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Taoufik Rajhi : La cession des entreprises publiques est une ligne rouge !
03/04/2018 | 11:48
1 min
Taoufik Rajhi : La cession des entreprises publiques est une ligne rouge !

 Le ministre auprès du chef du gouvernement chargé du suivi des réformes majeures, Taoufik Rajhi, a affirmé, dans une déclaration accordée à Jawhara FM, ce mardi 3 avril 2018, qu’il n’y aura aucune cession ou privatisation des entreprises publiques considérées comme des services publics à l’instar de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) ou encore l’Office national de l’assainissement (Onas).

 

M. Rajhi a cependant indiqué que le gouvernement traitera des autres entreprises publiques « au cas par cas » ajoutant qu’une réforme s’impose au sein de toutes les entreprises publiques en défaillance.

« Le gouvernement dispose d’une stratégie pour la réforme des services publics qui se base sur 4 axes. Il s’agit de la gouvernance générale, de la gouvernance interne, du dialogue social qui sera lancé le 24 avril courant ainsi que de la restructuration financière de ces entreprises car il est aberrant que ces entreprises continuent d’épuiser les ressources de l’Etat. Concernant la cession ou la privatisation de ces entreprises, cela est une ligne rouge et toute cette polémique n’est rien qu’un faux problème », précise M. Rajhi.

 

B.L

 

 

03/04/2018 | 11:48
1 min
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Commentaires (3)

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A_Zut !
| 03-04-2018 16:51
Au second paragraphe, il fallait lire:
"(...) les services considérés comme publics (...) mais se décrètent et se suppriment par la volonté de l'?tat _en fonction de la situation SOCIO-économique de la Nation (...)"

A_Zut !
| 03-04-2018 16:30
Le Gouvernement aurait-il, en cette veille des Municipales _et dans l'espoir de désamorcer le bras de fer avec l'UGTT et faire ainsi baisser la tension sociale d'un cran_ opté tout bêtement pour la tactique du grignotage en différé des entreprises publiques, pour essayer de se dégager de l'étau dans lequel il est pris en la matière entre le pressant diktat du FMI (véritable maître des orientations stratégiques du pays) et le "niet" de la Centrale syndicale (jusqu'ici catégorique _mais sait-on jamais avec le "round" en cours sur la feuille de chou de Carthage) ?

Toujours est-il que, fidèle à sa politique de communication à la bison futé avec ses concitoyens, le Gouvernement n'a rien trouvé de mieux que de jouer à la distinction (que nos juristes apprécieront), parmi les entreprises publiques, entre celles que le "Ministre auprès du Chef du Gouvernement" (sic) qualifie de "services publics",d'une part et, d'autre part, "les autres entreprises,productives" (re-sic) _lesquelles, soit dit entre nous, gèrent également des "services publics"!

Que cache ce jeu ? Tout simplement l'idée _que le ministre ne nous exprime pas franchement_ selon laquelle les services considérés comme publics ne le sont ni par nature ni éternellement mais se décrètent et se suppriment par la volonté de l'?tat _en fonction de la situation économique de la Nation_ et que le Gouvernement a donc décidé tout simplement de réviser, en la restreignant, la liste actuelle des services publics.
Sous les cieux de la mondialisation (du néo-libéralisme), le leit motiv est, comme on sait, de chasser progressivement l'Etat de l'exercice des activités économiques et sociales pour restreindre son rôle aux fonctions de défense, de sécurité, de justice (les deux premières étant d'ailleurs battues en brèche par les sociétés de mercenariat et de sécurité, et la troisième par les instances d'arbitrage) et, comme de bien entendu, d'encouragement des investissements étrangers (soit d'engraissement du capital; le plus grand voyageur à travers la planète).

Qui a dit que le Gouvernement était à court d'idées ?!

DHEJ
| 03-04-2018 12:17
Wallahi chay idhahek!