« La loi n’est pas appliquée à tout le monde dans ce pays. Avant la révolution de 2011, le Tunisien avait peur. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas mais la loi doit être quand même appliquée. Toutefois, elle doit être appliquée avec dignité », a indiqué Slim Meherzi, ancien maire de la Marsa.

Ce dernier a également indiqué, lors de son passage ce jeudi 31 octobre 2019 à « El Matinale » sur Shems FM, qu’en décembre dernier, le président de la chambre commerciale tuniso-chinoise, Sahbi Basly, l’avait informé que des investisseurs chinois désiraient venir en Tunisie pour investir dans cette ville du nord-ouest de Tunis.  Quelques temps plus tard, le ministère des Affaires locales demande à la mairie de la Marsa de connaître les raisons derrière leur prochaine visite en Chine, a-t-il ajouté.

« Nous allions mener des négociations avec 250 entreprises chinoises dans le but de les encourager à venir investir en Tunisie. Au final, ce projet est tombé à l’eau tout simplement parce que le pouvoir local n’a pas choisi les endroits où seront menés les travaux ! », a-t-il révélé.

Par ailleurs, Slim Meherzi a indiqué que seulement quatre agents de la police municipale travaillent dans cette ville dont deux préfèrent rester au bureau ajoutant que le ministère de l’Intérieur lui avait promis que 4 autres agents seront mis à la disposition de la mairie. Or, rien de tout cela ne s’est produit, a-t-il aussi précisé.

« Je resterai en tant que membre du conseil de la municipalité de la Marsa », a aussi indiqué Slim Meherzi.

E.B.A.