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Souhayr Belhassen explique l'exil volontaire de Jabeur Mejri (audio)
22/01/2014 | 1
min
Souhayr Belhassen explique l'exil volontaire de Jabeur Mejri (audio)
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Dans une interview accordée à Business News le 22 janvier 2014, Souhayr Belhassen, ancienne présidente de la FIDH est revenue sur l’affaire Jabeur Mejri et particulièrement sur la possibilité qu’il soit exilé en Suède contre sa libération de prison.

Souhayr Belhassen a expliqué qu’on avait proposé à Jabeur Mejri de quitter le pays pour sa propre sécurité. On lui a expliqué que s’il est gracié, il était impossible d’assurer sa sécurité sur le territoire tunisien. C’est pour ses raisons que Jabeur Mejri a choisi de s’exiler. Elle ajouté que plusieurs pays européens ont été sondés par les autorités tunisiennes et que la Suède a accepté d’accorder l’asile à Jabeur Mejri sachant que ce dernier doit, d’abord, entreprendre les démarches nécessaires. Parmi ces démarches, Jabeur Mejri a signé une demande d’exil vers un pays démocratique où sa sécurité serait assurée.

Mme Belhassen a ajouté que c’était Jabeur Mejri qui avait livré le nom de Hechmi Jegham, président de la Haute instance des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, comme étant l’intermédiaire entre lui et les autorités et qu’il a rencontré la veille de la venue de la délégation de la FIDH, à savoir le 21 janvier 2014. Elle a estimé que la solution de l’exil était une solution intermédiaire qui permettait, au moins, de sortir Jabeur Mejri de prison tout en estimant inadmissible qu’un tunisien ne puisse pas vivre en sécurité dans son pays.

Ceci contredit la déclaration du même Hechmi Jegham, publiée par le journal « Le Maghreb » le 22 janvier 2014. Celui-ci a déclaré que les dires à propos de l’exil de Jabeur Mejri ne sont que des « parlottes facebookiennes » et qu’il n’a pas proposé à Jabeur Mejri d’aller en Suède car ce n’est pas son rôle.


22/01/2014 | 1
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