par la prison, la libre expression ou les opinions qui sont toutes condamnées par des amendes en cas de diffamation. Le nouveau décret-loi 115 prévoit cependant deux exceptions, les appels au meurtre, à la haine et au racisme et les articles liés à la pédophilie.
Précisons aussi que Mondher Thabet a voulu retirer sa plainte, mais le ministère public a refusé. Quant au classement de son affaire, il a été prouvé que les montants octroyés par Ben Ali entraient dans le cadre du financement des partis.

28/01/2014 | 1
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