Le député indépendant, Tarek Fetiti, membre de la Coalition de la réforme nationale a appelé à écarter les ministres « qui avaient échoué dans leurs missions » de la composition du prochain gouvernement.
M. Fetiti, récemment élu 2ème vice-président du Parlement, a précisé que les membres du gouvernement doivent être « intègres et compétents ». Ils doivent, aussi, disposer d’une expérience politique afin de pouvoir « assumer leurs choix ».
Tarek Fetiti a, par ailleurs, souligné que la Coalition de la réforme nationale s’opposera à un gouvernement de quotas si elle sera concernée par les concertations autour de la formation du gouvernement. La Coalition cherche, de surcroît, la mise en place d’un programme clair dont les délais sont fixés, selon M. Fetiti.
Les rencontres se déroulant dans le cadre des négociations autour de la constitution du prochain gouvernement, entamées aujourd’hui, se poursuivent avec les représentants des différents partis politiques. C’est le candidat d’Ennahdha à la présidence du gouvernement, Habib Jamli qui conduit ces concertations tenues à Dar Dhiafa à Carthage.
B.L
Commentaires (4)
Commenterla marionnette de Slim riahi
Rêveur
Quel cynisme
les nouveaux vont exceller..
ça devient ennuyeux ce feuilleton , tout le monde veut, tout le monde est parfait et tout le monde est propre et veut en finir avec les nuls, les traitres et les corrompus..
Drôle d'époque
Le 2ème juge de touche se prend pour l'arbitre !
Ftiti, petit à petit, ("bel ftita bel ftita"), et mine de rien, s'immisce me semble-t-il dans ce qui ne le concerne plus, à savoir les compétences ou l'absence de celles-ci chez tel ou tel député !
Et je dirais même qu'il sort de son obligation de réserve en tant que potentiel "arbitre", au cas où le président de l'Assemblée et son 1er adjoint viendraient à s'absenter.
Comment en effet pourrait-il dans ces conditions "accepter" (de bon coeur ?) de donner la parole à un ministre qu'il jugerait "incompétent" ou même, vrai ou faux, trainant des casseroles ?
Il ne le sait peut-être pas(*), mais à partir du moment où l'on est désigné (ou élu) pour occuper le perchoir, même en troisième position, on se doit à une certaine obligation de réserve et/ou à une impartialité certaine.
S'il n'arrive pas à comprendre cela, qu'il s'inspire -pour faire vite- de ce qui a court dans le football, par exemple. Sport dont la bonne pratique nécessite la présence d'une équipe arbitrale de trois membres, un arbitre central et deux adjoints ou juges de touche. sans compter un quatrième arbitre adjoint en cas de défaillance d'un des titulaires, et faisant office d'arbitre "des élégances" qui veille à la bonne tenue des "bancs de touche" !
Un juge de touche n'est pas là pour juger de l'aptitude de tel ou tel joueur à évoluer dans le secteur défensif ou offensif, mais seulement à veiller au respect des règles et à leur bonne application. Point.
Maxula.
(*) Auquel cas il lui faudrait vite assister à une formation accélérée des députés qui visent le perchoir !