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Slim Chaker : Le déficit des hôpitaux publics avoisine les 770 millions de dinars !
23/09/2017 | 12:34
2 min
Slim Chaker : Le déficit des hôpitaux publics avoisine les 770 millions de dinars !

Le ministre de la Santé publique, Slim Chaker, a déclaré ce samedi 23 septembre 2017 que le déficit budgétaire des hôpitaux publics avoisine aujourd’hui les 770 millions de dinars et que c’est pour cette raison que « les fournisseurs refusent d’approvisionner les établissements publics de santé en médicaments et en matériels ».

 

« Sans argent, le secteur de la Santé et les hôpitaux publics ne peuvent pas travailler. La plupart des hôpitaux, pour ne pas dire tous les hôpitaux, enregistrent un déficit considérable » a martelé le ministre. Il a énuméré les hôpitaux publics qu’il a visité du jeudi 21 septembre, à 23h au vendredi 22 septembre 2017, à 3h du matin « je suis allé à l’hôpital Charles Nicolle, au SAMU de Montfleury et à l’hôpital pour enfants de Bab Saadoun. J’ai vu le professionnalisme des médecins qui travaillent nuit et jour dans des conditions difficiles sans avoir à leur disposition ni seringues, ni compresses, ni gants ! ». A ce propos, Slim Chaker a dénoncé les manques en terme de consommables médicaux qui induisent une pratique professionnelle de la médecine « non conforme aux standards internationaux ».

 

« Aux urgences de Charles Nicolle, nous avons constaté que les moniteurs cardiaques sont en panne en plus d’autres problématiques » a ajouté le ministre assurant par ailleurs qu’une cellule de crise a été mise en place pour faire un audit approfondi de cet hôpital. « Cette cellule de crise mettra en place une méthodologie future en faveur des 50 autres hôpitaux universitaires présents sur tout le territoire de la République ce qui permettra de couvrir 95% des besoins des citoyens tunisiens en terme de Santé » a-t-il ajouté.

 

K.H

23/09/2017 | 12:34
2 min
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Commentaires (7)

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Hatem jemaa
| 24-09-2017 11:33
L'assurance maladie a été crée pour financer le soin . Que celui ci soit prodigué par les structures publiques ou bien privés. Et si je me souviens bien Le Ministre de la Santé copreside le Conseil National de L'assurance maladie. Alors il n'a qu'a s'adresser à cette structure pour recouvrir ses créances. A moins que le "déficit" dont il parle ne soit dû à autre chose que les dettes de la CNAM.

Givago
| 24-09-2017 05:38
Avec 770 MDT de déficit pour les hôpitaux, 1700 MDT pour les caisses sociales,et tout autant pour les sociétés publiques,c'est abyssale comme trous dans les caisses et on gère ça en fonction des rumeurs sur le fb!,reviens ben Ali ils sont devenue fous.

A4
| 23-09-2017 21:24
On ne travaille pas.
On ne produit rien.
On veut être payé pour ne rien faire.
On ne paye pas d'impôts.
Mais on veut des services impeccables et gratuits.
Cherchez l'erreur ...

Gg
| 23-09-2017 18:57
En effet, comme le dit Bob, le système de santé n'a pas vocation à faire des bénéfices. Il doit "seulement" donner les meilleurs soins à tous, sans distinction.
Pour ce faire, les pouvoirs publics ont obligation de gérer au mieux de l'efficacité. Donc il faut connaître les chiffres, bien sûr, mais pour équilibrer les budgets il faut d'abord veiller à ce que chacun, individu ou entreprise, paye normalement impôts et taxes.
C'est dire que la lutte contre la corruption et la contrebande est vitale! Pour la santé, pour l'éducation, pour la sécurité.

Citoyen fonctionnaire
| 23-09-2017 17:56
Acheter a tort et a travers gaspiller et laisser aller font que les hopitaux enregistrent en milieu d'annee des manques de produits inspensables alors que le budget alloué etait au depart suffisant pour couvrir les besoins de toute l'année. Ensuite a cause de la disparition des produits on vient nous parler de deficit et on doit emprunter au FMI ou taxer les salaries et les entreprises pour couvrir ce " deficit" qui est en fait le resultat d'une mauvaise gestion qui va du magasinier voleur ou complice au ministre incompetent qui n' a aucune solution pour rétablir l'ordre et la bonne gouvernance. Meskina tounes ... ah ah ah

Bob
| 23-09-2017 15:08
Définition du mot Déficit (économique)
''Le déficit définit un déséquilibre entre les recettes et les dépenses. Une société ou une entreprise se retrouve donc en situation de déficit lorsque les revenus tirés de son activité sont inférieurs aux dépenses engendrées par l'exercice de cette activité.'' Comment le ministre de la Santé a-t-il pu calculer le déficit des Hôpitaux tunisiens alors que les revenus de ceux-ci ne peuvent pas être définis. La majorité des actes hospitaliers ne sont remboursés par personne et par aucun organisme. L'hôpital tunisien est un service et non une entreprise commerciale, il soigne une majorité de personne sans ressources et sans couvertures sociale ou mutuelle. C'est une institution qui n'obéit pas aux lois du marché, il y a des dépenses maîtrisées (c'est le rôle des acteurs de la santé à tous les niveaux) et incompressibles, ce sont des besoins qui doivent être couverts par le financement de l'Etat, c'est à dire par nous tous. La santé est un droit fondamental de tout citoyen et L'OMS précise que la couverture sanitaire universelle est le seul moyen d'accéder au droit à la santé. En Tunisie, on est encore très loin d'atteindre la couverture universelle et le Ministre ose parler, à l'instar d'un responsable européen, de déficit? Il faut ramer encore un peu avant d'atteindre les autres, se mesurer à eux et adopter leur raisonnement.

JOHN WAYNE
| 23-09-2017 13:41
La nouvelle Tunisie de la liberté et de la dignité a de forts relents de trahison de la Nation Arabe.
Monsieur le respectable Ministre s'est rendu à Doha en Juillet 2011 afin de conclure des accords qui aideraient les rebelles Libyens alors encerclés par les forces vertes de Kadhafi, surtout à Nefoussa.
Ces mêmes rebelles perdaient quotidiennement des plumes face aux Kadhafistes tout en hurlant des appels à l'OTAN retransmis par le chaine Al Jazira, chaine préférée des Tunisiens, peuple le plus sous-développé au monde.
C'est cet accord qui a permis l'encerclement logistique de Kadhafi qui sera suivi par sa fuite vers Syrte, sa ville Natale.
Monsieur est l'exemple type du Tunisien fourbe et dépourvu de patriotisme, le tout enrobé d'un complexe du colonisé et d'une admiration pour la race blanche démesurée.
Que dirait Bourguiba aujourd'hui lui qui tristement pensait avoir créé une élite Bourguibienne et « quelque chose de solide qui va durer » ?
La réalité est telle que cet homme est bel et bien l'exemple type de la génération Bourguibienne que l'éducation allait transformer en patriote endurci : bourré de tics, lunettes afin d'exhiber une impression de sérieux, langue Française mal maitrisée, et habilité prodigieuse à faire des courbettes devant tout blanc qui se présente à l'aéroport de Tunis-Carthage, surtout les Américains qui sont « une race supérieure » qui a marché sur la lune.
Vivement un nouveau 7 Novembre qui enverra cette racaille au cachot et même devant des pelotons d'exécution.

JOHN WAYNE