alexametrics
vendredi 03 mai 2024
Heure de Tunis : 05:56
Dernières news
Sit-in ouvert à la Steg
01/03/2019 | 09:41
1 min
Sit-in ouvert à la Steg

 

Les employés de la Société tunisienne de l'électricité et du gaz (Steg) sont entrés dans un sit-in ouvert, ce vendredi 1er mars 2019, au siège social de la société, suite à l’appel de l’Union régionale du travail de Tunis et la Fédération générale de l'électricité et du gaz.

L’objectif de ce mouvement est de «sauver la société de la crise financière profonde qu’elle vit» et d’«exprimer le refus de prolonger le mandat du PDG Moncef Harabi alors qu’il a atteint l’âge de la retraite».

Dans un communiqué daté du 26 février 2019, les syndicalistes ont estimé que «la période de son mandat janvier 2017-février 2019 a été un échec qui a aggravé la situation de la société et son déficit» et que si son mandat se prolonge, ils seront obligés d’user de tous les moyens de militantisme légitime pour contrer ceci et défendre la société.

 

 

Selon les syndicalistes, la société a enregistré des pertes nettes d’environ un milliard de dinars entre 2017 et 2018 alors que les créances des clients ont atteint 1,5 milliard de dinars dont 900 millions de dinars relatifs à des institutions publiques.

 

 

 

I.N

01/03/2019 | 09:41
1 min
Suivez-nous

Commentaires (4)

Commenter

Rationnel
| 01-03-2019 13:14
C'est un sit-in qui rappelle une autre gréve de quelques agents de la STEG qui ont voulaient sauver leurs amis influents et corrompus. Le PDG gène les corrompus et n'est pas du goût d'Ennahdha.

Le même scenario se répète encore une fois. Un délégué de l'UGTT, proche d'Ennahdha, qui siège qui au conseil d'administration de la société fait fuir un document confidentiel qui montre que la STEG a des dettes colossales.

Cette histoire ne tient pas debout. La STEG est une société étatiques, ses dette sont garanties par l'état, les sociétés publiques et ministères ne payent pas leur factures. L'état impose a la STEG des prix de vente d'électricité et du gaz qui ne couvrent pas le coût de reviens pour maintenir la paix sociale. La STEG ne fera faillite que si l'état tunisien fait faillite, dans ce cas les tunisiens auront des problèmes beaucoup plus graves que la faillite de la STEG. Mais un état qui a sa propre monnaie ne fait pas faillite, dans le pire des cas l'état peut déclarer une cessation de paiements comme l'a fait la Russie en 1998, et peut retourner aux marches quelques mois après. Dans le cas de la Tunisie, la cessation de paiement est une solution a contempler, le remboursement des dettes coûte plus que les nouveaux prêts.

A4
| 01-03-2019 13:00
Et que ses syndicats de la médiocrité nous foutent la paix !!!

jilani
| 01-03-2019 11:35
Au lieu de travailler plus pour faire face aux problèmes, les syndicalistes choisissent la grève en inventant des prétextes pour la justifier. Les entreprises publiques sont toutes corrompues surtout par les employés. Tu ne peux pas avoir un marché avec la steg si tu ne donnes pas de l'argent à ces employés. Pour se faire payer, c'est la galère pour les sous-traitants et ceux qui soudoient ces syndicalistes et les employés nommés par le rcd sont les mieux servis.

Nephentes
| 01-03-2019 10:56
La STEG est un emblème de la tentative du développement socio-économique du Pays. Depuis les années 60 cette institution n'a eu de cesse de contribuer au désenclavement et au développement régional.

Mais depuis la fin des années 80 le clientélisme et le népotisme ont massacré cette institution stratégique : recrutements abusifs de parasites , dévalorisation des hautes compétences et mises au placard, dysfonctionnements internes culminants au grotesque, coûts d'exploitation en hausse vertigineuse, gaspillages en tout genres, trafics , détournements, sous-exploitation du capacitaire de production, propagation de la voyoucratie comme culture d'entreprise...

La STEG est en situation effective de cessation de paiement depuis la fin des années 90...comme la TRANSTU, la STAM, la SNCFT , .....
Tout Etat responsable aurait dû mettre en place les solutions de rationalisation nécessaires et vitales ... mais nous Tunisiens c'est connu nous sommes les plus intelligents les plus productifs et les plus prévoyants du monde donc tout est sous contrôle aucun risque

La preuve.....

le déficit abyssal 2000 millions de dinars , l'absence de liquidité - en particulier de devises- , et les créances cumulées (1500 millions de dinars !! résument cette incroyable dérive, impossible sous d'autres cieux

Il faut sans cesse répéter que les mentalités de minables bédouins qui ont submergé ce malheureux pays depuis le milieu des années 80 ne peuvent rester sans conséquence
Le problème, c'est d'identifier des solutions ; pour moi, hormis un changement radical et rapide de ces mentalités et la mise en place d'une gouvernance par objectif et valorisant le capital humain au niveau de toutes les strates de ce parasite monstrueux qu'est devenue la fonction publique tunisienne, ce pays va être mis sous protectorat